[ Résumé: Harry est enlevé à ses parents. Dans le royaume, la rumeur se répand qu'un monastère aurait trouvé une personne capable de percer les voiles du temps et qui lirait l'avenir au plus offrant. Jusqu'au jour où il a le malheur de prédire la mort du roi…Dès lors la vie du petit Harry en sera bouleversée.]

Avertissements:
Nous sommes au regret d'avertir les âme sensibles...qu'elles peuvent tout à faire lire la suite.
Cette fiction se déroule dans un univers alternatif. 
Maintenant, si "les petits Harry, si mignons qu'ils ne réalisent pas leurs malheurs" sont votre phobie la plus secrète, si les "choses mignones et légères" vous traumatisent.... Fuyez *w* 
( Bon dieu j'ai honte - fuis à leur place-. J'ai écris du kawaii TOT- )

- Chapitre 1-

Des éclats de rires emplissaient l'air. Ses joyeuses trilles étaient celles d'un jeune bambin de d'environ une année dont le bonheur apparant ravissait sa mère. Lily, puisque tel était son nom, saisit les menottes de son fils unique, posé sur ses genoux, elle lui sourit. Elle aussi était heureuse. Elle avait tout ce dont elle pouvait rêver: un fils adorable, et un mari aimant. Rien n'aurait pu lui laisser penser que son bonheur prendrait brutalement fin en cet après-midi de printemps. Une brise fraîche faisait bruisser les feuilles des arbres de son jardin situé derrière sa petite maison. Assise sur un muret en pierres, elle prenait le frais en jouant avec son fils. Sa magnifique chevelure rousse paraissait luire de milles feux sous les rayons du soleil, et ce spectacle ravissait l'enfant qui en riait de joie, émerveillé.

" 'ma'an!"

" Oh James vient voir! Harry essaie de parler!" s'extasia la jeune femme devant les balbutiements de son rejeton.

Répondant à son appel, James sortit aussitôt de la maison, ses cheveux en batailles ne valaient pas mieux que ceux de son fils tout aussi indomptables. Il rejoignit sa femme en quelques rapides enjambées, et se pencha sur Harry.

"C'est vrai ce que dit maman, Harry?" demanda James. "Tu montres à papa ce que tu sais faire?"

Ses yeux pétillaient de malice, lui aussi respirait la joie de vivre. C'était une petite famille comblée. Harry se tourna vers son papa, et son sourire disparut aussitôt. Ses lèvres se mirent à trembler alors que ses yeux se remplirent d'eau. Puis sans aucunes raisons il se mit à pleurer à chaudes larmes, visiblement bouleversé. Ses petits bras agrippèrent le cou de sa maman et une frimousse mouillée de larmes s'enfouit au creux de son cou. Aucunes paroles réconfortantes de sa mère ou de son père ne parvint à calmer ses pleurs. Quand ses larmes se tarirent enfin, James ébouriffa affectueusement sa chevelure brune.

"Et bien mon ange, qu'est-ce qui t'arrives?"

Mais le petit Harry ne tourna pas les yeux vers James, s'accrochant de toutes ses forces à sa maman. C'est alors qu'un sifflement retentit dans l'air. James s'écroula dans un bruit mat sur le sol. Une flèche dépassant de son dos. Mort.

¤

Un rayon de lumière vint chatouiller son nez, le faisant grommeler dans son sommeil. Refusant de quitter le refuge rassurant des bras de Morphée, Harry se recroquevilla, dos à la lucarne haute qui éclairait sa cellule. Il ramena sa fine couverture un peu plus sur lui.

Harry était un petit garçon de sept ans. A première vue, rien ne le différenciait des autres petits garçons de son âge, hormis peut-être sa taille plus frêle que la normale. Sa bouille endormie émergea de sous le drap. Il se cachait toujours sous le drap la nuit pour que le monstre de sous le lit ne le trouve pas. Et le garçonnet repoussa draps et couvertures s'asseyant sur son petit lit. Encore à moitié endormi, il se frotta machinalement les yeux de son poing fermé en baillant.

Puis il sauta sur ses pieds, la fraîcheur du plancher achevant de le réveiller. Harry d'aussi loin qu'il pouvait se souvenir, habitait avec les moines dans le monastère. Il n'était jamais sortit et ne savait rien de ses parents. Mais avait-il eut un jour des parents?
Chassant de ses yeux verts les dernières traces de fatigues, il ôta sa tunique de lin pour enfiler rapidement la robe de bure marron, comme toutes celles que portaient les autres moines. Ils n'aimaient pas qu'on paraisse au lit, et il devait se lever à l'aube tous les matins pour les rejoindre dans la grande salle pour prendre son petit déjeuner en compagnie des autres frères. Mais d'abord il devait se débarbouiller la figure. Harry s'approcha toujours pieds nus de la petite table, près du mur opposé à son lit où était posé un petit baquet d'eau. Il y plongea ses petites mains pour s'asperger le visage. Puis, sans perdre une seconde de plus, alors que la cloche retentissait pour appeler les retardataires au réfectoire, Harry ouvrit la porte de sa petite cellule et se précipita dans le couloir. Sa tunique un peu grande pour lui, volait alors que ses petits pieds martelaient le sol glacé. Il allait arriver en retard! Il passa, moitié courant moitié glissant, dans le long corridor ouvert à l'extérieur, qui menait à la grande salle. Frère Nicholas l'attendait à la porte, et la referma derrière lui, avec un sourire amusé.

" Tu as encore faillis être en retard, Harry."

" J'me suis pas réveillé." expliqua le brun en s'avançant entre les grandes tables où étaient attablés une soixantaine de moines tous beaucoup plus âgés que lui.

Il s'assit au bout d'une table, se hissant sur le banc pour atteindre son petit bol de grumeaux qui l'attendait. Il n'aimait pas beaucoup ça, c'était tout blanc et pâteux, visqueux aussi, ça manquait de goût mais mettre du sucre dessus reviendrait à faire un pêcher de gourmandise, et on le punirait pour ça. Alors Harry mangeait sagement son bol, en entier pour ne pas faire de gaspillage, et en retenant de son mieux ses grimaces. Pis, s'il ne mangeait pas maintenant, il aurait faim. Les moines suivaient un régime très strict faisant qu'ils ne mangeaient pas le midi. Plongeant sa grossière cuillère de bois dans son bol, Harry balançait ses jambes sous la table, ne se souciant pas de l'indifférence dont les autres moines faisaient preuve à son égard. Il avait l'habitude, puis ce n'était pas comme s'ils ne l'aimaient pas. Ils ne parlaient pas beaucoup, c'est tout. Il finit son bol de grumeaux inconscient des murmures de conversations des moines tout autour de lui.

Une main surgit de derrière lui, tenant un petit pichet, et versa quelques gouttes de lait dans son bol. Un grand sourire étira les lèvres de l'enfant qui leva la tête vers son bienfaiteur qui n'était que frère Alexandre. Il était toujours gentil avec lui, frère Alexandre, il l'aimait beaucoup, beaucoup, beaucoup!

"Merciiiii!" Il sourit à nouveau dévoilant des quenottes blanches parfaitement alignées.

Il n'avait pas souvent l'occasion de boire du lait même s'il adorait ça. Le monastère était très reculé, et l'accès encore plus difficile. Les moines avaient bien quelques chèvres mais ils se servaient de leur lait pour faire des fromages, et les vaches ne supportaient pas le climat aride.

Frère Alexandre l'aimait bien. Harry ne le savait certainement pas, mais le vieil homme fondait pour ce petit bonhomme qui éclairait les couloirs poussiéreux du monastère par sa simple présence. Il lui ébouriffa les cheveux le faisant grimacer. Il avait horreur de ça, mais en même temps il aimait bien.

"Allez bois-le avant que l'abbé ne l'apprenne." lui conseilla-t-il gentiment en retournant en cuisine où était sa place. Un banquet était prévu le soir même, car ils recevaient du monde.

Harry hocha vigoureusement la tête, secouant ses mèches brunes, et plongea son nez dans le bol. Il ne releva la tête qu'une fois son bol finit, et de larges moustaches blanches avaient pris place autour de ses lèvres.

Huuuum, le lait était encore chaud, frère Alexandre venait sûrement de traire les chèvres. Il s'essuya les lèvres en tirant un bout de langue gourmande. Bien sûr qu'il ne fallait pas le dire à l'abbé. Il n'aimait pas l'abbé. Autant que lui pouvait détester quelqu'un ce qui n'était pas beaucoup, car Harry aimait tout le monde. Ce n'était pas bien de ne pas aimer les gens. Mais l'abbé lui faisait peur, il n'était pas très gentil. Et puis l'homme le punissait toujours lorsqu'il faisait des erreurs ou des bêtises. Le garçonnet frissonna. Il n'aimait pas les punitions, elles faisaient mal, il ne pouvait plus se coucher sur le dos pendant plusieurs nuits après. Alors il n'arrivait plus à s'endormir.
Quelques pas plus loin, le moine Alexandre observait son petit protéger, du pas de la porte menant aux cuisines. Comme mut pas un étrange pressentiment, Harry tourna la tête, et lui sourit émerveillé, il sauta sur ses jambes et courut vers lui. Ignorant les regards curieux, et parfois outrés par son manque de tenue que lui portèrent certains moines.

"Frère Alexandre, frère Alexandre!" l'appela-t-il soudain surexcité. "Il va neiger ce soir!" annonça-t-il avec un grand sourire.

La neige était un sujet qui le mettait en fête. Et il aurait pu continuer longtemps, si le moine ne l'avait pas gentiment interrompu. " Tu sais quoi bonhomme, moi aussi je peux voir l'avenir."

"Oh c'est vrai?"

"Oui, même que tu ferais mieux de te dépêcher d'aller voir l'abbé pour ta leçon, avant d'être en retard."

Il le regarda avec tendresse détaler en courant, effrayé rien qu'à l'idée d'arriver en retard au bureau de l'abbé.

Ce garçon était un ange, songea-t-il en rentrant dans sa cuisine, et un vrai don du ciel. Dommage que ses capacités extraordinaires soient utilisées ainsi. Il soupira.

Depuis qu'il était arrivé au monastère, des invités plus prestigieux les uns que les autres faisaient leur apparition. Et à chaque visite, la caisse du monastère se remplissait un peu plus. Ils venaient tous pour voir Harry. Ce soir, on parlait d'un roi. Un certain Jedusort…

C'était l'abbé qui avait amené Harry au monastère. Quand il l'avait présenté, il l'avait fait en temps que Prophète, leur prophète… le jeune Harry avait la capacité effrayante de voir à travers les voiles du temps comme bon lui semblait. Et l'abbé se servait honteusement de ses capacités.

Alexandre, s'il était habitué aux 'bizarreries' du garçonnet n'avait jamais assisté aux prédictions sur commande qui lui étaient demandées. Mais à son avis, si le Seigneur lui avait fait un tel don ce n'était pas pour le vendre au plus offrant. Il voyait bien lui qu'Harry ne rêvait que de s'amuser comme tous les garçons de son âge et non se prêter à ces mises en scènes grotesques. Enfin, on ne lui demandait pas son avis, et il n'avait pas à le donner, juste à faire la cuisine.

¤

Vêtu de sa tunique blanche, celle que l'abbé lui demandait de porter devant chaque visiteur, Harry se tenait bien droit, tout sage. Comme on lui avait apprit. Ce n'était pas la première fois qu'on lui demandait de jouer à ce jeu. Une personne entrait, et lui posait une question, une seule. Et le but du jeu était qu'il trouve la réponse, mais attention, il fallait toujours être sérieux, sinon l'abbé se fâcherait! Et personne ne voulait fâcher l'abbé. Oh que non et surtout pas Harry! C'était fatiguant parfois de répondre aux questions, et puis ce n'était pas amusant. Et encore moins aujourd'hui, le monsieur faisait peur. Il avait des yeux rouges comme le diable! Et puis sa question était difficile, il avait du mal à se concentrer suffisamment pour y répondre. Mais un regard sévère de l'abbé le fit s'arrêter se trémousser sur sa chaise.

Assis tel un roi sur son trône, il parut regarder silencieusement son interlocuteur mais ses prunelles étaient absentes. Il ferma les yeux, concentré, puis les rouvrit posant son étrange regard émeraude trop sérieux pour son âge sur l'homme. Ce même air sérieux que l'abbé lui avait apprit à prendre pour ses prédictions et qui lui donnait plus envie de rire qu'autre chose.

Alors le prophète de sa voix claire et flûtée.
"Avant la fin du mois, la mort vous emportera pour une dernière étreinte, et vous ne pourrez rien à y faire."

A suivre...

- chasse la verte praire aux petits lapins roses tous gras et tout joyeux. Hem.-
Lia espère n'avoir provoqué aucune crise cardiaque pour cause d'une trop grande ingestion de  "Tout Meugnon La Mort en Flacon". ^-^
Lia vous informe qu'à ce jour, cette fic est presque terminée.
Lia va d'ailleurs arrêter de parler à la troisième personne pour ne pas se faire interner.
Pour votre avis sur "ce meugnon-là est-il nocif pour la santé", n'hésitez pas. ;p *sors.*