Auteuse : Chris52.

Disclaimer : Tout appartient à JK Rowling ! Quelle chanceuse, tous ces bô gars rien que pour elle ! Heureusement que grâce à ffnet, on peut les lui emprunter à notre grès, et ça, c’est génial !

Genre : YAOI (les homophobes et personnes sensibles, non rien à faire ici, donc, DEHORS ! Je vous aurais prévenu !) romance, un peu tristounet, mais bien sur avec une happy end… Et, je dois vous dire, que j’ai vraiment, vraiment hésité quant à la fin de cette fic !

Couple : toujours le même avec moi… un HP&DM ! ben que voulez-vous, quand on est fan, c’est pour la vie !

Remarque : Cette fic m’est venue subitement, alors que j’écoutais du Norah Jones. Bon, c’est vrai, c’est pas ce qu’il faut écouter quand on est déprimé, mais pour lire cette fic, je vous assure, que ça met dans l’ambiance !

JE VOUS SOUHAITE DONC A TOUS UNE BONNE LECTURE !

Tu ne me regardes pas. Tu ne me regardes jamais. Je suis comme invisible pour toi. Et ce, depuis la Grande Bataille. Tu restes avec tes amis, et tu multiplies les conquêtes. Toutes les filles de Poudlard passent dans ton lit. Et moi, je souffre en silence. Je fais semblant de te haïr. Et mon cœur se serre dès que je dois prononcer une insulte contre toi. Je voudrais tellement pouvoir te dire autre chose… Tout t’avouer ! Mais je ne peux. Je n’en ai pas le droit. Tu es hétéro. Je suis gay. Notre couple est donc impossible, et je dois t’oublier.

quelques jours après

Mon cœur est brisé à tout jamais. Ginny est venue m’annoncer toute excitée que tu te mariais. Avec Cho Chang. Oui. Aussi surprenant que cela puisse paraître ta future femme est une Serdaigle et non une Serpentarde. Je crois que je vais finir par fuir. Partir à l’autre bout du monde pour ne plus jamais entendre parler de toi. Pour enfin t’oublier totalement.

quelques mois plus tard

Hermione m’a forcé à venir à ton mariage. Elle voulait que je fasse plaisir à Cho Chang avec qui je suis resté malgré tout ami. J’aurais dût trouver une excuse pour ne pas venir. Je sais que je ne vais jamais pouvoir assisté à cette cérémonie.

Tu es magnifique dans ton costume blanc. On dirait un ange. Cho aussi est superbe dans sa robe de mariée… Je sens que mon cœur sombre de plus en plus dans le vide. Je voudrais pouvoir pleurer, mais mes larmes refusent de couler. Cho est enfin arrivée à l’autel et toi, tu lui prends la main. Je me tends. Je ne veux pas entendre les derniers mots de la cérémonie. Et je ne veux pas non plus te voir lui jurer ton amour pour l’éternité. Je me prépare à sortir de l’église, quand soudain quelqu’un se lève dans l’assistance. C’est Neville. Neville Londubat.

« ARRETEZ ! CETTE CEREMONIE STUPIDE NE DOIT PAS AVOIR LIEUE !

Et pourquoi donc Londubat, je te prie ?

Parce que tu ne l’aimes pas ! Parce que ce n’est pas avec elle que tu as envie de faire ta vie mais avec lui ! »

Et ce disant, il me pointe du doigt. Je blêmis et je vois que tu en fais autant.

« Tu divagues complètement Londubat ! t’énerves-tu. Tout le monde sait que Potter et moi, nous nous détestons. Pourquoi voudrais-tu que j’ai envie de faire ma vie avec lui ? De toute manière, tout ceci est ridicule, et j’aimerais que nous puissions continuer la cérémonie. Alors, s’il-te-plaît Londubat, rassieds-toi, ou bien si tu refuses, je vais devoir te forcer à quitter l’église sur-le-champ !

HARRY ! Ecoutes-moi, je sais que tu l’aimes, alors dis-le lui, avant qu’il ne soit trop tard, dis-le lui, avant d’être malheureux toute ta vie ! »

Un silence s’abattit dans la salle et tous les regards se posèrent sur moi. Je sens ton regard interrogateur me sonder, comme si il s’agissait d’une mauvaise blague. Je me sens agressé, et je panique. Si je te l’avoue, tu vas encore plus me détester, et je ne veux pas voir le dégoût dans ton regard… pas plus qu’il ne l’est déjà. Alors, je choisis la solution la plus simple et la plus lâche : fuir. Je sors de l’église en courant et transplane immédiatement chez moi. Je maudis Neville pour avoir deviné mes sentiments pour toi, et je me maudis aussi, pour ne pas l’avoir contredis. Désespéré, je me laisse tomber dans mon fauteuil, et fais apparaître une bouteille de vodka. C’est alors qu’une main me retire la bouteille avant que je n’ai le temps de boire une gorgée. Je lève les yeux, mécontent qu’on m’ait interrompu dans ma déprime, et je manque de m’étrangler en te reconnaissant. Tu n’as même pas pris le temps de te changer, et tu me dévisages, furieux.

« Alors, Potter ? Tu m’as fais chier toute ma scolarité, et maintenant tu viens même gâcher mon mariage ? En tout cas, félicitations, votre petit numéro à Londubat et toi a très bien marché ! Cho était furieuse et a annulé le mariage !

Qu’est-ce que tu veux que ça me fasse ? Je m’en fous que tu te maries ou non, alors rends-moi ma bouteille !

Depuis quand le survivant se soûle ?

Depuis que tu es apparu dans son champ de vision, alors, dégages, et rends-moi ma bouteille !

Hors de question, Potter. Pas avant d’avoir des explications. Londubat a décider de jouer les entremetteurs, ou quoi ?

Sincèrement, je ne sais absolument pas ce qu’il lui a pris, mais j’aimerais aussi, que tu dégages de mon appartement !

Je voudrais d’abord savoir si ce qu’il a dit était vrai ? Si tu étais vraiment amoureux de moi ?

Qu’est-ce que ça peut te faire, si je t’aimais ou non ? Tu aimes Cho, non ? Alors, pourquoi est-ce que les sentiments d’un pauvre gars comme moi, t’intéresseraient ?

Parce que qu’à la base, nous étions censés être des ennemis, non ?

Et si tu le souhaites, nous le resterons.

Ce n’est pas la réponse que je souhaite Potter.

Si ce que je te dis ne te plaît pas ? Que vas-tu me faire ? Me changer en crapaud ? Me jeter un sortilège d’oubliettes ? Me tuer ?

Rien de tout ça. Je veux juste savoir. »

Je soupirais tristement. J’avais vaillament essayer de retarder l’instant fatidique, mais je ne pouvais plus reculer. Je ne pouvais plus fuir. Alors, en baissant la tête pour ne pas voir ses yeux magnifiques refléter le dégoût, je lui avouais mes sentiments :

« Neville avait raison. Je t’aime. Je suis absolument dingue de toi depuis notre cinquième année… Je te promets, j’ai tout fais pour t’oublier, tout ! Mais, impossible… je pense sans cesse à toi, à tes yeux, à ton corps magnifique, et je rêve qu’un jour, tu me regardes autrement qu’avec dégoût et haine… Si tu ne veux plus jamais me voir après ça, je comprendrais et je… »

J’entends une porte claquer. Je lève les yeux, et vois qu’il est partit. Je me recroqueville dans mon fauteuil, et les larmes qui refusaient de couler jusqu’à présent, tombent à flots et mouillent ma chemise. Mon cœur est cette fois à tout jamais brisé.

plus tard

J’ai pleuré toute la nuit. Sans m’arrêter. Ca m’a fait un bien fou. Mais j’ai pris ma décision. Je pars. Loin. Très loin, le plus loin possible de lui. Pour ne plus le voir, ne plus l’entendre, ou ne plus entendre parler de lui. Pour l’oublier.

Mes bagages sont faits en trois coups de baguette, et je laisse un mot sur la table de la cuisine pour Hermione et Ron, sur lequel je leur explique la raison de mon départ. Je ne sais pour combien de temps je partirais loin, mais pour un certain temps, c’est sûr.

huit mois plus tard

Me voilà en Chine. J’ai d’abord visiter tous les pays de l’Europe et les Amériques, et j’ai décider d’attaquer les pays de l’est. Je suis heureux. Enfin… C’est ce que j’essaie de me faire croire. J’ai presque réussis à l’oublier.

1 ans plus tard

Enfin de retour chez moi ! Ca fait du bien. Je m’apprête à rentrer ma clé dans ma serrure, quand je me rends compte que ma porte est ouverte. Surpris, j’entre. Une délicieuse odeur de gâteau au chocolat envahit l’appartement, et un air de musique latino vient à mes oreilles… De plus en plus étonné, je m’aventure dans l’entrée. Je dépose mes bagages, et me dirige droit vers le salon. Mon appartement a changé. Il est bien plus accueillant qu’il ne l’était mais mes affaires sont restés à leur place. Seule l’ambiance n’est pas la même. Mais, une photo attire mon regard. Une photo que je n’avais encore jamais vue et qui est posée sur ma grande bibliothèque.

Et là, mon cœur s’arrête de battre : sur cette photo, drago et moi, sommes côtes à côtes, souriant à l’appareil. Je me rappelle très bien quand nous l’avions prises. C’était juste à la fin de la Grande Bataille, les journalistes avaient absolument tenus à ce que nous prenions une photo ensembles, étant deux figures importantes, de la réussite de la guerre. Pour leur faire plaisir, nous avions accepté. Mais je me demande bien ce qu’elle fait là.

C’est alors, que des bruits dans la cuisine attirent mon oreille. Je décide de savoir qui a décidé d’emménager dans MON appartement sans ma permission !

J’ouvre la porte, et là, reste stupéfait. Drago. Oui. C’est bien lui, qui est tout juste entrain de sortir un gâteau au chocolat du four. Je ne peux m’empêcher de pousser un cri de surprise. Drago sursaute. Heureusement juste après avoir posé le gâteau sur la table, mais à présent, il me regarde stupéfait. Puis, il se reprend, et me fait un sourire magnifique.

« J’ai fais un gâteau au chocolat, je sais que c’est ton préféré, c’est Hermione qui me l’a dit. Je ne pensais pas que tu arriverais aussi tôt, je ne t’attendais pas avant ce soir, mais finalement, c’est plutôt une bonne chose, on va pouvoir goûter le gâteau tout chaud !

Je… Enfin… Que fais-tu chez moi ?

Assieds-toi, d’abord ! Tu dois être épuisé, Hermione m’a dit que tu avais voyagé toute la nuit ! Tu veux un thé, pour accompagner le gâteau ?

Euh… oui… pourquoi pas ? Mais je…

Je t’expliquerais tout plus tard, c’est promis. Mais je veux d’abord que tu te reposes, ok ?

D’accord. »

Et encore sous le choc, je m’assoie, regardant Drago, le vrai, et l’unique, farfouillant dans ma cuisine à la recherche de sachets de thé, et de tasses. Finalement, au bout de quelques minutes, nous dégustons le délicieux gâteau, et le thé à la framboise, dans un silence complet. Il semble nerveux, et je me demande bien pourquoi. Cela va faire presque deux ans, que je ne l’ai pas revu, et il n’a presque pas changé. Juste, un peu grandit, son corps s’est encore plus développé, mais, il est toujours aussi superbe. Avec honte, je sens mon désir se réveiller d’un sommeil trop long. Heureusement, qu’il ne peut rien voir. Je finis la dernière miette de ma part, puis demande enfin, impatient de connaître le fin mot de l’histoire :

« Alors ? Pourquoi tout ça ?

Je… Tout d’abord, il faut que tu saches, que… que j’habites ton appartement depuis ton départ. Depuis un an, huit mois, quatre jours et… enfin bref. Je m’en veux terriblement pour avoir réagis comme je l’ai fais le soir de ta déclaration. C’était extrêmement lâche de ma part, surtout que j’attendais ce moment depuis toujours. Mais j’ai eu peur. Peur que ce soit une très très mauvaise blague. Je ne voulais pas être déçu, et quand je suis venu te voir le lendemain, j’ai compris en voyant ton appartement vide et le mot que tu avais adressé à Hermione et Ron, que j’avais fais une énorme erreur en m’enfuyant ainsi. Je venais non seulement de te faire atrocement mal, mais je venais aussi de te perdre une fois de plus, et peut-être pour toujours, puisque je ne savais pas si tu comptais rentrer un jour en Angleterre. J’ai décidé d’aller parler à Ron et Hermione, et ces deux-là, ont été géniaux. Ils m’ont parfaitement compris, et m’ont aidé à m’installer chez toi. Ils m’ont donné le double des clés que tu leur avais donné en me disant, que j’en aurais plus besoin qu’eux. J’ai emménagé chez toi, parce que j’avais décider de t’attendre. D’attendre ton retour, même si tu ne revenais jamais. Le jour où Hermione m’a annoncé, que tu avais décider de rentrer en Angleterre, j’ai été fou de joie. Et j’ai encore plus compter le nombre de jours, qui m’éloignaient encore de toi. Harry… Je t’aime aussi. Comme un dingue. Le mariage avec Cho n’était qu’une façade pour oublier ce que je croyais être un amour impossible ! Quand je l’embrassais, je m’imaginais que c’était toi… et quand je lui ai demander de l’épouser aussi… Jamais je n’aurais crû que tu puisses éprouver les mêmes sentiments à mon égard… Je suis désolé, Harry. Vraiment désolé pour tout le mal que j’ai pu te faire durant toutes ces années, et surtout il y a deux ans en voulant épouser Cho. Pardonnes-moi, s’il-te-plaît ! »

Drago avait les larmes aux yeux en me suppliant ainsi. Mon cœur battait la chamade. L’homme que j’aimais venait de me dire qu’il m’aimait autant que je l’aimais ! Je me levais alors, et me mis à genoux devant lui. Je lui essuyais d’un geste tendre les larmes qui coulaient sur ses joues, et lui dit d’une voix douce :

« Dray… Depuis tout ce temps, je n’ai jamais cessé de t’aimer… Jamais. Bien sûr que je te pardonne, puisque je ne savais pas non plus que tu éprouvais des sentiments pour moi ! Je t’aime, je t’aime tellement ! »

Drago se jeta dans mes bras, et sanglota en me disant qu’il m’aimait aussi énormément, plus que la lune, plus que le soleil, et plus que tout l’univers !

Depuis ce jour, Drago et moi, vivons ensembles, parfaitement heureux. Surtout que Drago m’a demandé de l’épouser hier soir, et j’en suis encore bouleversé ! J’ai bien évidemment accepté et je suis l’homme le plus heureux du monde et peut-être même que très bientôt nous serons papas grâce à ce cher Snape ! Finalement, je ne le déteste plus autant ce cher professeur, surtout depuis qu’il nage dans le bonheur dans les bras de Neville Londubat, il est presque plus sociable ! Presque !

The End.

Chris toute nerveuse : éè je ne sais pas ce que vous en pensez, mais je dois dire que quand je l’ai terminé, j’étais assez fière du résultat, mais en faite, avec relecture, je ne suis plus aussi contente de moi… j’aimerais donc votre avis, please ! ;