De retour avec le sieur Draco... fic' écrite en deux heures *fière*... c'est dire si c'est du grand nimp =D Disclaming : Je suis vraiment obligée de remplir ça ? ça me déprime.... NON Draco n'est pas à moi ! NON Harry non plus !... Ni les autres ! Ni les 7 bouquins ! QUE DAL ! Tout est à Madame Rowling !... Et la chanson In Joy And Sorow est au wonderfullisime groupe finlandais HIM. Rating : K+ 'cause sous entendus, comme d'hab, Promis un de ses quatres je vous fais un bon M ! =D Genre : Général... parce que je ne veux rien gacher... moi et le suspense... Paring : HP/DM Dedicace: Pour la seule, l'unique. Pour ma Manty' parce que mes meilleures idées me viennent quand je suis avec toi. L'Autre à tort. Ma muse, c'est toi. Je t'aime. /*\*/*\*/*\*/*\*/*\*/*\ La lettre est arrivée un matin. Un matin de septembre. Le deux exactement. Je prenais le petit déjeuner avec mon épouse "adorée", quand un Nesasio solomonensis est venu étaler ses plumes dans ma confiture. J'ai tout de suite su qu'il venait de Poudlard. Après avoir passé 7 ans à en voir entrer et sortir du bureau de Dumbeldore, j'aurais reconnu cette espèce entre mille. La vague de souvenirs passée, une légère inquiétude prenait place dans mon esprit: Nous n'étions que le deuxième jour de l'année. Qu'est ce que mon scorpion de fils avait déjà fait ? Mais la jeune femme en face de moi ne me laissa pas le temps de finir ma réflexion et s'empara du hibou ainsi que du parchemin. Une fois délesté et récompensé, le volatile repartit par où il était venu, nous laissant à nouveau seul, le silence pour unique conversation. Väärä(1) avait toujours la lettre en main, parcourant lentement les lignes qui la composait. Au bout de quelques secondes, trop longues à mon goût, je me raclais la gorge et mon épouse relevait enfin la tête, me dévoilant un regard un peu trop attristé pour une simple lettre de Poudlard. "Draco... mon ami... c'est... horrible..." Pour le moment, la seule chose horrible, c'est la manière dont tu m'appelle, blondasse ! "Allons bon... calmez vous ma chère. Qu'a donc fait mon Scorpius? Brutalisé quelques élèves? C'est bien normal, il doit se faire respecter. - Non, non, vous n’y êtes pas du tout. C’est bien plus… Non, je ne peux pas, lisez vous-même » Tandis qu'elle lâche un premier sanglot, je lui prend le parchemin d'un Accio et commence ma lecture en marmonnant des vulgarités sur ses pleurnicheries. L'écriture est claire, ronde, d'une belle couleur jaune d'or. La lettre est signée d'un nom qui ne m'est pas inconnu: Luna Lovegood, promue directrice de Poudlard l'an dernier. Une fois de plus, je me perds dans mes souvenirs et ce n'est qu'au bout de quelques lignes que je m'aperçois que je n'ai fait que survoler le texte. Je souris et me reconcentre, reprenant ma lecture au début. Mais rapidement, mon sourire s'efface, laissant peu à peu place à une grimace d'angoisse. Non.... c'est impossible... « Non… - Et pourtant si… j’ai bien peur que… » Mais le ton pleurnichard de Väärä donne le coup de grâce à mes derniers soupçons de calme. D'un bond, je lui coupe la parole, me lève, envoyant valser mon café, quelques tartines, et me mets à hurler comme un dément. "C’est I-M-P-O-S-S-I-B-L-E!!! Une chose pareille n'a pas pu se produire! Mon pauvre Scorpius... Mon pauvre fils... - Draco… calmez-vous, je vous en pris… - Toi la pleurnicheuse ! Je ne t’ai rien demandé ! Retourne à tes mouchoirs et laisse moi tranquille ! » Sa crise de larmes redouble et, ne supportant plus cette vision pitoyable, je transplane directement dans ma chambre. A peine réapparu que je frappe dans le mur le plus proche, étouffant mon cri de douleur dans un juron. "Put...! Tout mais pas ça! Mon Scorpy... Mon petit Scorpy... Comment cette tragédie à t'elle pu arriver ?! M'arriver à moi... A lui... Mon scorpion. La chair de ma chair... Non... NON! Je ne veux pas!... Je ne peux pas y croire... Mon fiston... Mais comment ?!... COMMENT! Salazar, qu'ai-je fait pour mériter cela ?! J'ai été ton prince durant toutes ces années! Tu ne peux pas me faire cela... pas à moi! Mon Scorpyyyy.... Pourquoi.... POURQUOI ?!" Lorsqu' enfin je m'écroule sur le sol, la pièce ressemble à un champ de bataille: Placard vidé, miroirs brisés, fauteuils retournés, cousins éventrés... et moi, au milieu de tout ça, éméché, débraillé, la main en sang, le cœur en miette et les larmes aux yeux. Soudain, je me redresse. Je sais comment cette affliction est arrivée. Je m'approche, difficilement, de mon bureau, arrive à en extraire un parchemin, une plume et de l'encre, griffonne quelques mots et siffle les premières notes de In Joy And Sorrow. Presque aussitôt, un superbe hibou blanc cocaïne se pose sur mon épaule. Tandis que j'accroche la lettre à sa patte, il frotte doucement sa tête contre mon cou, comme s'il voulait m'apaiser. Une fois près de la fenêtre, je l'approche tout près de mes lèvres et lui murmure: "Même endroit que d'habitude mon magnifique. C'est très urgent, fais aussi vite que tu peux." Un petit cri pour réponse et je le lâche. Je le regarde ensuite s'éloigner, jusqu'à ce que le soleil m'éblouisse trop pour que je puisse encore le suivre. J'attrape alors ma veste, une pincée de poudre dans un bol près de la cheminée, crache le nom de ma destination et traverse les flammes. J'atterris dans un petit appartement. Accueillant et luxueux, classe et chaleureux. Une vraie merveille. Mon... Notre paradis. Le fait d'être ici a déjà des effets sur mon humeur. Je respire mieux, tristesse et colère commençant à me quitter. Je parcours la pièce du regard et pousse un soupir de contentement, me laissant submerger par le rouge et vert qui s'y marient si bien. Puis, je jette ma veste sur le canapé et me dirige vers le bar. J'en suis à ma deuxième rasade de whisky, quand la personne que j'attendais arrive enfin. Sans lui laisser le temps de dire un mot, je pose mon verre sur la table et me précipite sur lui. "Harry! Je hurle en me jetant dans ses bras. - Draco... Draco... Qu'est ce qui se passe? J'ai eu si peur. Je suis venu aussi vite que possible. Qu'est ce qui ne va pas.... Oh! Merlin! Ta main! Tu saignes! - De... Hein?!... Ah ça... Laisse! Il y a plus important... Laisse j'ai dit! - Tu as tué ta femme? Me demande t'il alors avec un sourire radieux." Je me détache de lui et le regarde droit dans les yeux. Ce qu'il est beau quand il est heureux... Je te promets que je ferais tout pour que tu le sois toujours Harry... Mais pas tout de suite... Non, pour le moment... je l'attrape par les épaules et commence à le secouer violemment. "Mais non! Imbécile! BIEN plus important! -Baaah...jeee...sais...pppaaaas...mmmmoi!" Je le relâche, le regarde à nouveau et finit par fondre en larmes dans son cou. "Mon Scorpius est à Gryffindooooor!!!" Un silence pesant s'installe jusqu'à ce que je me sente entraîner vers le sol, toujours dans les bras d'un Harry... hilare. Je me redresse, le laissant jouer l'asticot par terre, essuie les larmes restantes sur mes joues et me retient de l'envoyer rejoindre ses parents. "POTTER !!! - Oui... mon ange... - Comment peux tu rire dans un moment pareil ?! - Mais, mon dragon... c'est toi qui me fais rire... - Je te fais rire ?! Alors que je suis en plein désespoir ?! - Draco... ce n'est pas si... - SI CA L'EST ! - ... Il y a tout de même des points positifs... Il sera avec Albus Severus et… - MAIS JE M'EN SECOUE LES NOISETTES DE TON MIOCHE ! - Drake.... Soit poli. - Je suis même sur que c'est à cause de lui tout ça! Il me l'a ensorcelé, ou séduit... ou empoisonné!... Mon pauvre petit scorpion... - Tu ne peux rien y changer... - Si! Je peux!... Je peux.... - Draco..." Cette fois ci, c'est lui qui m'attire dans ses bras. Tendrement, comme il le fait toujours. "Mon amour... tu ne crois pas qu'il serait temps que tu accepte que, quelle que soit la maison, chaque personne se vaut? Qu'elle aille chez les serpents, les blaireaux, les lions ou les aigles ? - Mais... je sais très bien tout ça, dis-je en reniflant pitoyablement, mais j'aurais tellement voulu que... mon Scorpy... - ...suive les traces de son père. C'est normal Draco. Mais dis-toi que, même si ton fils ne portera pas le vert et argent, tu auras dix mille autres raisons pour être fier de lui. - Oui... mon scorpion... oui, mon cœur, tu as raison..." Lorsque je relève la tête, Harry me sourit. De ce sourire que je voudrais voir sur ses lèvres pour toujours. Ce sourire qui justifie à lui tout seul ma procédure de divorce. Lentement, je me resserre contre lui et plaque mon front au sien. "Il y a un autre point positif à tout cela... - Et quoi donc, mon ange ? - Cette année, il y aura deux princes à Gryffindor." Et je réduit à néant l'espace entre nous, l'embrassant comme j'aurais du le faire depuis son arrivée. /*\*/*\*/*\*/*\*/*\*/*\ Quelques années plus tard... "Drake... Drake respire... lâche cette lettre... ça va aller... - Non Potter! Ça ne va pas aller! - Draco... - C'est une blague... dis moi que c'est une blague... Dis le moi! - J'ai bien peur que non mon chéri... - Potter! Ce n'est PAS possible! NOTRE fille ne peut pas...Oh mon pauvre petit ange... - Tu exagères toujours... Dis toi que cela nous donne une excuse pour adopter d'autres enfants! - Potter... - Arrête de m'appeler comme ça! - Comme tu veux... Malefoy-Potter... - Oh et puis je te laisse te calmer tout seul Malfoy ! - C'est ça! Laisse moi!... Ma pauvre petite Lysia... à Poufsouffle... Je veux mouriiiiir !" TADAM! (1) Petit délire personnel... bon, ok toute la fic est un délire mais bref.... Väärä est un mot finnois, qui signifie... "inutile". |