Titre : Anniversaire du Bélier Auteur : Zéphis Genre : … indéfini… Couple : Vous le découvrirez au fil des chapitres, au fil des anniversaires. Disclamer : … ça aurait été bien s’ils avaient été à moi… Mais ils ne le sont pas… Concept: Bon voilà, j'ai vu que certains auteurs avaient fait leurs propres anniversaires… mais toujours sur un gold, que ce soit Mû, Shaka, Milo… Ce que je m'apprête à faire, c'est 12 chapitres, entre le 27 mars 2008 et le 10 mars 2009, si tout ce passe bien. Un chapitre à chaque anniversaire d'un gold. Une histoire différente à chaque fois. Note: Postée avec deux jours de retard... pauvre Mû, je le délaisse
C’était le matin du 27 mars. Mû était heureux de se lever. Mais quelque chose le titillait. Il ne savait pas quoi. Quelque chose d’important, mais qui lui échappait. Il décida de le mettre de côté, il y penserait plus tard. Alors qu’il se levait, il découvrit un joli petit bouquet de fleur sur sa table de nuit. Il fut d’abord étonné que quelqu’un ait réussit à s’introduire dans sa chambre sans qu’il se réveille, puis s’étonna de cette attention. Qu’avait-il fait pour mériter ça ? Il ne savait pas. Il fut touché, bien que troublé. Prenant délicatement les quelques fleurs des champs, il alla vers sa cuisine, s’étirant au passage, il sortit un grand verre du placard, y mit de l’eau et y plaça les fleurs délicatement. Il posa ensuite le verre au milieu de sa table à manger. Il se prépara un thé bien chaud qu’il alla déguster au soleil à l’entrée de son temple. Il se demandait où était passé Kiki, son jeune apprenti. Depuis que le Dieu des Dieux les avait ressuscités, lui et ses frères d’arme, le jeune garçon voulait passer encore plus de temps avec lui. Mû se doutait que si Kiki arrivait à rallonger le temps pour le passer avec lui il le ferait. A moins qu’il ne soit encore partit faire une bêtise… Avec lui, c’était tout les jours le 1er avril, tous les jours le jour de son… anniversaire… Quel jour était-on ? Il savait qu’on approchait du 1er avril, le jour de l’anniversaire de son élève, puisqu’il avait déjà acheté son cadeau. Le Chevalier du Bélier se posait quand même des questions. Il finit tranquillement son thé, sans se presser outre mesure. Rentrant dans son temple, il n’eut pas le temps d’arriver au calendrier accroché dans la cuisine que deux mains virent obstruer ses yeux, le privant de lumière. Par réflexe, il toucha ces mains inconnues sans reconnaître à qui elle pouvait appartenir. - Qui est-ce ? Seul un petit rire lui répondit. Mais cela lui suffit. - Saga ? - Bien deviné. Comment as-tu su ? - Ton rire, dit Mû en enlevant les mains de sur ses yeux et en se retournant dans les bras du Chevalier des Gémeaux. J’aime tellement ton rire, je le reconnaîtrais entre mille. Saga entoura la taille du tibétain tendrement. Il lui sourit, puis posa doucement ses lèvres sur les siennes. Leurs langues s’emmêlèrent dans un doux ballet, leurs mains caressant au travers des vêtements, les faisant frissonner. Mû se dégagea tout doucement, presque à regret du baiser et de l’éreinte du Gémeaux. - Les fleurs, c’est de toi ? - Oui, je les ai cueillies avant que tu ne te réveille. - Mais… Il y a une raison ? Tu viens à peine de rentrer. - Bien sûr qu’il y a une raison, même si j’ai quand même le droit de t’offrir des fleurs quand il n’y en a pas, non ? - Oui, évidemment… Quelle raison ? Qu’est-ce que tu me cache ? - Te cacher quelque chose ? Non. Toi par contre, tu as du mal ce matin. - Pardon ? - Mû… sourit Saga. Bon anniversaire. Le Bélier se sentit bête. Très bête. Et il rougit. D’une manière si jolie aux yeux de Saga qui l’embrassa encore une fois, plus passionnément. C’était aujourd’hui son anniversaire, il avait oublié… Pourtant, il avait regardé son calendrier la veille. Mais il n’avait pas tilté. Il avait pensé aux anniversaire des autres Béliers, même celui de June, le chevalier du Caméléon, et de Shaïna, du Serpentaire, mais pas au sien. C’était bien lui ça. Il tendait à s’amélioré pourtant. La dernière fois, il avait oublié l’anniversaire de Kiki, en plus du sien… Et là… Encore. Alors que le baiser de Saga tendait à se passionner, un raclement de gorge se fit entendre à l'entrée de la cuisine. Ils se séparèrent à regret pour découvrir Kanon, le jumeaux de Saga, accoudé à la chambranle de la porte, souriant doucement. Saga le regarda, intrigué, puis sourit à son tour, mystérieusement. Mû se posa vraiment des questions. - Est-ce que je peux savoir ce qu'on me cache, encore? - Je te l'ai déjà dit, rien, dit son amant avec un grand sourire. Alors le chevalier du Bélier fronça les sourcils. Ce qui, pour Saga, était généralement mauvais signe… Kanon intervint, dans l'espoir de sauver son frère avant que Mû ne se fâche vraiment. - Excusez-moi, mais j'aurai voulu te parler Saga. Et c'est assez important. - Oh, bien sûr. Tu ne vois pas d'inconvénient à ce que je te quitte encore une fois pour mon frère alors que j'aurai voulu te garder dans mes bras? - Si, j'en vois. Mais je ne peux pas t'empêcher de parler à ton frère, je ne suis pas si égoïste. Mais reviens. Pour toute réponse, le Gémeaux l'embrassa chastement d'un baiser plein de promesses, qui fit frissonner l'atlante. Une fois les jumeaux partis, Mû alla à sa théière pour se resservir un thé, puis il passa à son salon allumer la chaîne hi-fi, qui diffusa la musique douce et apaisante à ses sens d'un cd tibétain dont il affectionnait les sons traditionnels. S'installant dans son canapé mauve pâle, il prit le livre qu'il avait commencé la veille. Camus le lui avait prêter de bonne grâce, le livre était neuf et il avait assez confiance en Mû pour savoir qu'il ne l'abîmerai pas. C'était une histoire passionnante, un labyrinthe, un secret gardé depuis 8 siècles, un voyage en Égypte… Il passa ainsi sa matinée, à moitié allongé sur son sofa, à lire un bon gros bouquin comme ça ne lui arrivait pas si souvent que ça. À une certaine heure, son ventre se rappela à son bon souvenir. C'était vrai que, comme Saga n'avait pas été là la veille au soir, il n'avait pas eut l'envie de faire la cuisine et il n'avait finalement rien mangé, à part un simple yaourt. Il reposa son livre, laissa la musique tourné, ma mettant même un peu plus forte pour qu'il puisse l'entendre dans tout l'appartement. Heureusement que ce n'était pas une musique assourdissante comme en mettait parfois Angelo quand il voulait embêter tout le Sanctuaire. Il alla donc dans sa cuisine… pour découvrir un vase magnifique contenant des fleurs toutes plus belles les unes que les autres. - Qu'est-ce que…? Il s'approcha du vase, les fleurs étaient de toutes les couleurs, il remarqua alors la nature du vase… de la glace… éternelle. Et les fleurs, on ne les trouvait pas n'importe où, les plus proches se trouvaient dans le jardin du chevalier du Poisson. Alors Camus et Aphrodite lui avaient fait un cadeau commun, dans un certain sens. Il entendit un petit rire dernière lui, il se retourna, surpris. À l'entrée de sa cuisine se trouvaient les deux chevaliers dont était issus ce cadeau. C'était Aphrodite qui riait doucement, Camus avait, lui, un petit sourire. Le Poisson commença: - Nous ne te dérangeons pas, j'espère. - Non, non, pas du tout. Merci pour le vase et les fleurs, c'est le deuxième bouquet qu'on m'offre aujourd'hui. - Oh, vraiment, qui a osé nous prendre notre idée que j'aille lui montrer ma façon de penser ?! s'exclama Aphro, d'un air pseudo coléreux. - C'est Saga, ce matin, il m'a cueillit des fleurs des champs, sourit Mû à l'attitude de son frère. - … Ah, bah si c'est lui… - Aphro, tu t'avoues vaincu? - Oui, Camus. Je ne peux rien faire contre un amant. Je lutte déjà assez avec les miens. - C'est pas tout ça, mais, bon anniversaire Mû. Pour le vase… ben je te le refile pour l'éternité. Si tu veux plus le voir, demande à Saga de l'envoyé dans une autre dimension, ce sera la seule solution, dit Camus de sa voix posée. - Merci beaucoup à tous les deux, c'est magnifique. - Ce n'est que le cadeau non officiel, c'est pour ça qu'on voulait te l'offrir maintenant. Mais on se demandait quand tu allais sortir de ton salon. - J'en suis sorti maintenant. Vous voulez boire quelque chose? - Merci, non. J'ai une bête à cornes et une bête à pinces qui se demandent ce que je fais avec Camus, et ils n'aiment pas ça. - Pareil pour moi, mon arachnide personnelle ne voit pas d'un bon œil ma collaboration avec mon voisin. Merci quand même. Les deux chevaliers le saluèrent un dernière fois avant de remonter les escaliers pour rejoindre leur temples, ou leurs amants. En partant, Aphrodite lui avait dit de prendre soin des fleurs, changer l'eau une fois par semaine suffisait, elle ne fanerai de toute façon que dans longtemps. Mû était heureux. Tous les complots qu'il surprenait, sans les entendre depuis quelques temps étaient tous en vue de ce jour. On lui préparait quelque chose peut-être. Ces messes basses entre le Verseau et le Poisson, toutes ces fois où Saga et Kanon se sont cherchés pour une raison ou pour une autre… Tellement que ça en paraissait suspect par rapport à d'habitude! Qu'est-ce que tout ça cachait? Bien que ce le demandant, Mû ne chercha pas plus loin et attendit que cela vienne. Et cela vint. Le soir venu, alors qu'il n'avait pu voir qu'en coup de vent son amant, le temps d'un baiser juste assez prolongé pour les frustrer tous les deux, Aldébaran, son voisin de temple vint le chercher. Pourquoi? Où? Il ne lui donna pas les réponses. - Tu dois bien te douter du pourquoi, amigo. Mais je ne peux te dire où, je peux juste te dire qu'on va se taper toutes les marches, tous les temples du Sanctuaire, dit le brésilien, amicalement. - Tu m'avance grandement, Aldé, merci…, rétorqua doucement Mû, mi-figue mi-raisin. Le Taureau haussa les épaules d'excuse. Au temple des Gémeaux, il eu la surprise de voir son beau-frère, Kanon, tenant dans sa main une enveloppe de couleur rouge sang. Il la lui tendit en lui demandant de ne l'ouvrir que là-haut, au treizième temple, ce que Mû accepta, malgré son appréhension. Chez le Cancer, personne, mais il remarqua la touche déco d'Aphrodite, car des fleurs embaumaient toute la salle. En fait, à part Aldébaran et Kanon, il ne rencontra aucun de ses collègues chevaliers d'or. Arrivés au sommet des escaliers, au treizième temple, celui du Grand Pope d'Athéna, il fut étonné qu'il y fit si sombre. C'était pourtant là qu'il faisait généralement le plus clair par tous les temps, même la nuit... - Tu peux maintenant ouvrir l'enveloppe que je t'ai donnée tout à l'heure, lui dit Kanon, sa voix portant loin dans l'obscurité du hall de temple. - Et qu'y a-t-il dedans? - Tu crois vraiment que je vais te le dire, petit mouton? Mû tiqua, il n'y avait que Saga pour l'appeler comme ça sans qu'il ne se prenne un malheureux coup partit tout seul. D'ailleurs, la main de Mû échappa à son contrôle et vint frapper l'épaule du Dragon des Mers. Ensuite, le Bélier ouvrit doucement l'enveloppe, pour ne pas la déchirer. À l'intérieur, une simple feuille de papier blanc, sur lequel était écrit d'une écriture fine: "Là où se trouve la source de toute vie, tu trouvera la prochaine." Les sourcils de Mû se levèrent tous deux. Qu'est-ce que c'était que ça? Il avait reconnu l'écriture de Saga, mais il n'arrivait pas à comprendre ce qu'il essayait de lui dire. - La source de toute vie? Qu'est-ce qu'il raconte? Kanon, dis-moi, ton frère est-il devenu fou? - Pas que je sache. Mais si je peux te donner un conseil, si tu ne veux pas que je tome d'inanition, tu ferais mieux de te dépêcher de trouver. - Tomber d'ina… Kanon? Tu as faim? ! - Ben, oui, tiens! J'ai presque rien mangé ce midi juste pour tes beaux yeux! - Merci Kanon. - De quoi? - Sais-tu où est la prochaine lettre? - Pas le moins du monde, répondit son beau-frère, innocemment. - Au fait… tu as vu Aldé? Kanon ne pris pas la peine de regarde autour de lui. Il savait qu'Aldébaran était parti rejoindre les autres. Lui-même savait où ils étaient tous, mais il ne dirait rien jusqu'à la fin du jeu. Mais bon dieu, qu'est-ce qu'il avait faim, justement. N'attendant pas vraiment de réponse de la part du général des mers, Mû se dirigea d'un bon pas vers la cuisine. Et il était tombé juste. Là, sur la table, une autre enveloppe, orange cette fois. Il la prit, l'ouvrit. Là encore, un papier blanc, et la même écriture fine: " Trouve le lieu de soulagement intérieur Popale et tu trouvera la troisième." - Mh? Quoi, pardon? Qu'est-ce que tu entends pas "lieu de soulagement intérieur"? Bon… dirigeons-nous vers… vers où d'abord? … - C'est toi qui décide, moi, je pourrais m'en aller, mais j'ai l'obligation de te surveiller. - Je vois. Tu ne m'es donc d'aucune utilité… Pour toute réponse, le ventre de Kanon se manifesta. Son propriétaire fit une moue d'excuse. Les réflexions de Mû l'amenèrent à plusieurs endroit plausibles. Il savait que son maître aimait se détendre dans les thermes, mais aussi dans sa chambre. Par pur esprit de contradiction, il décida d'aller vers les appartements privés de Shion, où il n'était presque jamais entré, pour ne pas dire jamais. Avec respect, il entra dans la première pièce des appartements privés de l'ancien Bélier. Un petit, mais minuscule salon s'ouvrit devant lui. Deux petits fauteuils, une chaîne stéréo pareil à la sienne, une plante d'intérieur; simple, tranquille. Donc, où son maître peut se soulager? Il n'y a rien sur la petite table, ni sur les fauteuils… Laquelle des deux portes allaient-ils prendre…? Mû opta pour celle de droite. Alors qu'il entrait dans ce qui lui apparût comme une chambre, Kanon resta à l'entrée de la première pièce. Le lit deux places était fait, les rideaux tirés tamisaient doucement la lumière du soleil couchant. Mais quelque chose dérangea l'Atlante. Ce n'étaient pas tant les vêtements sur la chaise, c'était le fait qu'ils… n'appartenaient pas à son maître! Qui? À qui appartenaient ces affaires? Mû fronça les sourcils mais ne fit aucun commentaire. Il s'expliquerai avec Shion une autre fois. Il vérifia qu'il n'y avait aucune lettre cachée, malgré son sentiment de jouer les voyeurs, et il sorti de la pièce pour prendre la deuxième porte. En repassant dans le petit salon, il fit un signe de dénégation à Kanon, toujours sur le pas de la porte. Dans la seconde pièce… une salle de bain! Avec une douche, une baignoire, un lavabo et un… cabinet de toilette. Refermé. Sur lequel trônait une jolie petite enveloppe jaune. Il la prit et ressortit, la montrant fièrement à son beau-frère. Hors des appartements du Pope, il ouvrit l'enveloppe. Sur le papier blanc, encore une fois, une autre étrange phrase. "Décide-toi. La suivante passe en jugement". Il n'eut pas à réfléchir de trop, il se dirigea directement vers la salle du trône. Sur le trône doré, une lettre verte. Sur le papier blanc qu'elle contenait: "Viens dormir entre mes murs, comme avant…". Réfléchissant, il pensa à la chambre qu'il avait occupé quand il était apprenti. Bingo. Pile sur son ancien lit, une jolie enveloppe cyan. "Rends-toi là où les discussions philosophiques y sont cultivés." Mû en resta bouche bée. Mais c'était quoi cette énigme? La cuisine? Déjà faite. Le lit? Rien. La salle de bain? Impossible. La bibliothèque? Où était-elle, celle-là? Et si… Dans le même esprit que la précédente, il repensa à son apprentissage. Dans quelle pièce discutait-il avec son maître? - Oh… bien sûr. Pourquoi n'y ai-je pas pensé plus tôt? - Alors, c'est où? - Les jardins! Avec mon maître, on discutait beaucoup sur un banc très précis dans les jardins du palais. Je suis sûr que la prochaine enveloppe est là-bas. - Je te suis. C'est pratique, tu me fais visiter en même temps. - J'aurai deux mots à dire à l'organisateur… Kanon ri de bon cœur, son frère allait passer un mauvais quart d'heure, il le sentait. Dans l'immense jardin, sur un banc en pierre grise derrière la salle à manger réservée aux occasions spéciales, l'enveloppe était de couleur indigo. "Parce qu'un esprit sin dans un corps sain c'est bien, parce qu'un esprit sain dans un corps propre, c'est mieux". Mû repartit vers l'intérieur du palais dans un éclat de rire cristallin. Il ne vit pas les ombres mouvantes dans la salle à manger auxquelles Kanon adressa un clin d'oeil complice. Arrivé aux thermes, il chercha un peu partout, il regarda même au fond de l'eau, mais ne vit rien. Fronçant encore une fois les sourcils, il observa la pièce. Il avait regarder dans les vestiaires, dans tous les recoins dudit vestiaire, dans les cavités autours des bassins, dans les deux bassins même… Son regard se posa sur le petit plongeoir. Puis sur le grand plongeoir. Il se prit la tête dans les main et entreprit de monté en haut de l'immense planche. Où se trouvait effectivement une nouvelle enveloppe, de couleur violette. Il s'assit sur le bord du plongeoir, en haut, du côté de l'échelle pour ouvrir cette enveloppe, qu'il espérait être la dernière. Après tout, il avait eut les sept couleurs de l'arc-en-ciel… [1] "Quel autre lieu pour célébrer la famille? " La famille? Célébrer? Où n'était-il pas aller? Le lieu de célébration de la famille… Ça lui disait vaguement quelque chose… Shion avait un adage par rapport à ça… Tout à ses réflexions, il fut interrompu par les gargouillements intempestifs du ventre criant famine de Kanon. Et une conversation lui revint. - Sais-tu dans quel pièce d'une maison on peut fêter la famille? - Euh… Dans les jardins? Comme on est là. - Non, pas le jardin. Une pièce à l'intérieur. - La cuisine? - Non plus, quoique pour certaine famille ça puisse l'être. - C'est en rapport avec la cuisine? - Oui, ça l'est. - Euh… la cuisine… La salle à manger! - C'est ça. - Pourquoi? - Parce que dans la salle à manger, et bien, on mange, entourés de toute la famille, on est heureux généralement d'un simple repas entre membre d'une même famille. Sans angoisses, sans colère, sans tristesse. Enfin, ce n'est que mon point de vue. Mais pour moi, la pièce la plus importante d'une maison, quelque soit sa grandeur; c'est la pièce où l'on mange. Alors Mû dit à Kanon: - Allez, viens on va manger. En famille. Le Dragon des Mers lui fit un grand sourire et lui suivit de bon cœur jusqu'à l'immense salle à manger du palais. Avant de l'ouvrir, il vérifia s'il n'entendait pas quelque son à l'intérieur de la pièce. Mais rien. Soit il s'était trompé, soit ils se taisaient vraiment tous, fait exceptionnel quand on savait que le Sanctuaire n'était jamais totalement endormis. Alors il ouvrit en grand les deux portes de l'entrée principale de la salle à manger du palais. À l'intérieur, tout était noir. Les lumières étaient éteintes et les rideaux tirés ne laissaient filtré aucune lumière extérieur, de toute façon, c'était la nuit maintenant. Leur petit jeu avait duré une bonne heure, Mû n'en pouvait plus. Qu'est-ce qui allait lui tomber sur le coin de la figure maintenant? C'est alors que la lumière fusa. Mû se protégea un instant les yeux puis il vit. Ils étaient tous là. Même Shaka qui devait être en Inde. Même Dokho qu'on croyait en Chine. Même les bronzes. Et Kiki, qu'il n'avait pas vu de la journée, lui faisait un grand sourire assis sur la table, qui avait été poussée au plus près d'un des murs. À ce moment-là, une vingtaine de voix crièrent en même temps : "JOYEUX ANNIVERSAIRE MÛ !!!" Et lui ne dit rien. Il ne trouva rien à dire. Une gigantesque banderole était accrochée par ses deux bouts au plafond, avec marquer : "Heureux anniversaire" en gros, la longue table à manger soutenait des monstres de plats, tous ayant l'air meilleurs que les autres, des confettis étaient étalés sur le sol, dont il maquait le tapis en laine de lamas du Tibet, et d'autre voletait tout autour d'eux, une chaîne hi-fi trônait au fond. Tout ce qu'il fallait pour faire la fête. Quand Saga voulut embrasser son amant d'un baiser langoureux dont il avait le secret pour faire fondre son petit mouton, il reçut en échange un mordillement de la part du Bélier. Le gardien du troisième temple le regarda, surpris, puis compris à la moue boudeuse de Mû. Il rigola doucement et l'embrassa cette fois pour de bon. - Qui a eut cette idée de chasse au trésors? Demanda Mû à son gémeaux. - Moi et Shion. - On dit Shion et moi quand on est pas égocentrique… - Pardon, mon petit mouton. Shion et moi. Sais-tu qui a trouvé l'emplacement de la seconde lettre, celle de la cuisine? - À vu de nez… non. Mais en réfléchissant, ce que j'ai quand même pas mal fait pendant un certain temps avant de vous trouver… je dirai Kanon. - Et bien figure toi que… oui! - Mais ton frère est un ventre. Ou alors, il le faisait exprès. Sauf pour venir ici. Le grondement de son ventre était tout sauf faux. - Ah ça, je le reconnais bien. Mais il faut dire que ça faisait un moment qu'il n'avait pas été rassasié… En disant ces mots, Saga regarda dans le coin où son frère s'était réfugié pour embrassé Shaka comme il rêvait de le faire depuis qu'il était reparti en Inde, il y a un mois. Étonnamment, leur couple fonctionnait plutôt bien. Tout comme celui que Mû formait avec Saga, malgré leur différence d'âge. Aldébaran, qui était préposé à la musique, annonça les slow. Plusieurs personnes s'écartèrent de la piste de danse, mais Mû y entraîna le Gémeau, et il vit Shaka faire la même chose avec le jumeau de son amant. Milo et Camus étaient également de la partie. Hyoga et Shun discutaient tranquillement sur le côté, après s'être déchaînés sur la piste, sous l'œil vigilant d'Ikki. D'ailleurs, Mû se demandait ce qu'il y avait entre ces trois-là… Un méli-mélo de sentiments inextricables pour le moment… Bah, le temps les démêlera. C'est un Saori rieuse qui dansait avec un Seiya moitié sérieux moitié mort de rire. Aphrodite essayait de convaincre l'un de ses amants à venir danser, mais aucun des deux n'acceptait. Ce trio avait fait des émules, mais ils s'y étaient habitués, au Sanctuaire. Pour l'instant, Mû était en train de danser avec Saga, la tête sur son épaule, écoutant les battements de son cœur, réguliers, sécurisant, et entendant les murmures de mots d'amour que déversait doucement le Gémeaux dans son oreille… presque comme quand ils faisaient l'amour, enfin, après. Alors vint le moment des cadeaux. C'est un Mû joyeux comme un enfant qui reçu par exemple, de la part d'Aldé, Aioros et Aiolia une dizaine de livres; Shaka lui avait ramené des thés extrêmement rares fabriqué artisanalement en Inde; Dokho et Shion renouvelaient par leur cadeau sa collection de cd tibétain avec quatre nouveaux disques; Milo, Angelo, Shura et Aphrodite lui avaient offert des draps mauves s'accordant à merveille avec ses cheveux et ses yeux, et sur le dessus du paquet, un vrai martinet. Milo avait cru bon de rajouté: "C'est pour quand Saga sera pas sage… ou l'inverse." Ce qui lui avait valu une tape derrière la tête de la part de Camus. Le Verseau, lui, avec Hyoga et Isaak, qui n'avait pu venir, avaient fait une magnifique statuette de cristal pur en forme de bélier sur le point de charger, Mû en avait été ému au larme et s'était réfugié quelques secondes dans les bras de Saga. Celui-ci n'avait pas de cadeau, ou plutôt, le cadeau, choisi avec Kanon, serai déballé en privé à la fin de la soirée… ça voulait tout dire. Aphrodite, lui, mise à part sa participation avec celui de bêtes à cornes et à pinces, avait un cadeau qui l'attendait devant le temple du Bélier. Tout devant. Mais il ne dit rien de plus, malgré les assertions du Bélier. [2] Autant dire que Mû, chevalier d'or du Bélier de son état, gardien du premier temple du Sanctuaire d'Athéna était au comble du bonheur. Il eut d'ailleurs du mal à remercier tout le monde sans verser la moindre larme, mais il y arriva. Les danses reprirent, le buffet se vida, les bouteilles aussi. La soirée se fini sans anicroche, sans heurt. Les chevaliers rentrèrent dans leur temple ou dans celui de leur amant, c'était selon. Mû et Saga eurent le courage de descendre jusqu'au premier temple, car Mû voulait voir le cadeau d'Aphrodite. Et là il se permis de pleurer de joie. Le dernier gardien avait totalement refait le parterre de fleurs du premier temple, avec des fleurs très rares, mais résistantes, de somptueuses plantes. Et entre les couleurs des fleurs et le vert des plantes autours, se détachaient un mouton! Au travers de ses larmes, Mû riait. Saga le ramena dans la chambre pour lui donner son cadeau à lui. Dans le même genre d'esprit que celui de Milo, il découvrit des menottes argentée, avec la clef gravée d'un S d'un côté et d'un M de l'autre. Et Mû eut un sourire torve, sadique, lubrique, pervers… en imaginant Saga à sa merci, les poignets attachés au barreau du lit, puis en s'imaginant lui-même dans la même position. L'Atlante remercia son amant d'un baiser langoureux d'où transparaît son désir. Et Mû vit ses fantasmes devenir réalité dans la nuit. Anniversaire n°1 terminé! Le prochain, le 8 mai, pour l'anniversaire d'Aldébaran, si ça vous a plut. (J'espère que je reviendrai avant avec mes Scènes ou ma fic à chapitre… T-t-t-t. Je ne vous dit rien d'autre XD mais de toute façon, vous vous en fichez.) [1] Et non pas de l'alphabet comme je l'avais marqué au début… XD [2] Vous avez pu remarquer la concision de mes exemples…Pourquoi j'ai l'impression que vous aller avoir l'impression que c'est parce que j'avais pas d'autres idées…? Vous vous attendiez à un lemon peut-être… et bien, pas pour le moment. Je le ferai peut-être pour l'anniversaire de Milo, mais c'est encore en discussion avec moi-même. Pour d'autre, avant… je ne sais pas. Bref. Merci beaucoup de m'avoir lue. Puis-je espérer une review? |