Auteur : Djehra Keurjani Genre : Original Thème : Mani Disclaimer : Mani n’est pas à moi, mais je l’ai emprunté pour un certain laps de temps. J’espère que cette histoire lui plaira autant qu’à moi, et je l’espère, à vous ! Fanny, Artoung, Sky, Maddy et toutes les autres admins du site s’appartiennent respectivement, et j’ai essayé de ne pas les dénaturer trop ! Voilà, ceci est pour Mani et pour le concours… ! Enjoy ! Bienvenue dans la ManiSphère Les premières lueurs du jour traversaient les rideaux pourpres timidement, comme sachant déjà qu’elles n’étaient pas les bienvenues dans cette pièce. Petit à petit, l’obscurité laissa place au jour, illuminant la pièce, en dévoilant le mobilier sous la lumière pâle, un bureau encombré, deux étagères pleines à craquer et un peu poussiéreuses, un tapis aux tons africains, un fauteuil confortable, une table de chevet, un morceau de drap rouge basque… Et malheureusement, dans la foulée, la lumière frappa le visage du propriétaire de la chambre. Ce dernier grogna et se tourna sur le côté, il était bien trop tôt pour se réveiller ! Mais le soleil n’était pas de cet avis, et diffusait sa lumière en continu, toujours un peu plus forte, plus brillante, forçant le dormeur à se réfugier sous ses couvertures pour lui échapper. Cependant quand la chaleur monta en plus de la lumière, il ne put plus se cacher et émergea de l’îlot de réconfort qu’était son lit, les yeux embués de sommeil, les cheveux emmêlés et étouffant un bâillement. Après avoir pesté contre ce « foutu soleil foutument obstiné à foutre le sommeil des honnêtes gens en l’air avec sa foutue lumière foutument forte à une heure foutument trop tôt » et s’être étiré paresseusement, comme un chat, il sortit enfin de son lit et employa le reste de son énergie à sortir de la chambre pour se diriger vers la cuisine et se préparer un café bien fort, comme tous les matins. Le café avalé, avec deux sucres et des tartines de Nutella, et un coup d’œil jeté à l’horloge murale indiquant 8h37, l’ancien dormeur se décida à prendre une petite douche pour se revigorer et ensuite à s’habiller, revêtant une tunique rougeoyante, l’habituelle, avec ces broderies orangées claires et ces fils brillants, une œuvre d’art pour quelqu’un qui le méritait, imitant un style du moyen-âge avec ses longues manches traînantes et la ceinture qui en retenait la taille, mais c’était bien normal, vu celui qui la portait. La tunique enfilée, il enfonça légèrement le chapeau assorti sur sa tête, vérifia que sa coiffure et son bouc étaient bien comme il faut, puis il soupira et passa dans une pièce adjacente. C’était une vaste pièce, aux murs blancs, recouverts d’écrans gigantesques, avec des images, des textes, des chiffres, statistiques, probabilités, idées, de tout. Sur le mur de droite, il n’y avait que des écrans de taille moyenne, tous séparés, et indiquant quelque chose de différent. Ou plutôt, d’ailleurs, quelqu’un, dont le nom était écrit en dessous. La salle étant équipée de la plus haute technologie jamais connue au monde, l’homme drôlement habillé n’avait qu’à parler pour que tous ceux reliés à ces écrans l’entendent, et le voient. -Bonjour à tous ! Quoi de neuf ce matin ? Artoung : Cinq nouvelles fics et 10 nouveaux chapitres ajoutés ! -Et le quota d’imaginaire ? Sky : En légère croissance… Une augmentation de 1,2%. -Super ! Quoi d’autre ? Maddy : Il y a un large déficit de reviews par rapport aux chapitres publiés. C’est effrayant et cela ne cesse de s’agrandir ! -… Quel est le quota de motivation ? Fanny : Ca n’va pas te plaire Mani… En baisse de 9%. Mani, puisqu’il s’agissait bien de lui, afficha une mine sombre à l’entente de ces résultats qui n’étaient pas du tout en phase avec la réussite réelle de son projet. Il réfléchissait à ce qu’il pourrait faire pour en relever le niveau, car toute baisse ne devait jamais être continue, il devait toujours y avoir une remontée immédiate ou le projet finirait par tomber à l’eau. Il réfléchissait à toute vitesse pour essayer de trouver une solution. -De quand date le dernier concours ? Artoung : Du Nouvel An. -Bon alors il suffit d’en organiser un nouveau. Le thème sera les blagues, puisque le mois d’Avril se profile ! Maddy : Ok, mais quelle récompense ? Le stock de marque-pages s’épuise, les bonbons, on a déjà fait, pas de super livre de Jk Rowling à portée d’achat… Après il ne faudrait pas non plus froisser les goûts de celui ou celle qui gagnera… -… Un cadeau surprise alors. On verra bien en lisant et en élisant ! C’est ok ? Fanny : J’y mets la news de suite ! Mani soupira et consulta sa montre. 10h. Déjà ? Il devait se dépêcher, car il avait une réunion de hauts mages ce matin. -Bon, je dois vous laisser. Tous : Pas de problèmes Mani ! On gère ! Le mage sortit de sa pièce et dans un bruissement de tissus, parcourut son grand appartement pour revenir dans sa chambre. Une missive l’y attendait, sous forme de parchemin roulé flottant dans l’air. Impassible, il l’attrapa et l’ouvrit, se doutant qu’il s’agissait là du motif exact de sa convocation devant les hauts mages. Et il avait raison, car il y était spécifié qu’il devrait apporter un échantillon ou faire une démonstration de son projet. D’un geste de la main, Mani prit les parchemins qui l’intéressaient et d’une incantation inaudible, disparut de l’appartement pour se rendre dans le monde Magique. Le monde Magique était en réalité une dimension parallèle superposée au monde des humains normaux, mais accessible seulement aux mages. C’était d’ailleurs bien loin des idées préconçues de repères glauques de sorcières penchées sur leurs chaudrons, avec un stock de crapauds et de rats ! Le monde magique était divisé en cinq parties régies par des Seigneurs Mages, qui y avaient tous les droits. Kelewan, régie par Dame Mara, Midkemia, régie par Sir Kulgan, Nasceu, régie par Sir Amadeo, Duschés, régie par Sir Fitz et Zelandon, régie par Dame Ayla. Dans ce monde, ceux qui se trouvaient en bas de l’échelle étaient les apprentis sorciers, suivis par les sorciers, les icônes, puis les apprentis mages, les mages, les incarnats et les hauts mages. Les premiers avaient les basses besognes et travaillaient énormément. Les derniers étaient les Seigneurs et dirigeaient le Monde Magique. Seules l’étude assidue et la pratique intensive permettaient de changer de statut, et la société Magique était sans cesse en mouvement pour cette raison. Mani quant à lui était d’origine très modeste, issu de Nasceu, et peu de gens de souviennent encore de lui tel qu’il était au début. En effet, ses efforts lui avaient permis une ascension rapide et plus personne ne se souvenait ni de son vrai nom ni de son prénom, et ce depuis qu’il avait été un icône. Ayant créé une formule de simplification pour les voyages entre les deux dimensions et en ayant prouvé l’accessibilité à tous, il était devenu un icône, et il avait cette année là résolu le problème de la transparence des mondes et de superposition des territoires entre les humains, les mages et la dimension des créatures. Pour cet exploit, on l’avait nommé Le Magnifique, et le temps passant, on finit par uniquement se souvenir de l’appellation. Il était peu à peu devenu Mani le Magnifique, plus rapide à interpeller. Cette fois-ci, il voulait passer Incarnat, et pour cela, devait présenter un projet qu’il considérait comme révolutionnaire. Mais encore fallait-il que tout cela marche. Le Mage inspira profondément. Arrivé au centre de la salle prévue à cet effet, il rajusta correctement sa tunique rouge, son chapeau pointu, s’éclaircit la gorge, secoua un peu ses cheveux d’un brun clair, presque châtain foncé, bouclés et soupira. Il n’aimait pas comparaître ainsi devant une sorte de jury, mais c’était bien nécessaire parfois. Une jeune Mage s’approcha de lui, le tirant de sa réflexion. -Mage Mani ? -Oui, c’est moi ? -Les Hauts-Mages vous attendent avec impatience. Si vous voulez bien me suivre… ? Il hocha la tête et la suivit à travers quelques couloirs, en un bruissement de tissus à cause de ses vêtements trop longs mais tellement seyants. Il promena son regard sur les murs, bien que les connaissant déjà. Ici, un tableau en relief de Merlin parmi les elfes de Brocéliande, là une statue représentant le Dragon Pourpre, la légende magique les plus anciennes, une peinture d’Atlantis, l’Antique Cité des Mages. Nombre de tapisseries retraçant les hauts faits historiques du monde Magique, et il fut très surpris, mais très agréablement, cela allait de soi, de voir une tapisserie dans les tons de coucher de soleil le représentant avec derrière le palais de Nasceu, une licorne appuyant son museau contre son épaule, un petit garçon tirant sa tunique, entouré de runes magiques. Pas de signature mais c’était brodé avec beaucoup d’art. Il s’arrêta un instant et interpella son guide. -Mademoiselle, qui a fait cette tapisserie ? -Il me semble que c’est l’œuvre du mage Merrick. Elle est très douée pour les travaux de ce style, et j’avoue que la ressemblance est frappante avec l’original ! -C’est vrai. Il faudra que je la félicite, c’est l’esprit même de mon action. Ils poursuivirent leur chemin et la mage, dont il se résigna à ne pas connaître le nom, le laissa devant l’entrée de la salle des Réceptions. Il inspira et entra, passant l’arche de pierre pour se retrouver dans une pièce vaste, de forme ronde, au sol dallé, les piliers étaient immenses et s’incurvaient en haut de manière à se rencontrer en haut, au centre du plafond, colonnes corinthiennes en pierre blanche. Les murs semblaient uniques, comme si la pièce avait été faite tout d’un seul, et de lourdes tentures de velours pendaient de ces colonnes, alternées par d’autres en tissu si léger qu’au moindre souffle ils s’envolaient joyeusement. Les couleurs donnaient un aspect coloré et dense, qui cependant n’effaçait pas l’impression sévère des colonnes de pierre. Tout était là, dans cette dualité de tons, de matières, d’impression. Les Hauts-Mages étaient là, chacun assis sur un siège de bois sculpté en style baroque, avec en travers des sièges un pan de tissu pour le rendre confortable. Il y avait tout d’abord Dame Mara, ses cheveux coiffés en une longue natte, aux yeux noisette brillants, le visage doux, habillée d’une longue tunique verte, aux broderies jaunes et blanches. Elle avait toujours un sourire doux et prudent. Ensuite se trouvait Sir Kulgan, ses cheveux blancs sur les épaules, les yeux noirs enfoncés dans leurs orbites, habillé d’une robe presque monacale, une barbe blanche, avec cet air de bonhomie qui ne le quittait que rarement, Sir Amadeo, un jeune homme à la beauté de peintre italien mortels, au visage d’ange encadré de cheveux châtains, les yeux doux mais froids, habillé d’une tunique d’un bleu sombre, Sir Fitz, aux airs de guerrier, qui le jugeait de son regard bleuté, habillé comme un guerrier des temps reculés humains, sur de lui et imposant avec ses cicatrices sur la joue et sous l’œil et finalement Dame Ayla, avec ses longs cheveux d’un blond comme les blés ses yeux de glace posés sur lui, l’air fraîche en robe blanche et quelques bijoux d’argent. Malgré leur air doux, il sentait venir de chacun une quantité de magie écrasante, qui l’oppressait doucement. Il inspira puis s’avança au centre de la pièce, préparant déjà sa tirade. -Je vous salue, Grands Mages Mara, Kulgan, Amadeo, Fitz et Ayla. -Bonjour, Mani. Vois-tu, nous connaissons le visage de chaque Mage. -Et nous nous intéressons à leurs ambitions. -La tienne étant de devenir un Incarnat, il est juste que nous prenions conscience de ce que tu juge capable de nous amener à t’accorder ce rang. -C’est pour cela que nous t’avons convoqué aujourd’hui, avec l’espoir d’une démonstration. -Et te connaissant, nul doute qu’une surprise nous attend. -En effet, Hauts-Mages. J’ai un projet qui une fois de plus révolutionnera le Monde Magique s’il se réalise. -Explique donc. Mani sourit et laissa son charme habituel agir. Il devait les persuader, c’était son seul atout, même si ce qu’il avait projeté était particulièrement osé. -La Magie, ce fluide vital qui nous traverse, est inépuisable. Mais cette Magie que nous révérons et vénérons, n’est qu’un courant que je soupçonne de pouvoir devenir un ruisseau, puis un fleuve. Il se pourrait que j’aie trouvé un moyen d’augmenter le flux Magique. Les Hauts Mages le regardèrent, intéressés. Depuis le temps, ils avaient appris à ne plus être étonnés des découvertes de Mani, mais à garder leur intérêt éveillé. -Continue. -Emrys Myrddin, dit Merlin, a écrit dans son Traité de la Connaissance Magique d’Ici et d’Ailleurs que « L’être Magique le plus pur est celui qui l’ignore. Le flux qui le traverse, à l’état intouché, naturel, sauvage, permet alors la réalisation de rêves et de volontés jusqu’alors inconnues. Seulement cette magie pure n’est possible que dans le cas où l’individu n’aurait jamais eu un quelconque rapport avec l’éducation Magique. Les Créatures Magiques en sont, par exemple, parfaitement capables. » -Nous connaissons tous ce traité, Mani. Qu’y-a-t-il donc de révolutionnaire là dedans ? -Eh bien, je veux prouver que la Magie peut se faire à partir des mortels. Il y eut un silence un peu inconfortable et Mani sortit un parchemin, et marmonna une formule. Aussitôt une boule d’énergie se matérialisa. -Pour le prouver, je tiens à démontrer la puissance des Hommes. Leur seul lien avec nous est celui de l’imagination, qui leur permet de croire, de créer, d’innover. Il me semble que cette force inconsciente qu’est l’imagination n’est pas un don inutile aux Hommes. Canalisée sciemment, cette force pourrait à mon sens n’être en réalité que pure Magie. -Peux-tu le prouver ? -Oui. Les Hauts-Mages semblaient dubitatifs, mais Mani ne se laissa pas démonter, loin de là. Ce n’était pas la première fois de toute façon. Il sortit trois autres parchemins qu’il ouvrit et qui flottèrent dans l’air, tournant rapidement. Une sphère argentée entourée de filaments bleutés apparut au centre, de taille moyenne, avec à l’intérieur comme des vapeurs dorées et blanches. Il retira les parchemins, laissant voir la sphère de manière totale aux Hauts-Mages. -Je vous présente la ManiSphère. Il s’agit là du début de mon projet. -C’est une sphère de pouvoir anodine ? -Non. Extérieurement, oui. Mais approchez et vous constaterez que l’énergie qui se dégage est particulière. Les Mages se regardèrent puis se levèrent, venant voir, détailler, examiner, juger cette sphère flottante qui était intrigante, d’autant que Mani avait beaucoup d’assurance. -Tu as raison. C’est plus dense. -C’en est presque liquide. -Et son constituant est plus que complexe. -C’est normal Hauts-Mages. Il s’agit là de Magie Humaine. Mara le regarda avant de poser la question que tous se posaient. -Et comment l’as-tu obtenue ? -Eh bien… Comme vous ne devez certainement pas l’ignorer, je vis actuellement dans la dimension des Humains. Leurs découvertes technologiques sont stupéfiantes et ils ont eux-mêmes créé un univers virtuel. Cela s’appelle Internet, et ils s’y retrouvent à toute heure, en communauté, accédant à tous types d’informations, inter-échangeant données et paroles, partageant plus que jamais, dialoguant… Cette virtualité est la clé de mon projet. Les Humains utilisent leur imagination à faire rêver d’autres Humains. C’est pourquoi tant d’auteurs ont du succès, et j’ai trouvé un filon à exploiter. Ces talents naissant, ces imaginaires débridés, ces personnes trop timides, trop occupées qui écrivent, inventent, quand ils le peuvent selon leurs envies, ont en elles un potentiel inviolé, inconnu, impossible à mesurer. Ce potentiel filtre jusqu’à moi par le biais de fictions, et j’ai décidé de les mettre à contribution. Avec la coopération de jeunes gens pleins de bonne volonté, actifs et qui croient en ce que d’aucuns croiraient incroyable, j’ai créé une de ces communautés d’écriture, soudée. Chaque auteur, par le biais de ce qu’il publie virtuellement, contribue à déverser de l’imaginaire pur au cœur de la ManiSphère, selon son humeur, ses envies, sa motivation, son originalité, et d’autres critères du même genre. Chaque fiction, chaque chapitre, représentent une portion de l’esprit de son auteur, et de cette pureté Magique que je crois être possédée par tous les êtres naturels au monde. -Chaque chapitre, chaque fiction tu dis ? -En effet. Le pouvoir des mots est inexprimable chez les Humains. -Et que fais-tu de ce qui est médiocre ? -Rien ne peut l’être. Cette communauté est géniale dans le sens que chacun possède un talent, chacun est unique et irremplaçable. Et lorsque la sphère sera pleine, alors j’estimerais que cette énergie est canalisée et utilisable. -Cependant, peux-tu faire un essai à présent ? -Utiliser cette Magie ? Je le peux… Mani garda ses doutes au plus profond de lui et se concentra, la sphère brilla et un filament en sortit créant une volute d’un bleu étrange avant que toutes les tentures n’inversent leurs couleurs. -Approuvez-vous mon projet ? -Il est insensé, mais il est réalisable. -Je crois que jamais tu ne cesseras de nous étonner Mani. -Grace à cela, la connaissance de la Magie avancerait et les Humains pourraient peut-être accéder à un niveau de conscience supérieure. -Bien que certains n’en soient pas si loin. -Notre accord t’est donné. Mais l’échéance est d’une année terrestre. -Je doute qu’il me faille tant de temps. Mais d’ici là, je passerais Incarnat. -SI tu réussis, je jure sur ma Magie que nous te feront Haut Mage de Légende, Mani. Ils l’étreignirent chaleureusement et Mani repartit. Haut Mage de Légende… Le titre de Merlin lui-même… Il n’en revenait pas. Plus question d’hésiter, il devait réussir. Et prouver que même les Humains pouvaient faire de la Magie. ----- Revenu chez lui, Mani inspira et contempla les murs de sa pièce. C’était le cœur réel de sa ManiSphère, c’était d’ici que venaient chaque filament de pouvoir. Que de sortilèges jetés pour transformer ces filets de Magie brute de pouvoir réel… Mais Mani ne regrettait rien. Il se tourna vers les écrans et les vit encore tous là, occupés. Après quelques instants, il déclara. -Bien ! Au travail tout le monde ! La Mgie des Fics n’attend pas ! Allez ! Le concours est-il mis en place ? Fanny : Il ouvre demain ! -Parfait ! Maintenant que j’ai le total accord de tout le monde, tout peut vraiment commencer ! A vos plumes, et que l’imagination vous porte ! Le talent et l’imagination sont la clé des plus grandes inventions. Et si la Magie, c’était ça, finalement ?... The End J’espère que vous aurez aimé, une review fait toujours plaisir ! Bisous ! Djehra Keurjani |