La fatigue s'empare de moi Mes paupières s'abaissent, déjà Je sombre dans l'inconscience Ainsi débute ma transe
J'avance d'un pas nonchalant Ignorant le froid ambiant Tu fais de même de ton côté Un sourire à tes lèvres arrimé
A présent ce sont nos regards Qui trahissent le flot d'émotions Aucune distance ne nous sépare Plus de place que pour la passion
D'une voix rauque tu me dis alors Ces trois mots qui valent de l'or Et je pleure silencieusement Mes larmes à la pluie se mêlant
Le réveil sera difficile Retour à la vie ordinaire Où je dois rejoindre la file De ceux qui ont les pieds sur terre |