PLUS QUE DEUX JOURS A VIVRE… PROLOGUE. Un soir d’été… ...Deux adolescents… ...Allongés sur la plage… ...Avec toujours cette même question qui revient: Si jamais, il ne nous restait plus que deux jours à vivre, que ferions-nous? -Chapitre 1- Aujourd’hui il fait beau. Pas un nuage à l’horizon. Yaël et Mathilde sont chez eux, une maison au bord de la plage, et ils attendent avec impatience l’arrivée de leurs amis: Morvan et Kim. Cela faisait plus exactement cinq ans qu’ils ne s’étaient pas vus; depuis la fin du lycée. Yaël est très excité rien qu’à l’idée de revoir sa meilleure amie et son mari...surtout le mari de Kim… -12h05- « Putain, mais qu’est-ce qu’ils fabriquent? Ils sont en retard! -Ne t’inquiète pas mon chéri, ils ne sont en retard que de seulement cinq minutes! Ils vont bientôt arriver! -Ah oui! Et qu’est ce que t’en sais? Peut-être qu’ils ont eus un empêchement! Ou qu’ils ont croisés des gens pas très net!! -...Heu...Nan, je ne crois pas! Et pour l’instant la seule personne pas très net que je vois, c’est toi! » -12h15- Yaël fait les cents pas dans la maison. « Mais calme-toi! Tu me donnes le vertige! En plus je suis enceinte! Et te voir ainsi me rend encore plus nerveuse! -Désolé, mais je n’y peux rien! » -12h30- Une voiture s’arrête juste devant le portail. Une jeune femme brune, avec les cheveux dégradés, mi-longs, aux yeux gris-marrons, sort de la voiture. Elle est vêtue d’un dos nu, de couleur jaune et orange, et d’une mini-jupe en jean. Un home l’accompagne; il est châtain aux yeux bleus/or; il est vêtu d’un beau baggy bleu ciel et d’une chemise noire, dont les trois premiers boutons sont dégrafés, ce qui laisse apparaître son torse parfait. Ses cheveux lui arrivent jusqu’aux épaules et sont coupés en un magnifique dégradé. Quelques mèches lui tombent dans les yeux, et le reflet du soleil celles-ci donnent l’impression qu’elles sont en or. A la vue de ce bel homme Yaël sont un début d’érection contre son pantalon. Ouahhh, je me demande bien ce qu’il s’est passé durant ces cinq années où l’on ne sait pas vus!! Parce qu’il est trop canon!!!! Je prie pour ne pas lui sauter dessus lorsqu’il franchira la porte… « Enfin, vous voilà! Nous avons cru-surtout Yaël-que vous n’alliez plus venir! Mon cher mari était très impatient de vous revoir! -Bonjour Mathilde! Dit l’autre jeune femme, Comment te portes-tu? -Très bien, merci! -Ohh!! Le vilain mensonge! Elle est sur les nerfs en ce moment, à cause de sa grossesse, quelque peu difficile. -Bonjour Yaël! -Salut ma puce! Tu sais que tu m’as manqué? -Je l’espérais bien!-sourire-Car à moi aussi tu m’as manqué, beau gosse! -Hum, hum, hum! Fit une voix masculine; si on vous dérange, faites-le nous savoir et on partira! -Mais non! Mais comprend-moi mon cher Morvan, ça fait cinq longues années que je n’ai pas revue ma meilleure amie!! -Ah oui!! Tu es sûr que ce n’est que ça? -...Tu nous fais une crise de jalousie, mon cœur? -… -Alors? -Bon ça va, vous allez arrêter sinon je vais me fâcher! Les interrompit Mathilde. -Ce qui est une très, très mauvaise idée », confia Yaël à ses invités, qui éclatèrent de rire. Ça fait vraiment plaisir de les revoir!...Surtout lui. Il n’a vraiment pas changé, et a gardé ce magnifique sourire. Et son regard…Ce regard chaleureux… Et ses lèvres...Si roses et pulpeuses!! … Ouh la!! Il faut que j’arrête de fantasmer de la sorte, sinon je vais devoir prendre une bonne douche froide! « Yaël? Est-ce que ça va? -...Oui, oui...Ne t’en fais pas Kimmy! Allons plutôt rejoindre ma femme et ton mari, sinon ils vont commencer à se poser des questions! -Mmhhh...Je crois qu’ils auront raison de le faire! » Conclut Kim, avant de déposer un tendre baiser sur les lèvres de son ami. -Chapitre 2- Aahhh!!! Hier c’était vraiment très bien! Dommage que la journée ce soit terminé aussi vite!!! D’autant plus que j’ai dû dormir dans la chambre d’ami, et fermer la porte à clef pour ne pas déranger Mathilde (et vice versa); à cause d’une grosse envie, que je n’ai pas réussi à freiner… Vous voyez ce que je veux dire?!...Non?...Ahhh...Je vais vous expliquer: j’étais tellement heureux d’avoir revu mes amis, surtout Morvan, que l’on m’aurait certainement décerné le premier prix de champion en masturbation!-c’est plus clair pour vous? Toujours pas?!...Non, je ne vais pas vous faire un dessin…- Bah, oui! Quel mec ne le ferait pas, après avoir croisé la route du, ô combien splendide, Morvan!? « Salut toi! -Salut ma chérie! Qu’est-ce que tu viens faire sur la plage? Tu sais que le médecin te l’a fortement déconseillé! -Oui, mais je voulais te voir, et te faire un tendre bisou, dit Mathilde, qui se pencha pour mettre à exécution ce qu’elle venait de dire. En parlant du médecin, tu sais que j’ai rendez-vous à l’hôpital, cette après-midi, et que tu dois m’y emmener? -Oui, je le sais parfaitement. Merci de me le rappeler! C’est pour une échographie? -Oui. » ¤¤¤¤ ¤¤¤¤ ¤¤¤¤ ¤¤¤¤ ¤¤¤¤ ¤¤¤¤ Beurk, beurk, beurk, beurk!! Je hais les hôpitaux! Ça me donne la gerbe, c’est écœurant!!!! Il faut que je sorte, il faut que je sorte, il faut que je sorte, il faut que je sorte!!!!!! « Excusez-moi, monsieur, vous ne vous sentez pas bien? -C’est vrai ça, tu ne e sens pas bien mon chéri? Tu es tout pâle! -...Ghh...Non, pas vraiment...Il faut que...je sorte...Désolée mamour...Mais ça urge...Ghhh….. » Il embrassa son épouse, s’excusa auprès du gynécologue et sortit...En courant… « Excusez-le, docteur, mais mon mari a une sainte horreur des hôpitaux. -Je vois! Je disais donc... » ¤¤¤¤ ¤¤¤¤ ¤¤¤¤ ¤¤¤¤ ¤¤¤¤ ¤¤¤¤ Keuf, keuf, keuf… C’est vraiment vomitif...Je n’aurais jamais dû l’accompagner! Et puis pourquoi elle est tombée enceinte? Elle ne pouvait pas utiliser les moyens contraceptifs comme les autres !! C’est normal chez un homme d’éjaculer au moment de l’orgasme et de laisser des traces -c’est instinctif, après tout!- mais de là à faire exprès de tomber enceinte, je trouve qu’elle exagère! Ah oui! Elle a fait fort, la sale pute... Pauvre de moi! J’ai été obligé de l’épouser, pour assumer mes actes, et envers elle, et envers mon bébé… (J’aurais très bien pu faire un enfant à Kimmy, mais elle ne l’aurait pas voulu, j’en suis sûr!) Et puis je suis loin d’être amoureux de ma pauvre épouse...Mais elle me satisfait assez, surtout quand elle fait les fellations… …. Mais, bon...Finalement le plus à plaindre c’est elle…. … Kim...Comme je regrette d’avoir fait le con...Et en plus son cher mari me fait bander. Mais où le monde va?... Ghhh… Je ne me sens vraiment pas bien là! … « Monsieur!? Vous m’entendez?...Enfin, vous ouvrez les yeux! -Hm...Mais...qu’est-ce qui...s’est passé?... -Vous avez eu un petit vertige...En revanche… -… -Nous avons jugé nécessaire de vous gardez, la nuit dernière, pour des examens, car vous aviez un taux de fièvre supérieur à la normale. -...Ce qui signifie…? -Différents médecins vous ont examiné, et leurs diagnostic montre de nombreuses anomalies...Leurs diagnostics est quasi… -Excusez-moi, mais vous pourriez aller droit au but, avec des mots beaucoup moins compliqué, s’il vous plaît? -Très bien...Vous...êtes...atteints...d’une grave maladie...Malheureusement elle est incurable, et il...il ne vous reste...plus que deux jours à vivre...Je suis désolée. -...Non!...C’n’est pas vrai...C’est un vrai...CAUCHEMAAAARRRRDDDDD!!!!!!! » -Chapitre 3- Comment est-ce possible? Je n’arrive toujours pas à le croire...Ma vie a basculée, et est devenu un véritable enfer, en très peu de temps… ...Comme il mes jours sont comptés...Autant en profité! « Ça va? Oh non! Pas elle… -...Mouais… -Si tu as besoin de quelque chose, n’hésite pas à me le demander! -...Mouais… -Arrête de dire « mouais »ça m’exaspère! -...Mouais… -Bon, si tu le prends comme ça! -…c’est bon, t’as fini? Casse-toi et laisse-moi tranquille! Ça me fera des vacances! -Au fait, je voulais te dire que je vais passer l’après-midi avec Kim, dans un centre de relaxation, que mon gynéco m’a fortement conseillé. -...Mouais… -Et comme Kim passe me prendre vers 15h30, et que Morvan sera seul, il passera te voir en fin d’après-midi. -...Mou...QUOI!!?? T’as dit quoi là? -Que Morvan passera te voir en fin d’après-midi; et ce n’est pas la peine de hurler aussi fort, je ne suis pas sourde! -J’espère pour toi que tu ne lui as pas dit que… -Ne t’en fait pas pour ça! Personne n’est au courant. -...Ok...Alors amuse-toi bien… -C’est à peine si tu ne me jette pas, c’est super sympa!...Bref, je ne vais pas me disputer avec toi… Dis-moi, tu ne veux pas savoir? -Quoi? -Eh bien ça m’a vraiment étonné que tu ne me l’ais pas demandé. -Demander quoi?, dit-il agacer. -C’est un garçon! -Super!... ...J’suis vraiment désolé mais je n’ai pas le cœur à faire la fête et tu ne peux pas comprendre. En plus je ne pourrais même pas le voir grandir mon petit bonhomme… Maintenant j’aimerais être seul, s’il te plaît... » Bah oui, tu t’attendais à quoi? Du champagne peut-être, ou que je te baise comme un chien, ou que je chiale? Même si j’en ai très envie… Je vais crever dans deux jours, et elle se permet d’aller faire la teuf… pardon se relaxer, selon elle, et avec ma meilleure amie, qui plus est! … Je crois que j’avais un grain pour l’avoir demandé en mariage… Ahhhh… … M ‘enfin bon… … Réfléchissons à ce que je pourrais faire pendant que je suis encore en vie…. ¤¤¤¤ ¤¤¤¤ ¤¤¤¤ ¤¤¤¤ ¤¤¤¤ ¤¤¤¤ Les yeux rouges et gonflés, notre cher Yaël est assis devant un film, alors qu’il s’apprête à… TOC, TOC, TOC!!! « Oui, c’est ouvert! » Morvan entre, et voit Yaël affalé sur le canapé. « Salut, ça va? -...Mwi… -Bah, ça n’a pas l’air, mon vieux. -...C’est vrai...J’suis très fatigué...et ma chère épouse à trouver le truc pour me mettre de mauvaise humeur. -Hm...Tu ne devrais pas parler d’elle de cette manière. Elle est très gentille, malgré son côté… -C’est bon? T’as fini de faire son éloge… -Eh oh! Ça va, hein. Et pourquoi, si ce n’est pas trop indiscret? -...Pff...Pour rien… -Ah! T’es marrant toi!! Tu t’énerves contre les gens pour rien toi!? -… -Hah, hah, hah!! T’es vraiment drôle...Très drôle!!! -...Bah, peut-être que oui...Peut-être que non...Après tout...Plus rien ne m’étonne… -Mais qu’est ce que c’est ce langage? Je t’ai connu plus dynamique! Dis-moi, ce qui ne va pas, pour que je puisse t’aider...peut-être… -Putain, mais rien, bordel de merde!!!!!!!! -Ah, oui! Eh bien non! Je vois très bien que ça ne va pas. Allez raconte-moi!!! -...J’ai pas envie... » Morvan se met à genou devant le brun, ses mains sur ses cuisses, et son regard plongé dans celui de son ami, il le fixe intensément. Si bien que Yaël finit par baisser les yeux, tellement il est gêné. Mais notre condamné ne parle pas pour autant… Malgré la patience de son vis-à-vis. Qui prend sa tête entre ses mains, et le fixe encore plus intensément, avant de l’embrasser, tendrement... -Chapitre 4- Yaël répond ardemment au baiser de son ami, et n’hésite pas à glisser d’embler sa langue dans la bouche de l’autre, pour un ballet riche en sensualité… ...Tantôt se caressant… ...Tantôt se chatouillant… Les deux jeunes hommes gémissent… Mais le besoin d’air, les fait s’arrêter… Tant bien que mal… Et c’est presque à regret que leurs lèvres se détachent, l’une de l’autre. Essoufflés, ils se regardent. « ...Pour...quoi, après...tant...d’années...tu me fais toujours cet effet...Yaël?! » Oauhhh!!! Ça fait tellement longtemps que je fantasme sur lui, et là… j’arrive pas y croire… Redit encore mon prénom…. « Je crois que je te retourne la question... » Et leurs lèvres se retrouvent de nouveau, pour un second baiser plus intense en émotion et plus passionné. Une sensation nouvelle prend vie chez Yaël, il sent que sa tête va exploser, et est pris de vertiges; tandis que Morvan lui arrache quelques gémissements de plaisir, qui l’excite au plus haut point. « Yaëlll...J’ai tellement envi de toi! » Morvan interrompt leur baiser. Il se lève et invite son partenaire à faire de même; pour se diriger vers la chambre d’ami. Aussitôt, Yaël s’attaque à la chemise de son futur ami, qu’il s’empresse de la lui enlever en moins de quelques secondes. Puis ses lèvres se posent avec gourmandise sur la peau au combien blanche mais délicieuse de Morvan, qui n’a qu’une envie: plaquer son partenaire sur le lit si accueillant et lui faire toute sorte de chose possible et imaginable. Les mouvements du brun sont lents et délicieux, un vrai supplice; il laisse quelques traces rouges dans le cou, puis sur la poitrine, sans oublier de mordiller un téton au passage. Une douleur sucrée et intense se fait ressentir chez les deux hommes. Morvan est de plus en plus excité, et Yaël peut sentir le renflement plus que prometteur de son partenaire contre lui; mais il ne fait pas attention, il préfère jouer un peu avec lui, et prendre son temps Pourquoi se presser? Pendant que la langue de Yaël continue sa danse sensuelle dans les moindres recoins, Morvan ne tient plus, il est sur le point de jouir dans son pantalon, même s’il essaie de se contenir, il sait qu’il ne résistera plus bien longtemps. « Yaëëëëlll!! Arrêêêttee...cetttee torture !! » Mais celui-ci fait mine de ne rien entendre, et préfère titiller le nombril de son partenaire, ce qui provoque un tressaillement chez lui. Morvan a très envi que Yaël le prenne sur le champ… Comme pour répondre à ses attentes, Yaël déboutonne son pantalon, pour le faire glisser le long de ses jambes, avec au passage le boxer. Morvan se retrouve complètement nu, sous le regard gourmand de son partenaire. « Déshabille-toi! -Ttt, ttt! C’est moi qui donne les ordres! Ma réponse est non! » Seulement sentant les affolements du cœur de Morvan, Yaël décide mettre un terme à sa torture et de s’occuper ‘plus sérieusement’ de lui. En commençant par embrasser son oreille, mordillant le lobe, puis Yaël descend le long du cou de Morvan; tandis que ses mains serrent sa taille, et que ses dents mordent tendrement son cou. Ses mains dessinent les contours de ses muscles abdominaux, qu’il contracte, au toucher de son partenaire, tout en retenant un gémissement. Morvan passe sa main dans ses cheveux, et tire doucement, pour que Yaël relève la tête ; avant de lui donner un baiser, auquel il répond avec ardeur. Yaël l’entraîne sur le lit, son désir fermement dressé contre le sien ; il s’allonge sur son corps chaud, donne un léger coup de rein, et gémit en fermant les yeux, alors que leurs sexes se caressent. Sa bouche descend le long de son torse, joue un peu avec ses tétons durcis, puis se pose sur son ventre. Il retrace le contour de ses hanches du bout des doigts, et frissonne. Il embrasse, ensuite, ses genoux, puis il remonte jusqu’à ses cuisses fermes. Morvan soupire, les bras en croix, la tête en arrière. Les lèvres du brun se posent à l’intérieur de sa cuisse, et le châtain relève la tête, plongeant son regard bleu-or, plein de désir, dans le sien. Sans le quitter des yeux, il prend son membre dans une main, passant sa langue sur toute la longueur. Il titille l’interstice de son sommet avec le bout de sa langue, ce qui contraint son partenaire a poussé un grognement rauque. « …Oh…Ouuuiiiii!!!! »Gémit Morvan. Yaël sent, que son partenaire est près de la délivrance. Celui-ci lui donne des coups de reins, pour l’inciter à le prendre plus loin, dans sa bouche. …Une…Deux…Trois…fois. Morvan libère sa semence dans la bouche de son partenaire… Essoufflé, il prend le visage du brun, entre ses mains, et le fait remonter jusqu’au sien, pour lui donner un long baiser passionné. « …J’ai tellement attendu, cet instant…Yaël… -Moi, aussi…Je…Je t’aime, Morvan… » Et sur ses mots ils s’embrassèrent de nouveau. Après cela, Morvan le pousse à se retourner, et il explore le dos de son bien-aimé ; et l’arrière de ses cuisses avec ses mains ; embrassant, au passage sa nuque, et faisant frissonner le brun. Qui émet alors, un joli petit son, entre le souffle et le gémissement. La bouche du châtain, continue son exploration, le long de la colonne vertébrale de son compagnon, avant d’embrasser le bas de son dos. Ce qui le fait frissonner. Il s’attarde à présent sur l’arrière de ses cuisses. Eh, ben, moi qui pensait qu’il serait épuisé, après ce que je lui ai fait. Et qu’il dormirait comme un ange ! Je me suis trompé ! C’est vraiment un Dieu, au pieu !!!! Et infatigable, en plus !!! Morvan lui mordille la fesse ; avant que son prince ne se retourne pour lui donner un doux baiser, au passage. « Yaël…J’ai envie de toi… -..Moi aussi… » Puis, il s’agenouille devant lui, écartant ses jambes au passage, avant d’introduire, lentement un doigt, à l’intérieur de son partenaire. Il reste statique, alors que ses lèvres embrassent son membre. Yaël le fixe, avec des yeux remplis de désir. « Je t’en…prie…Morvan… », Halète-t-il. Comme pour répondre à sa requête, Morvan décide de bouger en lui, tandis que le beau brun gémit de plaisir, et de douleur. Malgré cela, il accélère le rythme de son doigt. Pendant que l’autre tire sur ses cheveux, et s’agrippe, désespérément à la tête du lit. Sa respiration se fait plus difficile, et il murmure le prénom de son ange, d’une façon si sensuelle. Il fait pénétrer un deuxième doigt en lui et il crie de plaisir. Très vite, il supplie son partenaire pour qu’il en rajoute un, dans son intimité. Son corps se vrille, craignant de lui avoir fait mal ; le châtain s’arrête, lorsque le brun pose sur lui, un regard incendier. Après quelques minutes, Morvan retire ses doigts, et il surélève le bassin de Yaël, plaçant ses jambes, sur ses épaules. Il entre en lui, et s’immobilise, pour lui laisser le temps de s’habituer à l’intrusion. « …Bouge, Morvan», prononce-t-il d’une voix enrouée. Comme pour répondre à son attente, le châtain s’enfonce profondément en lui, sans pouvoir retenir le long râle rauque, qui s’échappe de ses lèvres. Et il commence à bouger, tout doucement « Plus vite, » implore-t-il en fermant les yeux. Morvan agrippe ses cuisses, et donne un violent coup de rein, lui arrachant un gémissement Il plonge en lui plus profondément, plus rapidement et Yaël gémit sans discontinuer. Plus le temps passe, plus ils se sentent proches de la libération, et plus leurs yeux s’ouvrent grand, en se fixant. Ils ont l’air surpris, comme si jamais ils n’avaient connu un tel orgasme. Les muscles des bras du brun, sont tendus alors qu’il s’accroche toujours à la tête du lit. Ses chairs se resserrent autour du membre de son partenaire, et il crie « oh putain ! » alors que sa semence se répand sur son ventre en de longs jets. Il n’en faut pas plus pour que Morvan éjacule, lui aussi, dans son corps offert. « Tu…Tu…es formidablement, incroyable ! dit Yaël dans un souffle, C’est la première que ça m’arrive ! Et je suis tellement heureux ! -Toi aussi, tu es formidable ! Tu es un Dieu !!! Et je ne plaisante pas !! -Ha, ha, ha… Je le sais…, dit Yaël, à présent pensif. -Qu’est-ce qu’il y a ? -…Rien… -Alors, pourquoi es-tu si triste ? Me cacherais-tu quelque chose ? Ou sinon, le regretterais-tu ? -Non !! Bien sur que non !! Je ne regrette rien !!!....En revanche… -J’t’écoutes ! -…C’est…C’est…beaucoup trop dur ! Je ne peux pas te le dire… » Et il se mit à pleurer. Morvan le prit dans bras, pour le calmer. « Chut ! Ne pleure pas. Je ne voulais pas te blesser, ou te faire du mal. Peut-être que nous avons précipité les choses. Et je m’en excuse ! Si c’est le cas ! -Tu n’as… pas… à… t’excuser…Tu n’y es vraiment pour rien… -… -…En fait, hier je suis allé à l’hôpital, avec Mathilde…Et…Je me suis évanoui…Enfin…je crois… Et on m’a fait des examens… Morvan retint son souffle. -…Et le diagnostic…est assez terrible…Putain, mais c’est vraiment trop injuste ce qu’il m’arrive !!! Qu’est-ce que j’ai fait pour mériter ça ??!!! Je n’ai rien demandé ! La vie est vraiment trop injuste…Trop injuste…Injuste…Injuste…. » -Chapitre 5- « Yaël…Yaël…Yaël ! » Hein ? On m’appelle ? Suis-je au Paradis ? Est-ce des anges ? J’entends cette voix douce, qui dit mon prénom…Dites-le encore une fois s’il vous plaît…Encore une fois… « Yaël…Yaël… » Je suis si heureux ! Pourtant cette voix m’est familière…Se pourrait-il qu’elle appartienne à… ? « Putain, mais Yaël tu vas te réveiller ? » Hein, « putain » ? Mais les anges ne sont pas aussi vulgaires ! Et puis…Quoiiii ???? Me réveiller ?????? Une petite minute… « … -Bon sens ! J’ai failli mourir de peur ! Ne me fait plus jamais ce coup là, s’il te plaît !! -… -Mais pourquoi tu ne dis rien ? On t’a coupé la langue ? -… -… (Soupir)…Yaël…C’est bon, je laisse tomber…Tu me désespère ! -Reste…S’il te plaît !...Ne pars pas…, murmure le beau brun -…Pourquoi, me demandes-tu cela ?... -…Je ne peux pas te l’expliquer, mais je t’en supplie, Morvan, reste auprès de moi…Et ne me quitte pas ! » Le châtain prend le visage de Yaël entre ses mains, pour essuyer ses larmes (qu’il avait versé durant son sommeil). « C’est à cause de ton rêve ? -Hein ? Pourquoi ? -Parce que tu gémissais, et que tu pleurais, et criais, comme si c’était douloureux. » Le brun baisse la tête, et rougit. « …Oui…Mais -Chut…N’en dis pas plus… » Morvan approche ses lèvres, de celles du jeune homme. Et ils s’embrassent, d’un baiser doux et passionné. « …Tu sais…Il n’y avait pas que de la souffrance dans mon rêve. -Je le sais. -Ah oui ? -Oui ! -Et comment ? » Le châtain approche ses lèvres de l’oreille du brun : « Je l’ai vu ». Ce qui fit rougir le beau brun, qui lui dit : « Ce n’est que le début ! » -Épilogue- « J’ai une question à te poser. -Je t’écoute ! -Si, il ne me restait plus que deux jours à vivre, que ferais-tu ? » Morvan le fixe, très étonné « Pourquoi cette question ? -Mmh…En fait cela fait 5ans que nous vivons ensemble, dans notre maison, au bord de la plage…Et il y a 5ans, jour pour jour, j’ai fait un certain rêve. Tu t’en souviens ? -Comme si c’était hier ! -Alors ? Tu réponds à ma question ? » Morvan n’eut pas besoin de mots, pour répondre à la question de son aimé. En revanche, la nuit allait être longue…Très longue… |