Un jour j’irai à New York sans toi

Ce soir-là, Harry avait annoncé à Draco qu’il déménageait dans le New York moldu le lendemain matin. Draco s’était montré indifférent , utilisant le masque froid qu’il avait utilisé lors des sept années passées a Poudlard. Cela faisait deux ans qu’ils étaient amants, et Harry venait de briser son espoir, cet espoir qu’il avait ressenti après la guerre , cet espoir de vivre dans le bonheur , cet espoir de connaître l’amour. Mais, il allait le laisser partir, peut-être par lâcheté, ou , peut-être par courage ,celui d’accepter son sort quel qu’il soit.
Harry partait pour rejoindre une femme qu’il avait rencontré deux mois auparavant. Il avait retardé le jour où il annoncerait son départ à son amant. Il savait qu’il lui briserait le cœur et avait peur qu’il ne s’en remette pas. Il pensait – malheureusement a tort – qu’en cachant les raisons de son départ a Draco , son annonce serait moins douloureuse.
Le lendemain matin, Draco se rendit à l’aéroport pour voir une dernière fois Harry, qui fut totalement déstabilisé par sa présence. Après une longue étreinte, le blond sanglota et se mit a genoux devant le brun et le supplia de rester , mais ce fut en vain. Harry partit, s’en se retourner, sans un remord…
Les jours passèrent, afin d’oublier son amant, Draco se mit à penser qu’il était mort, il fit un long deuil , mais après trois ans d’absence, le blond finit a se reconstruire une vie qui n’était pas basée sur l’homme qu’il avait aimé. Ce même homme qui l’avait laissé sans nouvelles, et , qui, sans préavis débarqua un matin d’hiver chez Draco. Celui-ci prenait sa douche quand quelqu’un sonna, il alla ouvrir, simplement vêtu d’un serviette enserrée autour de sa taille. Derrière la porte se trouvait Harry sanglotant en position fœtale.
Ils s’installèrent dans le salon où Harry remarqua une grande photographie sur la cheminée, elle était moldue et en noir et blanc, représentant les deux anciens amants entrain de s’embrasser avec passion. Draco étant dans la cuisine pour faire du café , et réfléchir a l’arrivée du soi-disant mort. Le brun se dirigea vers des toiles de peintures dans un angle du salon, il savait que le blond peignait , mais il fut choqué en voyant des représentation de sa mort, ou du suicide du dragon
Cela faisait maintenant 20 min que le blond était a la cuisine, et Harry commença a s’inquiéter, il se rendit donc a la cuisine où le blond l’attrapa par les épaules et le secoua violemment lui hurlant qu’il était mort, et qu’il était trop tard pour revenir. Ils pleuraient tous les deux lorsque Harry partit en courant.
Le blond crut tout d’abord que ce n’était q’un rêve, puis il se dit qu’il était fou. Il se mit a écrire une lettre au ‘fantôme’ qu’il jeta après réflexion.
Quatre jours passèrent avant que Harry revienne chez son ex-amant. Après une longue attente après avoir sonné, le brun décida d’ouvrir la porte grâce a un sort. Dès son entrée, il sentit une odeur putride flottée dans l’air. Il comprit sa source lorsqu’il vu que les pieds de son beau dragon ne touchaient plus le sol , q’une corde lui oppressait le cou, et que sa peau était bleuie et glacée.
Harry le prit dans ses bras prit de spasmes violents dus au choc et a la tristesse. Ses erreurs avaient tuées le dragon, lui qui était si pur et unique était mort par sa faute. Il fut seul lors de son enterrement, mais il n’était déjà qu’une carapace vide. Son corps continuerait seul, son âme l’ayant quitté en même temps que son seul amour.