Chut!
Le vent se lève. Les astres se mettent à tourner, et mes pensées sonnent un peu plus claires.
Trouvez l’intrus. Ou plutôt cherchez le, parmi ces nombreux individus qui tous se ressemblent, et qui ne forment plus qu’une masse compacte que l’on arrive même plus à dissocier. Souvent les gens se confondent l’un dans l’autre. Jusqu’à même oublier qui ils sont vraiment. Souvent on se juge, on se jauge, du regard ou du bout des lèvres, on tord son sourire de mépris et on pousse un rictus qui sonne faux, rien que pour faire du mal, ou pour essayer de se donner une quelconque importance. Parce qu’en fait ; tout le monde veux la même chose. Etre accepté, ou du moins se faire accepter, faire un peu plus partie, si c’est possible de cette masse compacte, et recommence alors le cercle vicieux. Car personne ne se reconnait vraiment. Je ne connais même pas mon voisin de pallier, je ne sais même pas qui je côtoie quand je monte dans le bus le matin, ou quand j’en descends le soir, et c’est tellement risible et tellement réel que le sourire apparait et se fane à deux étincelles près.
Qui suis je?
Je vous dirais bien que je suis un coeur brisé, qui espère encore. Une jeune fille, femme? qui recherche dans les étoiles ou au fond de son pot de nutella le réconfort. Qui étudie car il le faut bien mais qui preférerais réecrire le monde, avec son regard comme crayon.
Parce que le monde est moche. Et brutal, sanglant, injuste.
Je vous dirais bien d'autres choses encore. Mais on s'en fout un peu. Parce que le temps qui glisse est un salaud.
"Parce que vivre. Vivre vraiment. C'est foncer dans le mur. Et accélerer quand même."
Emarciss'.
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