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au 31 Mai 21 :
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Surprise à Poudlard
Par Mimiko
Harry Potter  -  Romance/Général  -  fr
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    Chapitre 7     Les chapitres     18 Reviews    
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Chocs à l'infirmerie

Auteur : Mimik0

Rating : M

Genre : Romance / Général

Pairing : DM/HP [ dans cet ordre ]

Disclamer : J.K Rowling

Chapitres : 06 /??

Etat : en cours

Bêta-Readeur : Ch0utey

Date : //

________________________________________________

Info's fic :/!\ Attention : Slash!Yaoi (Gay) - Lemon -

_________________________________________________

 SPOLIERS : MPREG ( grossesse masculine ) - OCC

___________________________________________________

Hello !

Voici (enfin ?) le chapitre 6... Désolé du retard xD ^^ Avec les devoirs, les cours, la fatigue, je n'avais pas beaucoup le temps d'écrire donc voilà. Sorry ! J'espère en tout cas que vous allez apprécier ce nouveau chapitre, qui contient... Hum... une jolie petite révélation... mais qui n'est peut-être pas celle à laquelle vous vous attendez... qui s'est ? Peut-être quelqu'un on trouvé déjà ?...

Suspense .. ?

Allez pour savoir tout ça, je vous laisse lire en paix...

Je vous avertie... hum chapitre euh... bizarre !

Merci à tous qui suivent ma fiction et me laisse des commentaires ^^

Bisous Mimik0.

 

_____________________________________________________________

Chapitre 6

Chocs à l’infirmerie.

***

Il commençait à quitter les ténèbres du sommeil. Il sentit un corps en mouvement près de lui, au dessus de lui. Un froissement de draps. Où était-il déjà ? Son esprit était confus. Il reconnaissait l’odeur qui l’entourait, celle qui caractérisait l’infirmerie et son calme environnant. Un autre geste, un froissis presque inaudible. Un frôlement de doigt sur sa joue. Il sursauta. Un corps. Un poids. Homme ? Femme ? Il ne savait pas, il était incertain, sachant simplement que cet être n’était pas Drago. Non ce n’était pas lui, en aucun cas. Avec effort ses paupières se soulevèrent, laissant apparaître aux yeux du monde son regard de jade encore voilé par le sommeil artificiel dans lequel on l’avait plongé. Petit à petit, la silhouette de l’inconnu prit une identité… Une identité qu’il ne connaissait que trop bien. Des cheveux courts et blonds, tirant vers le châtain, encadraient le visage. Des yeux noisettes le regardaient, tandis qu’un fin sourire de nature inconnu apparut. Les lèvres se mirent à bouger, créant des sons, formant des mots qui le firent trembler.

- Tu te réveilles enfin, Harry.

Une simple phrase qui semblait sans méchanceté, sans menace. Mais qui fit naître une étincelle d’inquiétude dans les yeux d’Harry. Ce n’était peut-être pas que la voix, peut-être était-ce aussi la présence de ce corps au dessus de lui. Ce corps qu’il voudrait fuir. Peut-être était-ce le mélange du corps et du timbre vocal. Cette voix et cette intonation qui lui parurent familières. Elles retentissaient désagréablement dans ses oreilles. Elles lui rappelaient par de puissantes vagues de mauvais souvenirs. Cette voix grave essayant d’imiter un ton doucereux. Cette voix qui appartenait à cette personne, cet homme, Seamus. Il était au dessus de lui, le surplombant de toute sa taille. Le guettant tel un chasseur chassant sa proie. Son corps se cambra, son visage se figea. Non, pas encore. Il ne voulait pas que Seamus s’en reprenne à lui. Non, il ne voulait pas revivre ça. Il ne voulait plus connaître cette peur. N’avait-il pas assez souffert ?

Drago…

--

Il s’arrêta d’un coup dans le couloir de Poudlard, ne bougeant plus aucun de ses membres. Sa respiration se bloqua. Il resta ainsi comme figé dans le temps, comme une statue de pierre dans un étrange décor habillé de tableaux, de murs de pierres brutes et d’un silence morbide.

Harry

Il s’était réveillé. Il avait peur, terriblement peur. Drago le sentait. C’était gravé dans ses pensées, dans chacune de ses fibres, dans chaque pores de sa peau. C’était gravé en lui. Finnigan s’en prenait de nouveau à celui qui lui avait volé son cœur.

Finnigan…

Une montée de rage s'immisça en lui. Ses cheveux platine poussèrent, prenant une teinte blanche. Des ailes qu’on devinait puissantes firent leurs apparitions, accompagnées de canines et de griffes mortelles.

Drago ferma les yeux.

Finnigan…

Il huma l’air et reconnu l’odeur d’Harry. Sa si particulière odeur, vanille et noix de coco.

Harry…

Puissant, dangereux et agressif étaient les seuls mots qui pouvaient le qualifier à cet instant. Il était redoutable, magnifiquement redoutable. Une beauté qui paraissait éphémère, que l’on voudrait toucher du bout des doigts mais qu’on ne pourrait pas, car sa puissance n’avait d’égale que son attrait. Il ouvrit ses yeux aux pupilles safranes et reprit sa route, rejoignant toujours plus vite, toujours plus impatiemment, le lieu qui le séparait du Gryffonfor.

--

Son cœur battait avec puissance dans son corps comme voulant y sortir. Sa respiration s’accéléra, le laissant essoufflé. Il avait peur. Cette peur qui ne cessait de grandir, cette terreur qu’il avait déjà connu peu de temps avant, durant ces jours, était revenue comme un maître demandant son dû. Il aurait voulu la faire disparaitre, la faire quitter son être, mais il ne pouvait pas, il n’avait pas cette force. Ses émeraudes étaient plantées dans les yeux de Seamus, redoutant de le quitter de vue.

Seamus, lui, abordait toujours son étrange sourire. Que se passait-il dans son esprit ? Quelles pouvaient être les idées qui lui passaient par la tête ? Ses idées, ses pensées, Harry aurait voulu les connaitre pour savoir comment y faire face. Comment le repousser. Comment le faire sortir de sa vie à tout jamais. Oui, il l’aurait voulu.

Le regard de jade s’embruma tandis que des larmes silencieuses coulèrent sur ses joues, se perdant dans son cou. Il voudrait tout oublier. Retrouver son ami d’avant. Le Seamus qu’il avait connu. Pourquoi avait-il tant changé ? Etait-ce sa faute ? Avait-il fait quelque chose de mal ? Si oui, quoi ? Il voulait savoir.

Plongé dans ses profondes songeries, des vestiges de son passé refirent surface, le plaçant dans une bulle de mélancolie. Seamus, l’infirmerie, son lit, la senteur des désinfectants et des potions disparurent, le laissant dans l’obscurité totale.

Sensiblement, les ténèbres laissèrent place à une pièce rouge et or, arpentée de lits à baldaquins; le dortoir des garçons de Gryffondor des sixièmes années. Ils étaient tous réunis, lui et ses plus proches amis, pour une dernière soirée dans Poudlard avant la séparation du lendemain dans le train des jeunes sorciers. Ron, Hermione, Neville, Seamus, Ginny, Dean… Oui, ils étaient tous là, réunis ensemble, peut-être pour la dernière fois. Cette nuit-là, peu d’étoiles étaient présentes dans la voute céleste, mais une fine brise qui s’introduisait par les fenêtres de la tour les entourait. Assit par terre, contre le pied d’un des lits, Harry souffla légèrement, essayant de regrouper le plus de courage et de volonté possible pour faire face à ses amis. Il les regarda tour à tour et leur supplia d’accepter sa demande, une nouvelle fois en vain, de ne pas participer à la guerre. Il se souvint ce qu’ils lui avaient répondu ensemble :

- Harry, jamais on ne t’abandonnera, quoi qui se passera durant la bataille, on restera avec toi. On est ami et cela c’est pour la vie.

C’était la même phrase, les même mots, la même réponse qu’ils lui avaient répondu comme à leur habitude quand Harry leur demandait de ne pas participer à la bataille finale. Un petit sourire apparut sur les lèvres du brun. Pas un sourire de joie, c’était un sourire d’abandon, de renonciation, de tristesse. Il les regarda de nouveau intensément, essayant d’immortaliser dans sa mémoire chacun de leur visage, de leur sourire, de leur rire. Essayant de graver ce moment précis. Une seule et unique larme s’échappa de son iris droit, se perdant sur sa joue.

Peu de gens croyaient qu’il pourrait réellement tuer Lord Voldemort. Non pas lui, pas ce garçon. Il n’avait pas, d’après eux, les épaules pour porter ce fardeau. Il était trop jeune, trop innocent pour certain. Mais il avait prit son courage et avait tué le mage noir, pas pour lui, non. Pour ses amis, pour eux. Il leur devait ça. Eux qui avaient cru en lui. Il le devait.

Après avoir vu le corps du Lord sans vie, il était tombé à genoux et avait vomi tout son saoul, tandis que la pluie coulait sur son visage, enlevant peu à peu les traces de terres, les traces de sang qui se mélangeaient avec ses larmes de soulagement. C’était la fin. La fin de la guerre, mais le début d’une nouvelle vie. Sans crainte pour lui, sans crainte pour eux, sans crainte pour le monde magique, sans crainte pour les ignorants moldus.

Alors pourquoi maintenant, après avoir vécu tant de choses si fortes ensemble, Seamus lui faisait ça ? Pourquoi ?

- Ne pleures pas Harry.

Cette voix le tira de ses songes. L’illusion du passé laissa place à la réalité du présent. Le dortoir se retransforma en infirmerie, les personnes se volatilisèrent unes à unes pour ne laisser qu’Harry et Seamus. Le brun toujours dans le lit aux draps blancs, allongé en dessous de Seamus qui le fixait bizarrement. Leurs regards se croisèrent. Harry cligna des yeux, chassant l’eau de ses iris qui traçaient des sillons sur ses joues, et replongea son regard vert de jade dans celui havane de Seamus.

- Pourquoi ? questionna-t-il alors d’une voix rauque.

- Pourquoi quoi Harry ?

- Pourquoi tu fais ça Seamus ?

- Car je te veux tout simplement, tu me le dois…

- Pourquoi je te le dois ? Je ne comprends pas.

- Parce que Harry. Parce que c’est comme ça. Tu m’as pris tant, alors en échange tu m’appartiendras... tu m’appartiens.

En disant ses mots, Seamus avait rapproché son visage de celui du brun. Leurs souffles étaient si proches et il sentait sur son visage, sur son corps, la chaleur qui se dégageait de Harry. Comment pouvait-il être si chaud, alors que lui, à leur dernier baiser, avait été si froid. Il ferma les yeux, inhalant l’odeur du brun. Leurs respirations se mélangeaient dans l’infime espace, leurs visages étant séparés de quelques centimètres seulement. Seamus s’approcha encore, leurs bouches se touchant presque.

- Parce que… commença-il.

Il baissa encore sa tête, ayant pour tentative de capturer les lèvres d’Harry entre les siennes, de lui prendre un baiser brutalement mais contre toute attente, le brun le repoussa.

- Non ! cria Harry, dans le même élan.

- Mais tu me le dois Harry ! Tu ne comprends pas ou quoi ? Tu me le dois ! fit Seamus en se rapprochant.

- Non, fit le brun, non… je ne comprends pas… arrête ! Expliques-moi ! Seamus, je t’en pris.

Harry était paniqué, les pleurs redoublèrent sur son visage, il sentait son corps tressaillir, il ne comprenait pas. Il voulait savoir.

- Il n’y a rien à expliquer ! Tu me le dois, répliqua le blond. Tu me le dois…

- Mais… Mais pourquoi ?

Seamus ne prit pas la peine de répondre et s’avança de nouveau pour prendre les lèvres charnues du brun.

- Non ! cria Harry, le repoussant cette fois avec plus de force.

Seamus se releva, il était tombé sur le carrelage froid, par terre. Harry, lui, se reculait encore plus si possible vers la tête de lit, ses jambes repliées contre son torse.

- Laisses-moi, souffla le brun, laisses-moi…

Se rapprochant de lui, Seamus ne l’écouta pas et ignora ses paroles. Il s’avança vers lui, lentement. Il lui attrapa les mains pour tirer son corps et le mettre sous lui. Harry se débattait, mais rien n’y faisait, Seamus ne lâcha pas sa prise.

- Lâches-moi ! cria-t-il, lâches-moi !

Il essaya de lui donner des coups de pieds, en vain.

- Lâches-moi ! Laisses-moi !

Seamus l’immobilisa facilement et lui donna une claque sur la joue. Le claquement résonna dans toute l’infirmerie. Il immobilisa les jambes d’Harry avec les siennes et lui maintint les bras au dessus de sa tête grâce à ses mains.

Harry tremblait, bégayait, ne savant où donner de la tête. Il avait peur. Il ne cessait de pleurer, son corps ne lui répondait plus. Il était une marionnette dans les mains d’un marionnettiste.

Il était en état de choc.

- Tu peux crier, personne ne t’entendra, tu sais tu peux toujours crier Harry, personne ne viendra à ton secours. De plus, Pomfresh n’est même pas là. La pauvre idiote.

- Non… Non… Seamus arrêtes… s’il te plait. Arrête ! supplia Harry.

- Cette fois Harry… ce sera la bonne.

- Non ! fit le brun. Non ! Drago... Drago…

Seamus rapprocha leurs têtes et posa ses lèvres sur celles d’Harry. De ses dents, il les mordilla, faisant couler du sang de la lèvre meurtrie. Le liquide glissa sur sa bouche et il le lécha. Le goût l’excita, ce goût métallique et légèrement salé réveilla ses sens. Il se mouvait contre le corps fin, sentant son entre-jambe durcir.

Harry aurait voulu crier, mais il ne pouvait pas, Seamus l’en empêchait. Il aurait voulu s’enfuir en courant mais son corps avait perdu son autonomie.

Tandis qu’une des mains de Seamus tenait toujours les deux du brun fermement, il fit descendre l’autre le long du corps d’Harry. Elle se glissa sous le pull en touchant minutieusement la peau. Les deux bouches se quittèrent puisque celle de Seamus partie s’occuper du cou à sa portée. Il le lécha, le mordilla, le suçota.

Le brun en profita pour crier de nouveau.

- Non ! Arrête ! Seamus, arrête, je t’en pris ! Laisses-moi !

- Non, Harry. Non. Tu m’appartiens…

- Non, je ne t’appartiens pas ! Laisses-moi !

Harry ne cessait de pleurer, il voudrait disparaitre, tout oublier. Seamus le mordu dans le cou, enfonçant plus profondément ses dents dans sa chair meurtrie.

- Drago ! cria le brun une nouvelle fois.

Il voulait Drago, il voulait celui qu’il aimait. Il voulait retrouver les bras sécurisant, le torse aimant, la douceur de ses mains. Il voulait Drago.

- Non ! Pas de Drago, tu es à moi… Harry. Tu me le dois… siffla Seamus.

- Qu’est-ce que tu racontes ? Arrêtes, tu me fais peur… sanglota ledit Harry.

- Tu es à moi, tout simplement. Tu me le dois. A cause de toi, j’ai perdu tant… Je l’ai perdu, lui.

- Je ne comprends pas ! Qui ? De quoi tu me parles ? Seamus… arrêtes.

Seamus ne répondit pas aux questions du brun et commença à lui détacher son pantalon, faisant sauter les boutons, glisser la fermeture éclair, passer sa main sur la verge d’Harry qui se crispa à l’attouchement intime.

- Non, arrêtes… arrêtes supplia-t-il, de plus en plus fort.

Faisant glisser le pantalon à mi-cuisse, Seamus n’écouta plus ses plaintes.

- Chut Harry, chut… Laisse-toi faire, tout se passera bien.

- Non, laisse… laisse-moi !

Harry sanglota de plus en plus. Il était terrifié. Il avait peur. Il ne pouvait rien faire, Seamus bloquait son corps. Il ne voulait pas que Seamus continue, il voulait qu’il arrête, qu’il le laisse tranquille.

Drago…

--

Harry…

Drago courrait à travers les couloirs, l’inquiétude parcourant tout son être. Son souffle se faisant de plus en plus irrégulier au fur et à mesure que la peur le rongeait.

Harry…

Il s’approcha rapidement de l’infirmerie. Il en était tout proche. Juste quelques mètres… quelques pas. Des cris lui parvenaient aux oreilles, la voix de Harry, c’était elle.

Il était maintenant devant la porte. L’incendie de la furie brûlant son être prête à s’exalter sur le tortionnaire de son compagnon.

--

Seamus baissa le caleçon d’Harry et d’un mouvement rapide il le retourna. Embrassant, léchant les fesses qui lui étaient présentées. Harry tremblait, il était en effroi, mais Seamus s’en fichait, car il serait bientôt sien... Il serait à lui, marqué à jamais, portant sa trace, sa propre marque.

Tout d’un coup, Seamus sentit son corps être projeté avec force en arrière. Une main encercla son cou et deux yeux safranés se plantèrent dans les siens.

- Je. Vais. Te. TUER ! hurla Drago en le projetant contre un mur.

Un fracas sourd se fit entendre suivit d’un hurlement de douleur. Drago s’avança sereinement, petit à petit, vers le corps qui gisait par terre. Ne le quittant pas des yeux, il planta ses doigts dans le cou et le souleva. Du sang coulait et les cris résonnant entre les murs semblaient inhumains. La souffrance de Seamus était à son apogée.

- Tu es mort, articula Drago.

D’une main, il resserra sa prise. Des hurlements retentirent, longs, profonds, insoutenables.

Des sanglots parvinrent aux oreilles du Serpentard.

Harry…

Son calme revenant peu à peu par cette fine alerte, il se retourna vers son amant. Celui-ci était toujours à moitié nu, couché sur le lit, sur le ventre. Il n’osait même plus bouger, paralyser par la peur.

La fureur de Drago s’accrut par la vision du corps dénudé de son amant. Il reposa son regard sur l’assaillant de son compagnon et de sa main libre planta ses griffes dans son ventre, jetant ensuite le corps sur le sol froid avec un sombre regard méprisant. Il s’essuya les mains dégoulinantes de sang avec un drap posé sur un lit proche de lui, puis s’approcha vers Harry lentement et sans mouvement brusque.

Il passa sa main sur le dos du brun qui sursauta au contact.

- Chut Harry, c’est moi, Drago.

Il fit disparaître ses ailes, ses griffes et ses canines. Sa chevelure reprit sa couleur et sa longueur habituelle. Il redevint le Drago de tous les jours, ne gardant que ses yeux safranés.

- Dra… Drago ?

Reconnaissant sa voix, Harry se jeta dans ses bras et pleura. Laissant la peur se libérer, ainsi que le soulagement de le voir. Aussitôt Drago le rhabilla et le consola, passant ses doigts sur le dos du brun. Il prit place dans le lit et cala Harry dans ses bras, ne portant plus un seul regard sur Seamus étendu sur le sol.

- Quel… Quel mau...mauvais spectacle…que je vois, souffla difficilement Seamus.

- T’es toi ! rétorqua sèchement Drago, dont l’énervement était revenu en entendant la voix de Seamus.

- Tu…tu sais Harry… Tu… tu me demandais pourquoi … Hein ? Tu sais… le pourquoi… c’est… c’est…par… parce que tu me l’as pris… Dean… Dean est mort à cause de toi ! Oui à cause de toi… tu as pris… m’as pris… celui que j’aimais...

- Ferme-ta gueule ! hurla Drago. Arrête de dire des conneries !

- Tu es… celui qu’on…dit le Sauveur… mais lui… tu ne l’as… pas sauvé… lorsqu’un… man…mangemort…l’a tué... tu n’as…rien…fait... fit Seamus difficilement.

Harry posa ses yeux sur le corps de Seamus. Il ne parlait pas, ne savant quoi dire. C’était sa faute, si Dean était mort ? Oui, sa faute. Il aurait dû le forcer à renoncer d’aller se battre, il aurait dû le forcer à rester à l’abri loin du chaos des champs de batailles. Loin, où aucune menace n’aurait pu l’atteindre. Dans un endroit où il aurait été en sécurité. S’il l’avait protégé… Oui Dean serait toujours en vie, avec eux. Il vivrait encore. Harry ferma les yeux, laissant les gouttes translucides quitter l’antre de ses iris pour se perdre contre sa peau. Il entrouvrit ses paupières et égara ses yeux sur le corps peu mobile de son ami ?

Du sang s’y échappait, se perdant sur la blancheur froide du sol de l’infirmerie. Rouge sur blanc. Mauvais assortiment dans ces circonstances. Le blanc, souvent considéré comme couleur de pureté, ne faisait que ressortir de façon malsaine le rouge. Le rendant plus vif qu’originellement. La marre de sang s’étendait rapidement, au fur et à mesure que le temps s’écoulait dans la réalité. Car pour eux, il s’était arrêté. Le temps. Comme un mauvais jeu où les règles sont faites à l’avance pour que les joueurs perdent, sans qu’ils n'aient une chance de gagner. Ici, ils avaient perdu. Dean la vie, Seamus Dean, et lui… il n’avait pas réussi à sauver tout le monde. Il avait perdu des vies.

Seamus respirait de plus en plus difficilement, sa respiration était saccadée, il se tenait le ventre d'où le sang s’échappait. Sa peau devenait blanchâtre et ses lèvres bleuies.

- Dean ? fit faiblement Harry.

Cela raisonnait telle une fatalité dans le ton de sa voix. Comme si c’était la vérité, qu’il acceptait les paroles de Seamus, qu’il était en accord avec elles. Tandis que ses yeux ne pouvaient s’échapper de la vision morbide qu’offrait Seamus, ses pensées ne pouvaient quitter les paroles qui avaient été prononcées.

C’était de sa faute si Dean, son ami, était mort. Et Seamus voulait se venger pour son meilleur ami. Harry le comprenait, il aurait s’en aucun doute demander vengeance, si Ron ou même Hermione, ses deux meilleurs amis avaient été tués… mais pas de cette manière, pas une telle vengeance. Il n’en serait pas capable. Il était peut-être faible au final, c’était pour cela qu’il n’avait pas pu le sauver.

- Chut, ce n’est rien. Oublie ce qu’il a dit. Tu n’y es rien pour rien, fit Drago

- Dean…

- Chut, Harry, ce n’est pas ta faute, mon amour. Ce n’est pas ta faute, tu m’entends Harry ? Ce n’est pas de ta faute.

Drago avait-il raison ? Harry ne savait pas. Les paroles le troublaient. Si ce n’était pas de sa faute, à qui était-elle ?

- Oh mon dieu ! s’exclama une voix féminine. Oh mon dieu !

Hermione avait les mains devant sa bouche, ses yeux ne quittant pas la scène devant elle. A ses côtés se tenaient Ron, Pansy et Blaise, eux aussi dans le même état de choc que la jeune fille. Ils scrutaient les moindres détails. Seamus et la marre de sang, Drago et Harry pleurant.

Ron, reprenant ses esprits, demanda ce qu’il s’était passé d’une voix hésitante et nerveuse.

- Il a encore recommencé, fut la seule réponse de Drago.

Il hocha la tête, ne savant quoi répondre, mais surtout surprit de l’indifférence qu’affichait le Serpentard. Oui, il lui avait répondu mais sans quitter Harry des yeux.

- Mon dieu… Faut… Il faut aller prévenir le directeur, paniqua Hermione, ne cherchant pas à savoir les détails. Mais où est Pomfresh?

- Nous ne savons pas, fit de nouveau Drago.

Harry ne répondait pas, trop plongé dans ses pensées.

- Bon… je vais aller chercher le directeur. Ron, Blaise, occupez-vous de Seamus. Pansy, vient avec moi.

- O… Ok, répondit Pansy.

Les filles quittèrent l’infirmerie, se précipitant en courant vers le bureau du directeur.

--

Un silence gênant régnait dans la pièce, personne ne parlait. Blaise et Ron faisaient glisser leurs regards en intervalle sur Seamus, puis sur Drago et Harry. Chacun ne sachant quoi dire, ou ni quoi faire.

Rompant le silence, Seamus gémit, la douleur devenant de plus en plus forte. Blaise lui lança un regard, et soupira. Il sortit sa baguette de sa robe de sorcier et d’un mouvement inattendu, il s’avança et jeta un Episkey1 sur Seamus. Le sang s’arrêta de couler et celui qui s'étalait sur le sol sécha. Blaise enchaîna avec un Mobilicorpus² qui permit de déplacer le corps du jeune homme sur un des lits hospitaliers.

- Dean… fit Harry, dans un sanglot réprimé.

- Chut, ce n’est pas de ta faute mon amour… chut. Oublie-ça.

Ron, qui regardait faire Blaise, tourna sa tête vers Harry et Drago, surprit d’entendre le prénom de son ami défunt en cet instant sortir de la bouche du brun.

- Pourquoi il appelle Dean ? demanda le roux, perplexe.

A leur tour, Blaise et Seamus se tournèrent vers Ron et le couple. L’un était curieux tandis que l’autre ne demandait qu’à répondre.

- C’est simple… mo… mon…cher Ron, tu…tu vois… commença Seamus.

- Ferme-ta gueule ! s’écria Drago. Il a mit des conneries dans la tête d’Harry, reprit-il plus doucement, il a dit que c’était de sa faute si Thomas avait été tué lors de la bataille contre Voldemort.

- Mais, s’emporta Ron, c’est des conneries ! Tu le sais aussi bien que moi Seamus ! Harry n’y est pour rien ! Salopard !

--

Les deux jeunes filles étaient arrivées, pantelantes, devant la porte en bois menant au bureau de Dumbledore. D’un mouvement busque, sans frapper, elles l’ouvrirent.

- Directeur ! s’écrièrent-elles d’une même voix.

- Doucement mesdemoiselles… fit le vieil homme à la longue barbe, assit sur une haute chaise adjacente au bureau.

- Monsieur c’est très important ! A… A l’infirmerie, …

- Doucement, calmez-vous, asseyez-vous et expliquez-moi ce qui vous amène.

- Nous n’avons pas le temps monsieur, paniqua Hermione toujours à l’entrée de la pièce. A l’infirmerie, ça… ça a dégénéré. Seamus s’en est de nouveau prit à Harry… Et Drago est intervenu…et… Venez monsieur… vous comprendrez en voyant.

Le directeur regarda, tour à tour, Pansy et Hermione. Elles ne tenaient pas en place et avaient le regard fuyant, qui ne cessaient de retomber sur la sortie de son bureau. Elles étaient inquiètes, leurs respirations étaient courtes et saccadées. Et leurs yeux semblaient le supplier de les suivre rapidement à l’infirmerie sans discuter. De plus, voir une Serpentard et une Gryffondor ensemble n’étaient que très peu courant dans l’enceinte de l’établissement. Ne prenant davantage de temps pour réfléchir, Dumbledore se leva et les rejoignit.

- Bien, fit le directeur, allons-y mesdemoiselles.

D’un hochement de tête, les deux jeunes filles le remercièrent et se précipitèrent ensemble et sans plus attendre vers le lieu qu’elles avaient à peine quitté.

--

Ils s’observaient, n’osant pas parler, ne savant quoi dire. Les yeux se posaient dans le vide, ne fixant qu’un point sans vie.

Ron s’était posé contre un mur, près de lui se tenait Blaise. Chacun savait qu’Harry n’aurait rien pu faire pour sauver Dean, comme chacun d’eux. Au même moment il était en face de Voldemort, essayant de tuer cet être regorgeant de soif de pouvoir. Beaucoup de vies avaient été volées lors de cette bataille, celle qui avait déterminé l’avenir du monde sorcier. Ce n’était la faute de personne, à part peut-être de la folie des grandeurs d’un seul homme, Tom Jedusor. Chaque personne était venue de son propre chef affronter le Mage Noir ainsi que ses alliés ; les mangemorts et autres créatures. Ils savaient qu’ils avaient une chance sur deux de mourir, ou de survivre. Leur choix avait été fait, leur décision avait été prise et elle fut celle de se battre pour leur liberté, pour leurs convictions. Pour eux, pour leur famille, pour leurs amis, pour la communauté sorcière, pour les moldus, pour tous. Pour un avenir serein pour les générations suivantes. Non… Ce n’était pas la faute d’Harry. Ce n'était la faute de personne car qui aurait pu prévoir la mort de ceux qui étaient décédés ? Qui aurait pu prévoir la défaite du Lord ? Qui aurait pu prévoir la victoire d’Harry ? Qui aurait pu prévoir que Tom Jedusor serait privé, enfant, de ses parents ? Qui aurait pu prévoir qu’il serait mit dans un orphelinat insalubre ? Qui aurait pu prévoir qu’il posséderait une magie si puissante ? Qui aurait pu prévoir qu’il aurait soif de vengeance contre les moldus ? Eux qui l’avaient maltraité durant toute son enfance. Qui aurait pu prévoir que Tom Jedusor deviendrait Lord Voldemort ? Un enfant innocent devant un démon sanguinaire. Qui ? Personne. L’avenir reste un mystère ou la seule réponse est de vivre pour le connaitre. Bien sûr il y a des êtres, des créatures capables de discerner quelques points de cette énigme mais personne ne pourrait le révéler en totalité, sans erreur, à cent pour cent. L’avenir reste incertain et c’est ce qui fait sa splendeur.

- C’est toi qui… qui l’a tué… souffla Seamus.

- T’es toi ! répliqua sèchement Drago.

- Non... Non c’est de ma faute, si…si j’avais interdis à Dean de venir… il serait encore en vie. C’est de ma faute.

- Non, Harry, non ce n’est de ta faute, c’était son choix, tu ne pouvais rien faire.

- Si…

- Non, Harry, non.

- Si…c’est de sa faute… souffla Seamus. Il me la prit…on…on s’aimait…on…on…voulait même…vous avouez à tous…qu’on était…ensemble…après…après la guerre.

- Tais toi Seamus, la ferme, fit faiblement Ron.

Oui, il savait tous qu’Harry n’aurait rien pu faire. Mais ils comprenaient aussi la peine qu’avait ressentie Seamus.

Perdre l’être que nous aimons le plus au monde est surement la pire des épreuves que l’on peut connaître dans la vie. Quand le destin de deux âmes se lient dans un lien aussi puissant que l’amour, il devrait n’être que bon, mais lorsque les embuches apparaissent et que les liens se séparent, la peine et le chagrin sont des vagues destructrices.

Ils ne savaient rien de la relation qu’entretenaient Dean et Seamus, non rien. Ils avaient préféré ne rien dire pour le moment, pas pendant cette guerre, où les larmes et les cadavres étaient en premier plan. Ils auraient voulu le faire savoir après, mais le destin en avait décidé autrement.

Seamus fut brisé à la mort de Dean, il lui fallait un responsable pour se sauver de son chagrin, pour pouvoir se venger, pour avoir un but dans sa vie. Pour pouvoir continuer de vivre sans lui. Oui, vivre, tout simplement. Car comment faire sans l’être qu’il aimait ? Sans lui et ses sourires, sans lui et ses rires, sans lui et ses yeux… Comment faire pour vivre sans lui ? Vengeance… Sa seule réponse, oui, il lui fallait un responsable : Harry Potter. Oui, c’était de la faute d’Harry, il était le Survivant, même le Sauveur maintenant. Son destin était d’éliminer Celui-dont-on-ne-doit-pas-prononcer-le-nom, sauver le monde de cet être. Pourquoi alors, pourquoi n’avait-il pas sauvé Dean ? Pourquoi ? L’amitié qu’il éprouvait pour lui s’était alors transformée en haine. Une haine débordante. Harry lui avait prit Dean. Il devait en payer le prix. Il devait lui appartenir. Etre à lui, rien qu’à lui.

- Si Harry c’est de ta faute… de ta faute, haleta Seamus.

- Arrête, fit Ron, arrête. Tu sais aussi bien que nous tous qu’Harry ni est pour rien. Personne n’aurait pu le sauver ! Ni Harry, ni moi, ni toi. Personne. Il avait décidé de se battre à nos côtés… malheureusement… malheureusement…

- Il a été tué, continua Blaise.

- Non, non… paniqua Seamus, non. C’est de SA faute… sa faute… Il doit… m’appartenir… Oui…m’appartenir.

- Tu entends ce que tu racontes Seamus !? Tu délires complètement, mon pauvre vieux. Harry t’appartenir ? Tu es fou ! Complètement fou ! s’exclama le roux.

- Non… non… il me l’a prit… il me l’a volé.

- Il ne t’appartiendra jamais Finnigan ! s’écria Drago. Tu entends ? Jamais !

- Si… il sera à moi… Comme l’était Dean… Il sera… à moi. Il sera mien… de grès ou de force.

- JAMAIS ! hurla Drago en caressant le dos de plus en plus vite d’Harry, comme pour s’assurer de sa présence près de lui.

- Si… à moi. Je serais son premier, ricana Seamus, ignorant la douleur qui se propageait dans ses côtes. Oui… son premier… Je… Je lui prendrai sa…virginité.

Abasourdissant tous les occupants de la pièce, un autre éclat de rire d’une autre provenance se fit entendre dans l’infirmerie. Ce rire prévenait étrangement de Drago. Tous le monde le regardait, ne comprenant pas sa réaction; pourquoi riait-il dans un tel moment ? Qu’y avait-il de drôle ? Non, ils ne comprenaient pas pourquoi Drago Malfoy riait.

- Euh… Drago pourquoi rigoles-tu ? demanda Blaise, interloqué du comportement de son ami.

- Ah... ah… Mais mon cher Finnigan faut te mettre au goût du jour, rit Drago, ignorant la question de Blaise.

Le blessé regarda Drago comme s’il était devenu fou. Comprenant la réaction du blond, Harry aborda une jolie couleur cramoisie sur ses joues qui ne faisait que s’étendre et se renforcer.

- Hein ? demanda le blessé.

- Ah…ah… si tu savais… ah…, fit joyeusement Drago. Si tu savais…

- Euh… Drago tu es sûr que ça va bien ? Tu es bizarre, s’inquiéta Blaise.

- Hum… Oui, très bien même. Tu… tu sais Finnigan… Harry…

Ledit Harry regarda Drago. Il espérait qu'il n’allait pas dire devant tout le monde qu’ils avaient couché ensemble. Non, pas devant Ron. Pas devant la personne qu’il considérait comme son propre frère. Non, Drago n’allait rien dire…

- … n’est plus vierge, se moqua le blond. Non, plus du tout même.

Gêné, Harry regardait Drago avec de gros yeux, ses rougeurs ne cessant de se renforcer. Il l’avait dit, il l’avait vraiment dit. En rigolant en plus.

- Quoi ? s’écria Ron. Bien sûr que si qu’il est encore vierge !

- Je t’assure que non.

- Co…comment tu le sais…toi déjà ? fit Seamus.

- Hum… disons que je suis celui qui lui a prit, répondit Drago avec un grand sourire.

- QUOI ? s’écrièrent Ron, Seamus et Blaise.

- Harry… tu… tu n’as…n’as pas couché avec lui ? demandant le roux en pointant du doigt Drago.

- Euh…bégaya le Gryffondor, les yeux baissés. Euh… si...

Au même moment, dans un bruit étouffé, Ron tomba dans les pommes. Blaise jugea Drago et Harry du regard sans rien dire, et Seamus fut pris d’une terrible colère.

- Non ça ne peut pas être poss… possible ! s’exclama Seamus.

- Je t’assure que si, répliqua Drago.

- Non ! Har…Harry est à moi ! Vous n’aviez pas le droit !

- Harry n’est pas à toi, Finnigan, et il ne le sera jamais. Je t’en donne ma parole.

- Non ! cria Seamus.

- Que se passe-t-il ici ? fit une voie féminine. Oh nom de Merlin ! Que s’est-il passé ?

La femme parcourut la pièce de ses yeux les sourcils froncés, formant quelques rides au niveau de son front. Ses cheveux étaient rehaussés en chignon tandis que quelques mèches s’en étaient échappées. Elle se mordilla sa lèvre, constatant la scène. Sur le sol blanc était répandue une marre sang, Harry était assit sur Drago qui le tenait fermement contre lui et Seamus était couché dans un lit, recouvert de bleus. Il était dans un état épouvantable. Ron était allongé par terre, semblant être inconscient mais en bonne santé, et Blaise était posé contre un mur, nonchalant, sans rien dire.

- Que s’est-il passé ? s’écria Pomfresh en regardant chacun des garçons.

- Un malentendu, répondit aussitôt Drago.

- Un malentendu ? Vous vous moquez monsieur Malfoy ! Un malentendu ? Mais regardez l’état de l’infirmerie et de vos camarades. J’exige des réponses immédiatement !

- Bien, comme vous le souhaitez. Suite à votre incompétence, vous avez laissé une victime et l’homme qui a essayé de le violer dans la même pièce. Celui-ci complètement fou à tout simplement voulu finir son « travail » ! Je suis intervenu, voilà la raison de l’état de votre infirmerie et de Finnigan. Concernant Weasley, c’est simplement à la suite d’une nouvelle qui l’a un peu choqué… pour ainsi dire.

- Calmez-vous monsieur Malfoy, fit la voix d’un homme.

A l’entrée de la pièce immaculée, près de la porte, se tenait le directeur de Poudlard à la mine sévère, opposée à son habituel sourire, ainsi qu’Hermione et Pansy qui regardaient tour à tour les quatre garçons.

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1 : Tome 6, si on a une blessure qui saigne, le sang s'arrête de couler, et le sang présent sèche. Soigne une blessure.

² : Tome 3, permet de déplacer un corps par lévitation

A suivre...

Alors ça vous a plu ou pas ?

xD ^^

La "révélation" était à propos de Seamus Et Dean... Hum, j'en vois des deçus...et d'autres près à me jeter des tomates/oeufs/saladesengroslégumesentoutgenre sur moi...

 

PArs en courant... 

 

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