1er Septembre, Le Terrier, 9h07

Chez les Weasley régnait la traditionnelle effervescence des jours de rentrée.

Molly hurlait contre le pauvre Arthur, qui venait de renverser le pot de poudre de Cheminette (RIP...69 secondes de silence je vous prie!).

- Mais que m'a-t-il prie de dire "oui" le jour de notre mariage ?!

Son mari s'assie, une mine triste sur le visage. Il avait l'habitude que sa femme pète une durite et dise cela...mais il était très affecté à chaque fois.

- VOUS ALLEZ VOUS DECIDER A DESCENDRE PAR MORGANNE ?! s'égosilla la maîtresse de maison, du bas des escaliers, à l'intention de ses derniers.

Ginny était en train de coiffer...ratisser sa longue chevelure rousse quand elle entendit le cri de sa mère.

- J'arrive maman ! Elle se pressa aussitôt.

Par contre, dans la chambre voisine, Ron dormait encore paisiblement, non affecté par les exploits vocaux marternels.

En n'entendant pas de réponse de la part de son fils, Molly montait les marches quatre par quatre. Quand elle fut devant sa chambre :

- RONALD WEASLEY ! SI TU N'ES PAS SORTI DANS 30 SECONDES, TU PEUX DIRE ADIEU A L'IDEE DE PROCREER ! SUIS-JE CLAIRE ?

Le dit Ronald se réveilla en sursaut, et jeta aussitôt un regard apeuré vers ses valises. Il poussa un soupir de soulagement lorsqu'il vit qu'elles étaient faites (sinon je te dis pas la crise !).

Il se leva et enfila en deux temps trois mouvements son jean et son t-shirt préparés la veille. Il ouvrit la porte :

- Te voilà mon grand, viens prendre un petit déjeuner. Ginny est déjà en bas. Lui dit sa mère, se radoucissant à la seconde.

Lorsqu'ils furent en bas, la jeune fille atablée leur offrait un spectable peu ragoûtant. Elle avait du chocolat jusqu'au nez, et une longue trace de confiture ornait son teint de pêche (pêche moisie, mais pêche tout de même).

- Ma chérie, veux-tu essuiyer se qui occupe ton visage.

- Woa ? A 'ien su' mon v'sag' ! Elle avait en effet la bouche pleine (Glamour !).

Une fois qu'ils eurent finis leur petit déjeuner, et que Ginny fut débarasser de son nouveau fond de teint, ils prirent la voiture familiale et se dirigèrent vers Londres.

Londres, Gare De King Cross, voie 9 3/4, 10h52

- RON ! GINNY !

Les deux concernés tournèrent la tête en souriant, reconnaissant la voix des deux adolescents, échappant ainsi au discours plus que rasoir (je dirais même tondeuse, voir sécateur!) de leurs parents. En effet, un jeune homme aux cheveux noirs de jais et une jeune femme à la tignasse imposante se profilaient dans leurs champs de vision.

Et c'est ainsi que les quatre adolescents montèrent dans un wagon du train rouge et noir, en afirmant qu'ils ne se mettront pas dans des situations désastreuses.

**** On y croit très fort ! ****

Hermione et Ron se dirigèrent vers le compartiment des préfets tandis que Harry et Ginny scrutaient les compartiments à la recherche d'un vide.

Ces derniers en trouvèrent un, lancèrent un "à plus sous le bus!" à leurs amis et entrèrent.

Il se racontèrent la fin de leur été lorsque une voix traînante se fit entendre :

- Alors Potter, toujours pas mort...?

- Je n'ai pas eu le bonheur de recevoir un faire-part te concernant non plus... Malefoy...

Les deux Nemesis se regardèrent, puis une chose surprenante se produisit, qui provoqua à la jeune rousse un écarquillement de yeux de type concours ainsi qu'un cri muet.

Il se prirent dans les bras de l'autre... Et murmurèrent quelque chose qui avait une saveur particulière, qu'eux seuls pouvaient entendre... Dans un même souffle ils prononcèrent ces mots si particuliers :

- Tu m'as manqué crétin...