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au 31 Mai 21 :
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Sourire
Par Yume_no_kuni
Harry Potter  -  Tragédie  -  fr
9 chapitres - Complète - Rating : K (Tout public) Télécharger en PDF Exporter la fiction
    Chapitre 8     Les chapitres     35 Reviews    
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Capturé

Disclaimer : L'univers et les personnages appartiennent à J.K.Rowling.

 

Petite note : Voilà, c'est mon anniversaire, alors je vous fais un cadeau (empoisonné ? ), un nouveau chapitre, l'avant dernier !

J'espère que vous aimerez, bisous !  

 

Chapitre 8

 

La porte grinça et Harry soupira. La mort enfin, il n’attendait pas de meilleures délivrances. Et puis, il s’était battu non ? Le problème ne venait pas de lui, mais de la prophétie ! Elle avait dû se tromper, il n’était pas le héros. Le monde sorcier entier avait dû se tromper ! Et lui avait perdu sa vie à cause de ça et rien que pour cette raison, il les haïssait.

Il releva la tête, las de respirer encore. Dans ses yeux s’étaient allumés une lueur d’espoir qui se brisa en rencontrant l’acier.

<< Salut Potter. >>

Drago s’installa face à lui, un petit sourire aux lèvres.

<< Que fais-tu là ? >>

Le ton était agressif, s’il ne venait pas pour l’abattre, qu’il parte. Le voir était une torture !

<< Te libérer quelle question… >>

Il venait le sauver, alors, il devait… l’aimer un peu non ? De l’air, de l’air. Son cœur semblait sur le point d’exploser. Et l’héritier des Malfoy semblait s’en apercevoir. Un sourire goguenard apparut sur ses lèvres.

<< Tu ne dois pas t’en apercevoir Potter, mais nous sommes le soir, jeudi soir…

- Je ne suis pas ta pute Malfoy !

- Tu l’étais il y a quelque temps pourtant. >>

La rage tiraillait le Gryffondor, et pourtant, au lieu de crier, de l’insulter… de lutter comme il le faisait si bien, il se mit à pleurer. Le regard du Serpentard vacilla en voyant cela. Il n’avait plus la force de s’amuser en lançant des " Alors Potty, on pleure ? ", non, car il découvrait enfin que son ennemi, si grand, si fort, n’était qu’un enfant et n’avait jamais cessé de l’être. Il avait juste revêtu le costume de l’adulte, du guerrier, le costume qu’on lui avait imposé.

Il allait partit quand une supplique le retient.

<< Attends, je voudrais savoir… A la mort de Pansy, ce jour-là, tu m’avais sauvé, et ton père allait te tuer. C’était une…

- mise en scène, Harry. Nous sommes en guerre, tous les coups sont permis. Je suis désolé. >>

Une main sur la porte, un instant d’hésitation.

<< La belette et la Sang-de-Bourbe savent que tu es là. J’en ai parlé devant Blaise, ils ont entendu. Tiens le coup, histoire qu’ils ne trouvent pas que le soit disant Survivant est pathétique.

- Tu me considères pathétique… toi ?

- Je ne suis pas là pour juger mais pour obéir. Je reviendrais demain soir si tu es toujours là. >>

Pas de nourriture, pas d’eau. Et ces mots qui auraient dû le rassurer le condamnait. Le voilà qui devait vivre jusqu’à l’affrontement final face à Voldemort, et durant ce temps, il serait l’espoir sorcier, celui sur qui toute la communauté se reposait.

Il baissa de nouveau la tête, fatigué par cette existence dont il ne voulait pas. Si seulement il n’y avait pas toutes ses responsabilités, si seulement… alors il s’enfuirait. Il irait loin. Partout serait mieux qu’ici. Même le petit placard, sous l’escalier… Il ferma les yeux. Les larmes ne cessaient de couler. Finalement, il aurait dû laisser Malfoy faire, il aurait eu des caresses, des baisers et en fermant les yeux, le plus fort possible, il aurait presque pu croire que c’était vrai, qu’ils étaient dans leurs lits et que Drago ne l’avait pas trahi. Oui, il aurait dû le laisser faire, car au réveil, il aurait compris, il se serait rappelé, et cela l’aurait achevé.

Il ferma les yeux, espérant ne plus jamais avoir à les ouvrir.

<< Je te laisse me tuer. Viens donc. >>

Harry restait prostré, ne parlait plus, ne se débattait plus. Les Mangemorts venaient parfois s’amuser avec lui mais avaient vite arrêté, car là, ce n’était plus Celui-Qui-A-Survécu qui leur faisait face, ce n’était plus ce garçon fort, il n’y avait qu’une loque humaine. Et les coquilles vides n’étaient pas de bons jouets, car elles ne criaient pas sous l’assaut des sorts, lorsque le Doloris les pénétrait, les dominait. Non rien, pas un cri, juste le corps qui se contorsionne. Plus rien de jouissif.

Drago venait certains soirs, comme ça, discrètement. Il s’installait face au héros, attendait un mot, un geste, parfois il l’embrassait. Mais il n’y avait jamais de réaction, pas de réponses au baiser, pas d’insulte, pas de haine. Le jouet était brisé. Il finissait par ne plus rien faire, juste le fixer, chercher l’étincelle dans ses yeux et à chaque fois qu’il partait, il chuchotait : << Qu’ils se dépêchent… >> car Harry se laissait mourir. Le Serpentard apportait de quoi le nourrir, de quoi l’hydrater. Mais impossible, il refusait tout. Encore l’eau, il pouvait le forcer. C’était sûrement pour cela qu’il vivait encore, c’était sûrement pour cela que le Gryffondor le maudissait toujours un peu plus.

Ce fut un jeudi que l’attaque eut lieu pour récupérer le Survivant. Assez étrange que ce soit un tel jour, alors qu’avant, il aurait été dans les draps du Prince des verts et argents, à gémir sous ses caresses. Harry n’arrivait pas à le haïr, alors il restait dans ses bons souvenirs, même si on les lui disait faux, même si c’était une ruse, il était sûr que les yeux aciers ne lui avaient pas menti. On ne pouvait pas contrôler le regard non ? Alors la tendresse n’était pas feinte… Et la tendresse, bien que ce ne soit pas de l’amour, c’était déjà pas si mal, non ? Peut-être pas. Peu importe, il restait dans son monde. Il n’entendit pas sa porte s’ouvrir, un Drago essoufflé venir et le libérer, ni son père vouloir l’arrêter, lui ordonner de le tuer. Il ne vit rien. Le monde s’était écroulé, tout avait disparu pour lui, sauf ses souvenirs. Il sentait des larmes sur son visage. Il savait qu’il devait revenir, mais ne le voulait pas. Ses paupières étaient devenues trop lourde et le vide trop tentant.

<< Harry ! Pitié ! Réveilles-toi ! >>

Malgré l’interdiction, Hermione et Ron avaient accompagné l’Ordre, ils avaient expliqué que c’était leur ami, qu’il voudrait les revoir. Tout était faux, mais… ils se sentaient coupable, voulaient se faire pardonner. En s’étant mis ensemble, ils l’avaient mis de côté. Ils avaient fini par oublier qui était Harry, leur ami, celui qui aurait donné sa vie pour eux, comme eux avant l’auraient fait. Ils avaient préféré croire les rumeurs, croire les mensonges plutôt que leurs cœurs. Et cela, ils le regrettaient. Si le jeune homme mourrait, cela serait de leur faute, car s’ils avaient été là, ils auraient pu le soutenir, à défaut de le faire parler et de le soulager de ses douleurs. Ils s’en moquaient du reste de la communauté magique, c’était Harry qui les intéressait et non Harry Potter, le Survivant.

Pourquoi avaient-ils dû le perdre pour le retrouver, pour se rappeler qui il était vraiment ?

<< Harry ! Pitié ! Réveilles-toi ! Pardonnes-nous ! Ouvre les yeux, allez, vas-y ! Je sais que tu respires Harry Potter, alors ouvre les yeux ! Pitié… >>

Hermione devenait hystérique. Ron, lui, avait préféré tourner le dos, ne pas voir la scène, ne pas voir le corps de son " frère " dans un tel état, alors il s’occupait de la fouine.

<< Mione, il va bien ! Il commence à se réveiller. Je… Je l’emmène. >>

Son regard avait vacillé, son cœur s’était brisé à cette vision. Sa petite ami s’accrochait désespérément au corps de son meilleur ami, un corps amaigri, pâle… qui respirait à peine.

<< Pitié, ne meurs pas… >>

Il sortit rapidement de là, d’autres Aurors approchaient, sûrement pour s’occuper de son ami, où du cadavre de Goyle Senior.

La jeune Gryffondor continuait de s’époumoner, essayant de faire peur à Harry, de jouer la colère qui le réveillait si bien. Mais les larmes lui paralysaient par moment la respiration, sa gorge se nouait. Sa vision était totalement brouillée, mais peu importe, elle devait le réveiller, lui demander pardon, prendre soin de lui, ne pas l’abandonner de nouveau… elle le devait.

<< Harry ! Allez, je te laisserai copier mon devoir de potions si tu ouvres les yeux ! On en a un demain, dis-toi que même Ron devra le faire seul ! Non, mieux, je te laisserai copier tous mes devoirs jusqu’à la fin de l’année si… si… tu me serres la main. Voilà, regarde, je t’aide, je la prends dans la mienne, serre juste un peu ! Allez, Harry, un tout petit peu. Allez Harry, on va dire que tu me l’a serrée, tu es d’accord ? Maintenant ouvre les yeux, respire un peu mieux ! Pitié, je t’en supplie ! Harry… Harry… Ne nous abandonne pas, pas comme nous l’avons fait, si tu savais comme nous le regrettons ! >>

Une bras étreint la taille de la jeune femme, l’éloignant du corps. Malgré ses larmes, malgré sa force, elle ne put résister bien longtemps. Elle réussit juste à pleurer et se débattre un peu plus, insultant celui qui l’éloignait de son ami.

<< Miss Granger, laissez-les emmener Harry à Ste Mangouste. Il en a besoin. C’est pour son bien. Je vous emmène là-bas avec M. Weasley.

Pitié, dites-moi qu’il va survivre, je vous en supplie. C’est le Survivant, on ne peut pas attendre mieux de lui non ? >>

Et pourtant, malgré son air impassible, le regard de Severus s’était brouillé et trahissait son inquiétude, car après tout, Harry avait toujours survécu, mais il l’avait voulu, alors que là…

Quelques larmes s’égarèrent sur son visage, mais personne n’y faisait attention. Le héros se mourrait. Le maître de potion, lui, ne voyait qu’un petit garçon brisé, à qui on en demandait trop.

Sans savoir pourquoi, lorsqu’il se retrouva dans la chambre d’Harry, qu’il vit son visage blanc, autant que les draps de son lit, il s’assit à ses côtés, une main dans les cheveux, il commença à chanter, une berceuse. Il n’en connaissait qu’une, c’était Lily qui la lui avait apprise. Elle avait dit que quand elle serait mère, elle la chanterait à son enfant.

 

 
 
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