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Sourire
Par Yume_no_kuni
Harry Potter  -  Tragédie  -  fr
9 chapitres - Complète - Rating : K (Tout public) Télécharger en PDF Exporter la fiction
    Chapitre 9     Les chapitres     35 Reviews    
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Retour à Poudlard

Disclaimer : L'univers et les personnages appartiennent à Harry Potter.

Petite note : Voilà le dernier chapitre, l'ultime chapitre ! Je le dédie à Sean, ma reine zombie qui m'a aidée à corriger.  J'espère que ce texte pour plaira, voilà, c'est fini.   

                         OooOooOooO  

Harry ne se souvenait pas vraiment de ce qu’il s’était passé. Même son voyage à Saint Mangouste était très flou. Il se rappelait d’une voix féminine qui le suppliait de revenir, puis il y avait eu une berceuse, et il aurait parié que la voix était celle de Severus. Mais il ne parvenait pas à l’imaginer agir ainsi, et il se doutait bien que s’il lui en parlait, le professeur de potions lui rirait au nez et lui donnerait quelques retenues de bon goût pour lui montrer à quel point il avait le sens de l’humour.

Il était sûr d’une chose, c’était qu’à ses côtés, dans cette chambre trop propre, sur le lit à la droite du sien, se tenait Drago Malfoy. Ron l’avait sauvé. Ron était un héros. Et juste à cause des sourires victorieux du jeune homme aux cheveux roux, et juste à cause des sentiments qu’il portait au Serpentard, il ne dit pas la vérité.

Que le monde entier pense que le Prince des vert et argent était un saint, qu’il avait été une innocente victime et blessé par d’atroces Mangemorts. Que le monde entier pense que Drago était " comme les autres ", même si ce n’était pas le cas. Il était unique, maniait le double jeu et puis, lui serait là pour le surveiller. Autant ne rien dire, il pourrait encore en profiter un peu, juste un peu…

Jusqu’à la fin de la septième année il pourrait se glisser entre les couvertures émeraude et oublier quelques instants la guerre, ne se concentrer que sur les baisers, sur les mains qui parcouraient son corps, sur ses yeux argent… Oui, il pourrait profiter de la situation. Encore un peu, juste un peu, pour se sentir vivant. 
C’était égoïste d’agir ainsi, mettre des vies en danger pour pouvoir supporter sa propre existence, mais pour être dans ses bras, il serait capable de mettre en danger le monde entier.

De nouveau à Poudlard, à l’abri, il lui arrivait d’avoir des absences, de s’en aller dans un autre monde. Hermione lui avait avoué qu’il n’avait cessé d’appeler Sirius et ses parents après que des médicomages l’aient sauvé de justesse. 
Il avait demandé :
<< Que disais-je ?  

Tu les suppliais de t’emmener, au moins aussi fort que je t’avais imploré de rester. >>

Il ne s’en souvenait pas. Il savait juste que lors de ses absences, il était ailleurs, dans une salle de classe. Il y avait un garçon aux yeux gris à ses côtés. Et le soir, lorsqu’il rentrait chez lui, il y avait son père, sa mère, son parrain, un ami et un ancien ennemi qui était désormais professeur de chimie.

C’était étrange, mais il l’aimait son monde à lui, alors il s’y réfugiait souvent.

Les médicomages disaient que cela passerait. Les médecins de son univers disaient la même chose. Ils répétaient sans cesse que c’était normal qu’un jeune homme veuille être un super héros, que cela lui passerait, un jour ou l’autre.

Au bout d’un moment, plus personne ne faisait à attention, ou peut-être était-ce lui qui était plus discret. Il s’en moquait un peu. Depuis peu de temps, un garçon aux cheveux roux et une fille très intelligente étaient apparus " là-bas ", ils étaient ses meilleurs amis.

Et, à Poudlard…

<< Harry, mange un peu !  

Mais Mione…  Non Harry ! Ecoute-la, tu as perdu du poids, tu dois te remplumer, on a un tournoi de Quidditch nous !  On se demande bien pourquoi tu es de son avis, soupira le Survivant.  Allez, ce n’est pas si dur. Regarde.  Ron, malgré tout, je dois le comprendre, tout le monde ne peut pas manger autant que toi. >>

C’était ainsi tous les midis, et tous les soirs. Le trio était réuni. Hermione couvait du regard les deux garçons qui se chamaillaient gentiment. Tout était comme avant et que c’était rassurant de retrouver ses repères. Elle laissait le jeune homme copier le moindre de ses devoirs, comme promis.

 

A la table des Serpentards, il y avait toujours une place vide à côté de Drago. Pansy n’était plus là mais personne ne pouvait s’approcher du Prince comme elle l’avait fait. Et puis, il y avait d’autres vides, tellement d’autres… Au moins un quart des élèves étaient morts, sûrement lors de l’attaque et beaucoup étaient de futurs Mangemorts. Ils voulaient protéger leurs idéaux et étaient morts pour eux. Ne restaient dans le groupe habituel que Théodore et Blaise, et Drago, mais lui, était souvent absent.

Dans son monde à lui, là-bas. Il avait peur d’être seul, mais il y avait ses parents, un petit ami aux yeux verts, des amis… et même un parrain un peu collant professeur de chimie. Et on le laissait aller, se perdre dans ses pensées…

 

A la table des professeurs régnait la bonne humeur grâce à la victoire, au retour du héros… sauf pour Severus. Bien évidemment, il était ravi de revoir le jeune Potter, mais alors qu’il fixait la table de sa maison, il ne pouvait s’empêcher de soupirer car elle paraissait si vide, si morte. A son époque, rien n’était glorieux, on y comptait beaucoup de futurs Mangemorts, mais malgré tout, elle vivait. Narcissa lui parlait, et ne vivait que pour Lucius. Bellatrix cherchait des qualités à son futur époux et ne trouvait guère plus que des talents guerriers… Et malgré leur attitude froide, malgré tout cela, parfois, ils éclataient de rire. Le genre de rire trop longtemps retenu. Un rire trop bruyant. Anormal pour les Serpentards. Rare mais tellement vivifiant.

 

Désormais, les élèves de sa maison étaient muets ou morts, tous étaient las et plus personne ne cherchait les Gryffondors. Ils attendaient tous la fin. Pour rejoindre le Maitre, pour pouvoir disparaître. Chacun avait une idée… La vie à Poudlard était finie pour eux, ils ne se sentaient pas capables de combattre les préjugés pour certains car tous n’étaient pas des aspirants Mangemorts, et les autres… ils se moquaient de tout désormais.

Le repas se déroula calmement. La table des Gryffondor était particulièrement bruyante, plus d’inquiétude, leur ami était de retour, le trio était recomposé, et puis il y avait Ginny, qui était de nouveau au côté du Prince, car un Prince se devait d’avoir une princesse. Et pourtant, son regard se portait toujours vers la table des Serpentards, vers son geôlier, vers son amant de la nuit. Il ne doutait pas un instant qu’il le retrouverait cette nuit.

Et que durant leurs ébats, il se contenterait de fixer ses yeux et s’accrocherait à la tendresse qu’il y lirait, ce n’était pas de l’amour, mais ce n’était pas si loin et puis au moins, il existait. C’était mieux que rien. C’était mieux qu’avant. Et si jamais la haine qui les unissait refaisait surface, si de nouveau, ils devaient se déchirer, parce que c’était leur destin, il ne fallait pas se mentir, alors Harry n’aurait plus qu’à fermer les yeux et se rappeler de cette flamme. Ni le temps, ni la guerre ne pourrait effacer cela de sa mémoire.

Il en avait besoin pour vivre. Et tant qu’ils seraient dans l’enceinte de Poudlard, tant qu’ils resteraient entre ses murs, à suivre les cours, alors ils se retrouveraient dans la chambre du préfet-en-chef, ou dans un passage secret du château, ce n’était pas les lieux qui manquaient. Il savait qu’il pourrait obtenir de Drago sa promesse de ne pas sortir, de ne pas aller combattre avant la fin du cycle scolaire… Alors du moment que la septième année n’était pas achevée, qu’ils n’avaient pas à regagner l’extérieur, la réalité, la guerre et les combats, alors le temps suspendrait son cours pour eux, rien ne pourrait les atteindre.

Jusqu’à la sortie, ils seront réunis dans la couche.

L’émeraude rencontra l’argent. Et à cet instant, il sut une chose. Si jamais, une fois les ASPICs obtenus, il se retrouvait à nouveau face à son amant, il mourrait. Il serait incapable de le tuer. Et pourtant, en fixant les orbes grises, il était certain que Malfoy n’hésiterait pas lui. 

Alors d’ici là, jusqu’à la sortie, tout irait bien, et après… 
Après…

 

Sombrer, sombrer, c’est tout ce qu’il pourra faire. Sombrer et se laisser mourir.

 
 
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