Disclaming : Comme d'hab' Camille : Salutation mon ami !! Chapitre 5 là, pile à l'heure (presque) Ne soyez pas décus pitiés, on a été longue (et on sait), mais j'espère que vous allés quand même kiffer. Melissa : Pouah!! Y a de bonnes actions dans ce chapitre, mais allez vous être concquis ? A vous de lire ! Cheers! Melkaw: Haaaaa j'allais oublier. Ayé on a une correctrice, parce qu'on est trop teubés pour se corriger nous même. Alors voilà, Merci A toi, Ô grande Kazuha. On t'aime, même si t'es loin de nous. La bise miss. Chapitre 5 : Mardi 4 octobre, 20h00 La journée avait été longue pour Harry. Il était vraiment crevé : le concert, la beuverie, le baiser, Snape sur Neville... tout. Il était complètement mort. En plus, il savait que ce soir, il n’allait pas beaucoup dormir non plus. Ce soir, il allait passer sa nuit à répéter avec le groupe. Snape allait les tuer, il en était sûr. Il en avait déjà marre. Se crever le cul pour un concours tout naze. En plus, qu'est-ce qu'ils vont y gagner de faire ce concours ? Aucuns débouchés, rien... Ce n’était pas pour tout de suite la belle vie de rock star, et lui, il voulait vite se tirer d’ici : avoir son diplôme et, éventuellement, avoir un contrat avec une maison de disque. Mais bon, il rêvait un peu trop. Il avait même la flemme d’aller au réfectoire pour manger et cela ne lui ressemblait pas du tout car tout le monde pourra le dire : Harry Potter est un gros morfal. Donc il se dirigea vers le portail du lycée, prit un peu d’élan et sauta par-dessus. (Bon dit comme ca, ca fait super cool, le mec qui saute par dessus le portail, ca fait Rebel et tout, mais faut préciser qu'Harry se coince la manche dans l'un des piques et après, il se trouve avec un gros trou dans son pull...) Sans s’en rendre compte, il se retrouva devant le Lycée de Beauxbatons. Il était à peu près de la même taille que Poudlard, mais il paraissait plus neuf, plus beau, plus coloré. En fait, plus féminin. C’était peut-être dû au fait qu’aucun homme n’avait jamais pénétré à l'intérieur. La directrice de Beauxbatons s’appelait McGonagall. C’était une vieille femme, les cheveux tirés en un chignon serré et elle avait l'air constamment agacée. Elle avait la soixantaine, peut être même plus. Tous les garçons de Poudlard la craignaient, parce qu’elle lâchait des chiens après les garçons qui essayaient d’escalader la ‘grande muraille'. Harry sourit, repensant à Seamus qui avait essayé de passer le portail pour rejoindre Lavande Brown, qui lui avait envoyé un string par la poste lui ordonnant de le rejoindre immédiatement. La seule chose qu’il avait reçue cette nuit-là, était une belle morsure au mollet. Mais ce n'est pas pour autant qu'il désespéra et depuis, il cherche un plan pour rejoindre Lavande, en vain. Surtout quand on sait qu'en fait, elle se fou de sa gueule, Lavande a toujours été amoureuse de Ron, c'est bien connu. Il continua à errer un moment avant d’être attiré par des bruits bizarres. Il marchait en direction de ses sons qui commençaient à être plus distinctifs. C’était des soupirs de plaisirs. Le feu monta aux joues d’Harry. Il se demandait bien qui pouvait avoir réussit son coup avec une bombe de Beauxbatons. Normalement, il n'aurait pas dû s'intéresser de plus près aux bruits chelous, n'étant plus attiré par la gente féminine, mais la curiosité était bien trop forte et il ne pu résister. Il fit un petit détour, passant par ‘la forêt interdite’. Elle avait été nommée ainsi à cause des nombreux couples qui s’accouplaient dedans, filles et garçons confondu. De plus, elle appartenait aux deux lycées. Harry se cacha derrière un buisson, bien en face de deux formes qui se mouvaient langoureusement. - Non pas ici, chuchota une voix de femme. - Allez, ne te fais pas prier, murmura un homme. Harry était concentré. Il fixait les deux formes, essayant à tout prix de savoir qui était l'élève de Poudlard qui avait gagné le gros lot et qui se cachait, pour faire des cochoncetés à cette heure-ci. Franchement, c’est vraiment chiant qu’il fasse nuit si tôt, pensa Harry. Et enfin, la lune apparut, transperçant un nuage grisâtre, éclairant un homme aux cheveux blancs, une cuisse de femme entourant le fessier de l’homme, son pantalon aux chevilles. Harry retint son souffle. La lumière allait enfin faire apparaitre le visage de la femme. Il eut un hoquet de surprise, la gorge nouée. Il avait une irrésistible envie de vomir. Il prit ses jambes à son cou et courut jusqu’au lycée. Il n’en pouvait plus. Il vomit ce qu’il pu vomir puisqu’il n’avait rien mangé depuis ce midi. Il marchait dans le parc, les jambes chancelantes. Puis, il s’agenouilla, les larmes aux yeux. Il hurla et s’affala dans l’herbe. Draco, qui passait par là, fut interpelé par le hurlement d’Harry. Il était droit, devant Harry, le regardant allongé par terre les larmes aux yeux, recroquevillé sur lui-même. Il poussa Harry sur le côté avec son pied pour avoir son visage bien en face de lui. - Alors Potter, on pleure ? Ricana Draco. - … - Qu’est ce que t’as, Potter ? Racontes tout à tonton Draco, ajouta t-il. - J’ai… j’ai… je… - Sujet, verbe, complément, Potter. C’est simple, non ? - Aaah !! Hurla une nouvelle fois Harry. - Putain, Potter ! Je savais que t’étais pas net, mais là, ça frise la démence. Harry se redressa. Il était maintenant assis en tailleur. Draco était toujours debout, posté devant un Potter complètement choqué. Il était dans le vague, comme si son âme avait quitté son corps. - Allez Potter, tu me soules, racontes-moi !! S’impatienta Draco. - J’ai vu… j’ai vu notre directeur… - Oui, c’est bien, Potter. Tu vas y arriver. - J’ai vu Dumbledore baiser avec McGonagall !! Lâcha Harry. - Tu mens ! - Non… J’aimerais mais nan… - Oh, mon Dieu ! Je savais que le vieux était fou, mais… le savoir avoir une vie sexuelle, hurk, c'est dégeulasse... - Tu vois ! Tu comprends ma réaction maintenant. Draco s’était assis en face d’Harry, dans la même position que lui. Il posa une main qui se voulu réconfortante sur son épaule. C’est à ce moment-là que Potter se sentit revivre. Il avait plongé son regard émeraude dans l’acier de Draco. Il avait chaud. La main de Draco embrasait son corps, puis, il se releva rapidement, montrant à Draco le chemin du dortoir. Draco s’insultait mentalement. Il savait qu’il ne devait plus avoir de contact avec Potter, sinon il serait perdu, mais il avait tellement envie d’être près de lui, en fin de compte. Il aimait sa présence Pottérienne. Une fois arrivés dans la chambre, Harry sauta dans son lit et s’emmitoufla sous ses couvertures, lançant un petit ‘bonne nuit’ à Malfoy et ne dit plus un mot pour enfin s’endormir. Draco, quand à lui, se repassa la scène du parc dans sa tête. Il se revoyait courir vers Harry pour le voir en pleure. Heureusement pour lui, il n’avait pas montré ses vrais sentiments. Il avait eu si peur quand il vit Harry à terre. Draco n'avait pas été bouleversé par le rapport sexuel de son directeur avec la vieille McGonagall, mais bel et bien par son sentiment, le sentiment de compassion qu'il eut envers Potter... Quel con, ce Potter, avait il pensé. Pourquoi je suis comme ça avec lui ? Rien qu’avec lui ? Et pourquoi je l’ai embrassé ? Pourquoi j’en avais tellement envie ? L’alcool, bien sur !! Quelle saloperie !! Demain, il faut que j’en parle à quelqu’un, mais à qui ? Je suis tellement sex que je n’ai pas d’amis… Oui, c’est pour cette raison… Peut être Blaise… Je l’aime bien celui-là, il est futé… Demain, je vais m’en faire un allié !! Mais il ne faut pas qu’il pense que je suis gay… nan… nan… NAN !! Il va me dire « AH, mais Ayé, t’en es un !! » Nan pas lui… Et la belette rouquine ? Non plus, il voudra me tuer parce qu’il a le cerveau d’un bulot. Il va croire que je veux faire souffrir son Potter… Draco avait remué ses questions dans sa tête pendant une bonne heure quand il entendit Harry descendre de son lit. Il s’arrêta un instant de respirer et vit Potter, toujours habillé, se diriger vers la salle de bain. Mais quel pouilleux, ce gars, je vous jure, pensa Draco. Et quand Harry sortit de la salle de bain, il n’était plus qu’en caleçon. Draco le détailla du regard : son grain de peau halé, ses abdominaux bien dessinés, ses longues jambes, tout. Quand il comprit ce qu’il venait de faire, il se retourna se collant le plus possible au mur, caché sous ses couvertures. Soudain, il sentit son lit se réchauffer. Il se tourna et, en face de lui, il vit Harry paisiblement endormit. - Putain, Potter, qu’est ce tu fous ! S’énerva Draco. - Miu… soupira Harry. - Miu ? Miu, c’est quoi ça ?! Lâcha Draco, horripilé. Allez, Potter, c’est pas drôle, remonte dans ton lit !! S’impatienta t-il. Harry se rapprocha de Draco, enlaçant sa taille et nichant sa tête au creux de son cou. - Potter… Arrête, je n’en peux plus, supplia Draco Draco caressa la joue d’Harry, balayant une mèche de cheveux qui cachait son visage. Il se rapprocha presque instinctivement de ses lèvres, mais se stoppa net avant d’avoir pu les toucher. - Nan… Potter, tu n’y arriveras pas, dit Draco de sa voix la plus douce. Il se redressa et essaya de passer par-dessus Harry, mais celui-ci le tenait fermement par le T-shirt. - Tu te fous de ma gueule, Potter… C’est d’accord, je reste. Il se réinstalla, Potter dans ses bras. Il réussit à fermer les yeux, réchauffé par le corps d'Harry. oOoOoOoOoOoOoOoOo Mercredi 5 octobre, 7h00 Le réveil sonna, faisant sursauter Harry du lit. Il arrêta l’objet qui le fit sursauter par un grand coup de poing. Le pauvre objet en avait vu des vertes et des pas mures. Harry se blottit de nouveau dans les bras de Draco, recherchant plus de chaleur. Soudain, comme frappé par un éclair de lucidité, il ouvrit les yeux et vit Malfoy, les yeux clos, endormit paisiblement. Cette vision l’attendrit mais la seconde d’après, il sauta hors du lit et se réfugia, le cœur battant, dans la salle de bain. Putain… Bordel... Dans quelle merde je me suis encore foutu ? Pourquoi j’étais dans son lit ? Nan... On a rien fait... J’ai encore mon zlip, il était encore habillé... Enfin je crois. Si, il l’était encore ! Harry tournait en rond. Enfin, il faisait ce qu’il pouvait dans leur petite salle de bain. Il se posa devant le miroir, les mains de part et d’autre du lavabo. Il alluma l’eau froide et s’aspergea le visage. L’eau glacée lui fit un choc et il décida d’aller sous la douche. Harry alluma l’eau et les gouttes d’eau perlèrent sur sa peau. Il repensa au visage angélique de Draco et il rougit. Il était dans le flou. Il savait qu'il était gay, il en était sûr. Il savait que Draco était sex, mais hétéro. Les baisers qu’ils avaient échangés n’étaient que des erreurs. Enfin deux belles erreurs dont Harry était le seul à se souvenir. Enfin, c’est ce qu’il croyait. Je suis juste en manque, c’est tout. Oui, juste en manque. Ouais, en manque d’une chose que je n’ai jamais connu, c’est n’importe quoi. Je suis quand même pas amoureux de lui. Harry était toujours sous la douche. Il s’était recroquevillé sur lui-même, la tête posé sur ses genoux. Nan, je ne suis pas amoureux de lui… Pourquoi alors j’ai le cœur qui bat comme ça ? Oui, c’est bon, je suis juste excité… normal, nan ? - OH, Harry ! Tu bouges ton cul ! Moi aussi j’ai cours ce matin, cria Draco tout en tambourinant sur la porte. Harry s’était levé d’un coup, sortit de la douche, prit une serviette et ouvrit enfin la porte de la salle de bain. - Désolé si j’ai mis du temps, murmura Harry. - C’est bon, Potter, mais que ça n'arrive pas tous les jours, insista Draco. Draco referma la porte derrière lui lorsqu’Harry fut dehors. Une fois dans la chambre, Harry s’habilla en hâte pour aller directement chez Ron et Blaise. Harry, devant la porte magnifiquement décoré du ‘Rainbow Flag’, frappa de toutes ses forces. C’est un Ron encore en pyjama qui lui ouvrit. Il était assez surprit de voir Harry, mais le laissa entrer. - Qu’est ce que t’as ? L’agressa presque Ron. - Il faut que je te parle. - Bah voyons, à une heure pareille !! S’exclama le roux. - Où est Blaise ? Questionna Harry. - Il est sous la douche. Allez, parle, s’impatienta t-il. - Hier, j’ai squatté dans le lit de Malfoy… Ron avait la bouche ouverte, les yeux écarquillés, déconnecté de la réalité. - Ron… Ron, ça va ? - QUOI !! T’as COUCHÉ avec MALFOY, comment veux-tu que j’aille !! - Non… Enfin, si, mais pas comme tu le penses, commença Harry avant d'être interrompu. La porte de la salle de bain s’ouvrit dans un grand fracas, laissant place à un Blaise surexcité, la serviette sur les hanches, attrapant Harry par les épaules et le secouant comme un prunier. - C’est vrai, c’était comment ? Il est comment ? Il en a une GROSSE ?? Ou une toute pitite ?? Dis-moi ! Dis-MOI !! Questionnait Blaise sans arrêter de secouer Harry. - Nan, mais arrête, tu comprends rien… Vous ne comprenez rien, réussit à dire Harry tout en étant toujours secouer. Sans qu’il ne s’en rende compte, Blaise avait fait tomber sa serviette à ses pieds, le laissant nu comme un vers devant Harry. Quand il vit Blaise totalement nu devant lui, il ne pu s’empêcher de faire un sourire à Ron. Un sourire plein de sous entendus. Bien sûr, Blaise n’avait toujours pas lâché Harry et Ron cachait la nudité de son petit ami avec ce qu'il pouvait, c'est à dire ses mains et son pyjama qu'il étirait le plus possible vers la zone classé X. A ce moment, entra dans la chambre des trois garçons un blond, bouche bée. Devant lui se déroulait un spectacle inoubliable. Blaise serrant Harry par les épaules et un Ron derrière celui-ci, essayant de cacher les parties de son ami. - Bon, à ce que je vois, je tombe plutôt mal, dit le blond tout en regardant le mur à sa droite. Mur qui, soit dit en passant, n'était guère plus intéressant que le spectacle qui s'offrait sous ses yeux. Mais Draco était tout de même gêné. - Mais non, dit Blaise, bien sûr que non. Tu tombes même plutôt bien, affirma celui-ci. Draco avait écarquillé les yeux de stupeur. Que voulait-il faire avec son corps ? Il croisa les bras sur son torse, comme pour protéger ses tétons. Harry avait pâlit. Il voyait bien où Blaise voulait en venir. - Je... J’étais là pour leur raconter la vision d’horreur que j’ai eu hier… mentit Harry. - Oh… Et tu n’oublieras pas de leur dire que tu pleurais aussi !! Hein, Potter, sourit Draco. - Ouais, Malfoy, c’est ça, fou toi de ma gueule, crétin ! Pesta Harry. Et puis, qu’est ce que tu viens foutre ici ? - Heu ?... Hum… Je cherchais Blaise. - Ah, mon Dray, c’est vrai ? Que me veux-tu ? Harry était choqué. Blaise ? Pourquoi lui ? Ron fulminait sur place. Que voulait-il à son copain ? Draco ne savait plus où se mettre, mais il gardait cette assurance et cette impassibilité « made by Malfoy ». Ron n'arriverait pas à cacher l'intimité de Blaise si celui-ci commençait à bouger... - Bon, on parlera plus tard, Blaise, ou même un autre jour, j’ai cours de maths. A toute à l’heure pour chercher le matos au Sirius ! Et ne m’appel plus jamais Dray ! Draco finit sa phrase et sortit de la chambre. - Bon, moi, Ron, je te reparlerais de ça ce soir, j’ai anglais… Mais attends, toi aussi ! Allez, viens et dépêche-toi, dit Harry. Apres s’être habillé et après avoir donné un dernier baiser à son homme, Ron suivit Harry en cours. Pendant ce cours très intéressant où il devait commenter un texte qu’il ne comprenait pas, Harry avait raconté ce qu’il s’était passé avec Draco la veille. Mais il omit bien sûr de lui raconter l’épisode du baiser enflammé qu’il avait échangé avec Draco peu de temps avant. La seule chose qu’avait réussit à dire Ron, c’était qu’il espérait qu'il n’était pas tombé amoureux de lui et qu'il devait se trouver un gars, et le plus vite possible. Harry était du même avis que Ron, mais il savait pertinemment que se trouver un mec, c’était plus facile à dire qu’à faire. Ensuite, il lui avait raconté la partie la plus glauque de la nuit. Le passage alliance inter-lycée avec Dumby et McGo. Ron avait explosé de rire, ce qui leur avait valut un renvoi de cours immédiat. Ce qui soulagea finalement les deux amis. oOoOoOoOoOoOoOoOo Toute la matinée de cours avait été extrêmement longue. Après leur renvoi, ils avaient eu deux nouvelles heures d’anglais et une heure d’histoire. Ils avaient tout deux mangés au réfectoire et maintenant, ils étaient sur les quais, en direction du Sirius. Arrivés devant le bar, ils trouvèrent Draco et Blaise en pleine conversation. Ron éructait sur place. Ils coupèrent court à leur discussion et entrèrent dans le Sirius. Il paraissait nettement plus grand que pendant leur concert, mais c’était dû au fait qu’il était complètement désert. La décoration était plus nette, avec des murs sobres, un sol propre. La scène avait été remonté depuis le concert des 'Hang-over'. En effet, à l'époque, l'estrade n'était élevée que de quelques centimètres du sol, alors que ce soir, il y avait bien une trentaine de centimètres de hauteur, ainsi que des plots devant pour laisser une légère distance entre les spectateurs et les artistes musiciens. Remus ne voulait pas d'une nouvelle tentative de viol en directe... La lumière ne ressemblait en rien avec celle qu’avaient eue droit Harry et son groupe. Les pauvres projecteurs jaunes avaient été remplacés par de véritables machines à lumière, comme on peut le voir en boite de nuit, par exemple. Harry resta bouche bée devant tout ce matériel et se demanda si Remus n'avait pas tout caché juste pour eux. Il se promit de lui en dire quelques mots après avoir prit son matos. Quant à la salle, celle-ci avait été vidée de toutes chaises, tables et autres accessoires qui ne servent à rien durant un concert. Cela agrandissait beaucoup le bar. Mais Harry fut déçu. Il se rendit compte que Remus avait planqué pas mal de truc durant leur concert... Il n’y avait qu’un barman au bar. Draco lui demanda où était Lupin et il fit signe qu’il était dans la loge avec un vieil ami à lui. Harry psychotait. - Nan, Malfoy, n’entre pas, chuchota Harry. Fais pas l'con comme la dernière fois. - C’est bon, Potter, on va y entrer doucement, dit Draco sans écouter Harry. Draco poussa la porte, laissant passer une oreille pour écouter quelque chose : des bruits, des gémissements, n’importe quoi. Il ne sentit qu’une seule chose : le corps de Potter pressé contre le sien. Il avait passé la tête pour écouter lui aussi. - Non, Remus, j’ai dis non ! La voix de Snape c’était soudain fait entendre. - Allez, je t’en pris, Severus, laisse-moi… laisse-moi encore une fois être avec toi. - NON !! Putain de merde, non !! Nan… n… La voix de Snape se fit plus douce, plus rauque. - Laisse-moi encore une fois... encore une fois… Aaah ! soupira Remus. Harry avait cessé de respirer. Draco, lui, était devenu livide. Savoir son professeur en train de se faire prendre le dégoutait. Parce que cette fois-ci, c’était bien évidemment Snape qui se faisait sauter et pas l’inverse. Ron et Blaise, regardant le derrière des deux autres garçons et lassés de ne rien savoir, allèrent chercher leurs matériels dans la réserve. Draco et Harry étaient comme hypnotisés par les râles de plaisirs des deux hommes. Ils en étaient dégoutés mais pour je ne sais qu’elle raison, ils écoutaient encore. - Ah… Sirius… avait lâché Remus, tout en jouissant. Harry avait les yeux écarquillés. Draco se retourna pour regarder Harry qui était tout aussi surpris que lui. - Putain, Remus baise Snape en pensant à son bateau ! Chuchota Harry à la limite de l’arrêt cardiaque. - Nan, Potter, t’es vraiment con ! J’y crois pas, écoute la suite ! Bordel. Un grand fracas amena les deux espions à se reconcentrer sur la situation. - Putain de merde, Remus ! Tu penses encore à lui quand tu me baises ! Mais t’es vraiment un enculé ! Hurla Severus. - Pardonne-moi… Ce n’est pas ma faute. Je l’aime encore… supplia Remus. - Mais ai un peu de considération pour moi. Je ne suis pas ta pute ! Severus, fulminait. Il n’en pouvait plus. Je me tire, c’est la dernière fois que tu me vois ! - Non, Sev, je te promets, je vais changer ! Pris de panique, Harry et Draco se cachèrent dans les toilettes qui étaient juste à coté de la loge. Ils entendirent Snape sortir et furent soudain plus soulagés. - Tiens, Blaise et sa rouquine ! Que faites-vous là, siffla Snape. - On vient chercher le matos, professeur, dit Ron tout en serrant les dents. - Et où sont Potter et Draco ? - Euh... Hum… Ils sont… je ne sais pas… ajouta Blaise, un peu gêné. - Vous êtes vraiment d’une grande utilité Zabini. - Merci… Harry et Draco rejoignirent leur professeur et leurs camarades vers le bar. Harry avait la mine déconfite. Il ne voulait même plus regarder Snape en face. Déjà qu’à la base, il le dégoutait, mais là, c’était bien pire. Tandis que Draco, lui, était toujours égal à lui-même. Impressionnant, d’impassibilité. - Où étiez-vous ? Questionna Snape. - Aux toilettes répondirent les deux jeunes hommes au même moment. - En même temps ? - Oui, oui, on avait envie de pisser donc, hop, voila quoi, dit Harry, un peu gêné et confus. - Putain, Potter, tu dis vraiment de la merde… lâcha Draco dans un souffle. Blaise était mort de rire. Ron, lui, était au bord de la crise cardiaque. Déjà, Harry lui avait raconté ses problèmes relationnels et maintenant, il l’imaginait faire pipi en même temps que Draco. Blaise, lui, était content. Quelques minutes plus tôt, Draco lui avait raconté ce qu’il se passait avec Harry et il comptait bien les mettre ensemble. Il savait que Draco et lui allaient tisser des liens aussi fort que ceux d’Harry et Ron. Il les avait toujours enviés. Une relation pareille, c’était impossible de l’avoir avec Ron, mais Draco était parfait pour lui. Snape attira les 'Hang-Over' au van. Ils déposèrent leur matos : la batterie de Ron, les amplis, les guitares et la basse. Le voyage se fit étrangement silencieusement. Harry était toujours livide. Le pauvre voyait tout le monde baiser sauf lui : Dumby, McGo, Neville, Remus, Snape et encore Snape. Arrivés au lycée, les garçons eurent droit aux châtiments de la répétition avec Snape jusque tard dans la nuit. Ron était mort de faim, il n’en pouvait plus et Harry était au bord de la crise de nerfs. Ils réussirent à gratter des restes de bouffe à la cantine. Ron et Blaise rentrèrent à leurs appartements, tandis que Draco et Harry firent un tour dans le parc de Poudlard. Harry s’allongea dans l’herbe fraiche et regarda le ciel. Draco s’assit à ses cotés, prit son paquet de cigarettes Red apple' et en alluma une. - Tu fumes Malfoy ? - Nan… Je ne fume pas Potter, ironisa Draco - Ah, c’est bon, c’est pas ce que je voulais dire… Depuis quand fumes-tu ? se reprit Harry. - Depuis… J’en sais rien… Je fume quand je ne sais plus où j’en suis... T'en veux une ? Harry secoua la tête négativement. Il avait planté son regard acier dans l’émeraude d’Harry. Son visage illuminé par la pleine lune lui donnait l’air de scintiller. Harry était subjugué par la beauté du blond. Il le regarda à la fois admiratif et intrigué. Il tirait sur sa cigarette, tout en regardant le ciel et son immensité. Harry était de plus en plus troublé. - Comme ça, tu ne sais plus où t’en ai ? demanda timidement Harry. - Oui, Potter… - Racontes-moi… supplia Harry. - Non, répondit simplement Draco. Vexé, Harry se redressa, s’agenouilla face à Malfoy, le prit par les épaules et le secoua doucement en le suppliant toujours de lui dire. Décidemment, Potter était un vrai gamin. Excédé, Draco le poussa dans l’herbe et se mit à califourchon sur lui, la clope toujours à la bouche. Harry était allongé, regardant Draco le dominer. Il prit sa clope entre ses deux doigts. - Arrête, Potter, t’es vraiment un sale bébé ! dit Draco, le sourire aux lèvres. - Non, je veux juste savoir, bouda Harry. Draco commença à chatouiller Harry, passant sa main libre de ses hanches à son cou. Harry se redressa un peu, attrapa le cou de Draco et l’avança jusqu'à sa tête, plantant son regard dans le sien. Draco fut comme électrisé. Les yeux de Potter étaient si verts ! Une lueur dans son regard apparut mais celui-ci ne comprenait pas encore sa signification. Un ange passa. - Potter, tu me rends… murmura Draco, tout en ne lâchant pas le contact visuel. - Oui… ? Harry devenait de plus en plus rouge. La position dans laquelle ils étaient n’arrangeait en rien les choses. Il repensait à leurs baisers, au corps de Malfoy ce matin, tout... Draco ne finit pas sa phrase et se détacha à contre cœur du corps de Potter. Il se redressa, tendit sa main à Harry et lui dit : - Tu viens, on rentre. Harry attrapa sa main pour se relever. Draco jeta sa cigarette non finie par terre et l'écrasa pour arrêter les cendres. - Et si tu veux, cette nuit, tu n’as qu’a squatter dans mon lit, plaisanta Draco. Harry était bouche bée. Draco était fier de son petit effet et il ajouta : - Allons, Potter. Je sais que je suis irrésistible, mais à faire croire une crise de somnambulisme pour se coller toute la nuit contre mon magnifique corps, tu repasseras ! Ironisa Draco. - Nan, je te jure, je n’ai pas fait exprès ! S’empressa de dire Harry, le feu aux joues. Je me suis trompé, mais c’est normal, avant je dormais en bas… tout ça quoi… - C’est bon, Potter, je rigole. Mais que ça n’arrive pas trop souvent… Allez, on rentre, il est tard. Harry lui fit le plus merveilleux sourire qu’il avait en réserve et le blond le lui rendit. Il appréciait de plus en plus la présence d’Harry et il se demandait comment il allait faire pour enlever les pensées impures qui lui traversaient la tête quand il était avec lui. A suivre… Melkaw: Alors? Ca déchire du troufion ou pas? Vous savez ce qu'on va dire... RevieeeeeewS ) Chapitre 6 écrit, mais pour la date de publication, le pouvoir est entre vos mains ¬_¬ (Merci Fanny pour ce smiley) |