Un peu de blabla pour le premier chapitre lol

Les drabbles sont soit des ficlets soit il respectent les 250 mots mais c'est rare xD

Je voulais un thème pour faire ce recueil de petite histoire entre Ritsuka et Sôbi, j'ai taper dans le domaine de la peinture qu'est celui de Sôbi donc voilà ^^! Pour les premiers, j'ai fait deux versions pour la couleur noir... Pardonnnez mon imagination lol

Et je suis fière d'entamer la section Loveless * pas taper sivouplait *

Bonne lecture ^_^

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Blanc comme neige…

Le ciel est gris…

Les flocons tombent doucement au grès de leur envie…

Un mur haut dont le rebord est couvert de cette poudre blanche que les enfants affectionnent particulièrement pour jouer à une bataille ou encore faire des bonhommes de neige… L’air est froid mais l’absence de vent rend le temps agréable.

Un jeune homme attend contre le muret, ses cheveux blonds dépassant de sous un bonnet bleu clair, un long manteau auburn le couvre, un peu de neige s’étant installée sur ses larges épaules. Il farfouille dans sa poche pour en sortir un paquet de cigarettes et en allume une, tirant une grande bouffée avant de la recracher en l’air, son regard fixant le ciel à travers ses petites lunettes rondes.

Il attend la fin de ses cours comme toujours…

Il s’y est rendu plus tôt comme toujours…

Son regard azur fixe un moment les flocons qui descendent paisiblement du ciel avant que du bruit ne lui parvienne, des discutions, du mouvement. L’étudiant cesse de regarder le ciel et pose son regard sur les élèves qui sortent par le portail, piétinant la neige pure de leurs pas sales. Celui qu’il attend arrivera sans doute en dernier… Mais il est patient… très patient…

-Sôbi !!!

Une voix qui le gronde, un regard qui le fusille avec désapprobation. Un jeune garçon d’environ 17 ans s’approche du blond, qui a gardé son visage impassible, quoiqu’il a eu un léger sourire à sa voix. Ritsuka lui prend la cigarette des lèvres et la jette par terre avant de l’éteindre avec son pied, fusillant de plus belle Sôbi. Celui-ci lui adresse un de ses grands sourires dont il a le secret, feignant l’innocence.

-Tu avais promis d’arrêter de fumer !

-Mais à une condition il me semble ?

Le jeune homme rougit légèrement puis lui lance un autre regard noir avant de commencer à partir, son sac sur l’épaule, sa veste violette qui l’enveloppe bien au chaud. Sôbi se décolle du muret pour commencer à le suivre de son pas tranquille, son sourire toujours aux lèvres.

-Tu viens toujours chez moi ? Fait-il d’un air désinvolte.

Ritsuka lui lance un regard de biais, entre la réprimande et le « oui, bien sûr ! ». Le jeune homme continue à avancer d’un pas décidé, prenant effectivement la route de chez l’étudiant. Il la connaît par cœur cette route… Il la ferait même les yeux fermés ! Le chemin se fait en silence mais Sôbi précède Ritsuka une fois arrivés à destination et lui ouvre la porte de son appartement… Non, de leur appartement… Même si Ritsuka va encore souvent chez ses parents !

-Tu veux quelque chose de chaud ?

-Je veux bien… Fait-il toujours en colère pour la cigarette.

Le blond retire son manteau, son bonnet puis se dirige vers la cuisine et fait chauffer de l’eau. Ritsuka le rejoint après s’être débarrassé de ses affaires et Sôbi l’attrape par la taille, le collant contre lui avec aucun moyen de s’échapper… Ses lèvres viennent déposer des baisers dans son cou à découvert, ses mains caressant son ventre à travers son pull.

-Sôbi !!!

-J’ai froid, réchauffe moi… Ritsuka…

Le jeune homme grogne et lui lance un regard noir de biais sans pour autant bouger, laissant faire l’étudiant qui lui tire, malgré lui, des frissons de consentement… Sôbi remonte dans ses cheveux et se met à mordiller le bout de son oreille avec un grand sourire amusé.

-Laisse mes oreilles !!!

-Pourquoi ?! Elles me gênent…

Et le blond retire une de ses mains au chaud sur le ventre de Ritsuka pour enlever les oreilles de ce dernier qui proteste et tente de les rattraper. Un serre-tête avec de mignonnes petites oreilles noires.

-Mais j’avoue qu’elles me manquent…

-C’est de ta faute si je les ais perdu !!! Gronde Ritsuka.

-Et j’en suis fier, souffle Sôbi dans son cou avant de continuer ses câlineries, son sourire pervers aux lèvres.

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