« DRINGGGGGGG!!!!!!!!!!!!!!!! »
Mon poing s’abat lourdement sur le réveil ! Bordel ! J’suis crevé ! Je regarde l’heure... 7H00 oh non…
« POKEMON ! ENSEMBLE POUR LA VICTOIRE ! POKEMON RIEN NE NOUS ARRETERAS […] ! »
- PUTAIN ! L’ASTICOT ! BAISSE LE SON DE CETTE PUTAIN DE TELE ! MERDE !
Je me lève d’humeur écrasante, Je traîne les pieds jusqu’à la chambre d’Hanabi, scotchée à l’écran de télé, ma sœur décapite une énième poupée, je descends à la cuisine et ouvre le frigo… Que dalle, une bouteille de lait périmé et un pot de cornichon. Vas-y pour les cornichons… Neji descend à moitié à poil prendre sa douche. Je grimace, il est maigre, j’ai plus de biceps que lui. Soudain une idée me monte à la tête. YEAH ! J’suis un génie ! J’entends l’eau qui commence à couler et Neji faire ses vocalises, rien que pour ça j’lui foutrais des beignes. J’entre dans la pièce de la chaudière et augmente le thermostat de l’eau qui se retrouve à 55°C, j’entends Neji hurler, je tombe et me roule de rire par terre, Neji sort tout ébouillanté de la salle de bain, il ressemble à une écrevisse j’ai bien envie de lui balancer de l’eau froide sur la gueule pour qu’il se retrouve avec une pneumonie, mais sinon qu’est ce que je vais faire en cours s’il n’est pas là ?
« - Hinataaaa ! Franchement tu n’as pas honteuh ! Critique t-il d’une voix aigüe
- Moi ? Honte ? Tu déconne ? Tchou l’écrevisse ! J’espère que ta Temaridamoure te trouvera à point
Je monte dans ma chambre et ouvre l’armoire qui dégueule de fringues. Finalement aujourd’hui il fait gris, j’prend un jean noir moulant et mon T-shirt « Happy Tree Friends » Je saute dans mes rangers hautes, j’enfile mon blouson en cuir et prend mon sac:
- HANABI ! BOUGE TON CUL C’EST L’HEURE !
Elle descend et Neji aussi, il sent la pute à plein nez comme d’hab. Avec son slim, ses Ben Simmons parme, sa ceinture Dolce&Gabanna, et sa chemise entrouverte, Hanabi glousse puis ferme sa gueule sinon elle sait que Neji la ratera pas, moi je me gêne pas je lui balance :
- Dommage que t’ai ni cul ni nibars sinon on pourrait croire que Temari est lesbienne, remarque pour le cul…
Il se jette sur moi , je lui fait un croche patte et une clef de bras, et remonte la pression, je dégage une de mes mains et claque sa peau brulée, il hurle de douleur et je me pète de rire, il se relève et part en me snobant, le moucheron éclate de rire, je lui en fout une, pas forte, juste pour déconner, on se bagarre vite fait et on part à l’école, on attend que Neji ai pris de l’avance, elle grimpe derrière la moto, on démarre, mon cadeau de noël, une superbe Kawasaki, 100 CC même si j’ai pas le droit, rien à foutre, elle s’accroche, même si j’le montre pas j’l’aime ma sœur, après la mort de maman on à changé, on s’est rebellé contre le Daron et ses conneries, c’est de sa faute si maman est morte ! On s’est promis de rester solidaires même si on passe notre temps à se foutre sur la gueule, On traverse les rues à pleine vitesse, je la dépose au collège, elle me sourit, c’est rare, Hanabi parle jamais, souris jamais (à part quand elle invente un plan sadique), elle se contente de décapiter ses poupées, en chantant des trucs glauques. Je lui offre le plus beau sourire de ma réserve, je me taille pour franchir les grilles du lycée sans descendre, rien que pour faire chier le monde, je prends mon carnet, j’ai quoi déjà ? Ah ouais j’ai espagnol avec la dépressive de Kurenaï, encore une heure où elle va nous ressasser ses malheurs, après Anglais avec le vieux BG, comme le surnomme face de poisson frit, je regarde la suite. YEAH ! J’ai sport avec bikini Morino, je le kiffe à mort ce prof, on est presque des potes. Je vais dans les chiottes et m’allume une clope, ça sonne, pas grave, je finis ma clope, je monte doucement l’escalier, et tape à la porte, Kurenaï-Senseï m’ouvre la porte presque en pleurant, elle à des valises sous les yeux, je rentre et jette mon sac sur la table à côté de Gaara, Itachi, Deïdara et Shino sont là, Kankurô matte la p’tite Ino, une gamine introvertie qui passe son temps à se faire taper dessus par la bande à Temari, la copine de l’autre tafiotte, Face de poisson frit joue avec son compas, tient l’aut’ Sataniste est pas là ? Ah oui c’est vrai on est le lundi du solstice de ch’sais plus quoi, y font un rituel de sacrifice si j’ai bien suivi. Je regarde le coin des fashions ultra-populaire-et-complètement-con : Temari la pouf suprême accompagné de Karin la pouf à lunette, Tayuya la pouf au pipo et de Kin la pouf aux grelots, Naruto le blond totalement débile, Sasuke le p’tit frère d’Itachi, Sakura et Tenten les intellos scotch-double-face, Kiba, l’homme-clébard, Neji ou plutôt Jeni petit-ami chienchien et joujou de son altesse Temari , après y’a nous la bande, on se comprend, j’suis a seule meuf mais j’ai l’impression pour la première fois d’être quelqu’un, et puis les paumés de la life c’est-à-dire : La lolita-introvertie-qui-se-laisse-marcher-sur-les-pieds j’ai nommé Ino, Lee la grenouille, Chouji le gentil, Dosu et Zaku ultra-double face. Gaara me fixe, je faillis lâcher un : Kes-t’a à me mater comme ça ? Kurenaï déblatère ses conneries de malheurs, je commence à me faire chier, je tourne mes yeux vers Itachi, une étincelle anime son regard, il pense à la même chose que moi, je prends un élastique à mon poignet et le tourne autour de mes doigts de manière à en faire un lanceur de projectile, je fouille dans ma trousse, une petite boîte d’aiguille carottée à Hanabi, c’est perfect ! J’en file une dizaine à Itachi, il commence à tirer, finalement c’est Sakura qui se reçoit une épingle dessus, elle hurle « Madame ! On m’a lancé une aiguille ! » « Oh ! Ma pauvre chérie ! » Soupire t-elle la vie est dure n’est ce pas, on asmatte le peuple de devant d’aiguille, ça hurle dans tous les sens, je ferme ma gueule pour pas me faire choper. Itachi rit sous cape, on sort du cours, les FUPECC (abréviation de Fashion-Ultra-Populaire-et-complètement-con) nous snobent, je fais un fuck à Tayuya, Itachi me rejoint :
- La flemme d’aller en anglais… Tu veux pas qu’on aille se fumer une clope sur le toit avec Kankurô ?
- S’tu veux… Répondis-je
Il pressa le pas, je pus remarquer qu’il était vraiment beau, habillé à la rocker ses cheveux flottant au vent, mais à quoi je pense moi là ? C’est Itachi ! Pfff j’suis con
- Bon Hinata ? Tu compte camper dans l’escalier où tu remue ton cul ? Me demanda t-il
- Fait gaffe au tient si tu veux pas finir comme Neji… Grognais-je
- Où là princesse Hinata s’énerve…
- J’tai dit de fermer ta gueule !
Il se retourne en riant, je lui foutrai mon pieds dans ses burnes qu’il irait chialer sa mère. On monte sur le toit Kankurô est allongé avec Shikamaru, ils fument leurs clopes pénard. Itachi s’assied allume une cigarette et me tend le paquet avec un clin d’œil, je l’ignore et matte les nuages, ça m’as toujours fait kiffer, j’allume mon I-Pod, tient j’ai bien envie de m’écouter « les betteraves » Je sélectionne « Pif, Paf, Pouf », Cette chanson me fait trop penser à Temari :
« Pif, Paf, Pouf je suis une grosse pétasse, Pif, Paf, Pouf, ça c’est vraiment la classe, Je ne crains rien ni personne parce que je suis vraiment trop conne ! Je suis la mode à la page sous une tonne de maquillage ! J’crains pas d’avoir chaud l’été car j’suis à moitié à walpé […] Avec deux mètres de talons j’peux embrasser les garçons et quand j’bois un verre de bière je suis totalement par terre […] »
Je me marre toute seule dans mon coin, je me lève en grognant et prends mon sac :
« -Eh ? Où tu te tires ? Me demande Kankurô
- Ça te regarde ? Lui répliquais-je en me retournant
- Non pas spécialement c’était pour savoir juste comme ça…
- Laisse-la Mademoiselle la, lèche-cul va en Anglais, comme toutes les filles pour mater l’aut’ con de Mizuki toutes les meufs ont envie de se le faire… » Me provoque t-il l’air lubrique
Je m’approche de lui et lui chope le col, il ne me retient pas il me regarde même amusé. Je déteste ça chez lui, cette façon qu’il à de me sortir de mes gonds :
- Tu vas retirer ça grand con ! Je vais te les écraser ! Tu l’ouvreras moins !
- Vas-y elles sont à toi princesse… Dit-il en esquissant des mouvement de reins suspect
- PUTAIN MAIS JE VAIS TE NIQUER TA FACE GRAND CONNARD LUBRIQUE » Dis je en lui collant une beigne
Il eut l’air étonné, c’est vrai que j’l’avais jamais frappé avant, il arrêtais ses conneries à la limite, mais là il les avait franchies, il me sourit, presque comme s’il l’avait prévu, Je descendais l’escalier et descendait dans le couloir, Temari était dans les chiottes, perchée sur ses talons de 3O cm noir, sa jupe, si on peut appeler ça une jupe rose flashy et son haut vert pomme XXXS, elle était une enseigne pornographique à elle seule, la pétasse se remettait du gloss sur les lèvres, je rentrais dans les chiottes et j’entendit un « clic » j’essayais d’ouvrir la porte, elle était coincée, des rires, leurs rires de la peinture bleue me dégoulina dessus , j’étais morte de rage je tambourinais, mais déjà les rires s’éloignaient, je restait là les larmes coulant sur mes joues, je marmonnais, parmi les rires il y avait celui de Neji, ce salaud avait dû se plaindre à ses copains, un peu plus tard j’entendis une petite voix :
- Hinata-San ?
- Putain un miracle de la life ! Qui que tu sois, tu peux pas débloquer la porte ?
- S…Si bien sûr » Bafouilla la petite voix
La porte se déverrouilla, Ino rougit et écarquilla les yeux :
- M-Mon d-dieu ! H-Hinata-San Q-que vous est t’il arrivé ?
- La bande des enfoirés de première classe ! J’vais leur niquer la gueule !
- Si vous voulez H-Hinata-San heu je j’habite à côté du lycée si vous voulez vous doucher
J’essaye de lui sourire gentiment, seul un horrible rictus surgit sur ma face :
- Non laisse béton… C’est bon je me taille, c’est sympas quand même.
Elle me file une petite fiole, elle me dit que c’est pour me venger de Neji, faut mélanger ça à la nourriture, il sentira rien.
Je me barre des chiottes et la laisse en plan, après cette matinée de merde j’ai pas tellement envie d’aller en cours ni qu’on se foute de ma gueule, j’ai même raté le sport … Je ferais un massacre en règle, un génocide, un crime contre l’humanité, je regarde mon téléphone, il est 11H12 si je bouge mon cul je peux aller chercher ma moto sans me faire choper, je passe à mon casier, les couloirs sont désert, je prend mon casque et le met, on voit plus la peinture bleue sur ma gueule, j’enlève mon blouson et le fourre dans mon sac, j’ai l’air à peu près clean, j’enfourche vite fait ma moto, je vois le clébard de Kiba me mater avec des yeux ronds, j’allume les gaz et me dirige à toute vitesse chez moi. Je rentre chez moi et ouvre la porte. Tient ? Le daron et là et vu les bruits qu’il fait il doit être avec l’une de ses poules, je gueule un :
- Putain vous pouvez pas faire ça discrétos ? Bande de vieux dégueulasse !
Mon père sort de la chambre visiblement énervé d’avoir été dérangé en pleine activité, il regarde mon état, je vois une lueur d’incompréhension dans son regard, je monte les escaliers et claque la porte de ma chambre, je rentre dans ma salle de bain et fait couler un bain, j’allume la radio, la voix envoutante du chanteur de Nickelback chante far away, je me glisse dans le bain, et me frotte énergiquement, la peinture s’en va en même tant que mon liner et mon mascara, la peinture coule et disparaît comme ma colère, je me détend et sort du bain, l’eau teintée de bleu s’en va par le siphon, j’enfile un peignoir et m’étale sur mon lit, je fout system à fond. Je m’endors, mon téléphone sonne. Merde ! Je vais niquer la gueule de l’enfoirée qui à interrompu ce rêve si merveilleux, ou Neji était en morceau dans du formol, et que je m’amusais à disséquer Temari, le nom Itachi clignote sur l’écran du téléphone, je décroche d’une voix pâteuse :
- Gné ? Kess tu m’veux ?
- Putain Hinata c’est la troisième fois que je t’appelle ! J’ai appris ce qui c’était passé… On à cru qu’il t’était arrivé quelque chose… Dit-il légèrement inquiété
- Oui c’est bon je vais bien alors maintenant tu raccroche et te me fout la paix
En raccrochant j’eu juste le temps de percevoir un « Repose-toi bien » auquel je ne fis pas attention, il était relou Itachi parfois… Pfiou ! Pas moyen de m’endormir… je me redressai et allumais l’ordinateur portable, je connecte MSN, dehors il commence à pleuvoir, je déprime, y’a des fois où j’pense que le ciel et bien trop lourd. Pas grand monde de connecté, Hidan si :
-UuU Hinata UuU FUCK YOU !! ! [Punish Yourself] +Je vais vous niquer la gueule+
Salut ? Alors cette cérémonie ?
YyY Belzebuth YyY La cérémonie des ombres ! Agenouillez vous esclaves !
Et ben… On à juste fait les préparatifs, la cérémonie c’est ce soir !!! Nous allons conquérir le monde enfin ! Nous allons tuer tout le monde !!! Enfin sauf quelques-uns ! Toi bien sûr je te garde ! Je te filerais un bout de la planète ! Promis ! Heu… d’ailleurs j’ai appris pour les salopes… Les grosses putes ! C’est encore s’t’enfoirasse de raclure de Neji qui t’as balancé ?
-UuU Hinata UuU FUCK YOU !! ! [Punish Yourself] +Je vais vous niquer la gueule+
Ouais ! Mais là dès que la bonne à fait les courses, je prends des provisions et je me carapate dans ma chambre ! Pas envie de voir tout ces cons ! Le daron, sa nouvelle poule et surtout mon cousin !
YyY Belzebuth YyY La cérémonie des ombres ! Agenouillez vous esclaves !
Encore une nouvelle poule ? Putain j’ai compté c’est la troisième en deux semaines… Il chôme pas ton père… Ah ouais mais si tu sors pas de ta chambre qui va ramener le moucheron à la maison ? S’tu veux avant de partir pour le temple, le microbe j’te la ramène
Putain ouais ! Hanabi ! A cette heure-ci ils devaient tous être partis du lycée il était 16H, putain mais réfléchis Hinata ! Ah ouais ! Y reste Shino avec Gaara ! Ce con là il à le club de science ! Le truc trop bien où il apprend à faire des bombes, des cocktails Molotov et tout le Dawa ! Je compose son numéro vite-fait :
- Shino ? Hurlais-je dans le téléphone
- Hn ?
- Heu… Tu pourrais prendre Hanabi au collège et la ramener au bercail, le daron veut pas qu’elle rentre seule et puis bon c’est sur ton chemin ? Non ?
- Hn… C’est d’accord
- Ok ! J’te revaudrai ça vieux !
-UuU Hinata UuU FUCK YOU !! ! [Punish Yourself] +Je vais vous niquer la gueule+
C’est bon Shino la ramène… L’idée qu’elle soit avec lui me donne les jetons, elle est encore plus glauque que lui…
YyY Belzebuth YyY La cérémonie des ombres ! Agenouillez vous esclaves !
Ah…Tu crois que tu me la prêterais pour en faire une prêtresse du Grand Satan Tout-puissant ?
-UuU Hinata UuU FUCK YOU !! ! [Punish Yourself] +Je vais vous niquer la gueule+
Va te faire ! Elle est d’jà asses zarb comme ça…
YyY Belzebuth YyY La cérémonie des ombres ! Agenouillez vous esclaves !
C’est de famille ! Bon le chef m’attend ! A plus tard, je ne pense pas que tu viennes demain.
Bizarrement j’aimais bien discuter avec Hidan, il vaut ce qu’il vaut, il est un peu tarré sur les bords, mais il savait donner les mots pour réconforter, j’aurais bien aimé avoir Hidan en grand frère à la place de cette couille molle de Neji qui par-ailleurs n’est même pas mon frère. Je tourne la tête vers la fenêtre, une boule de poil noir gratte les carreaux, Makó mon con de chat… Je lui ouvre et il se fout sur mon lit. Je soupire, j’entends la porte d’à coté s’ouvrir en grinçant, le microbe vient de rentrer, la porte ne claque pas, elle doit être de sacrément bonne humeur la chieuse ! Je me met à jouer avec Makó, puis une fenêtre s’ouvre dans une lumière orange sur mon écran d’ordinateur. |
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