Auteur : haniPyanfar

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Chers tous,

Tout d'abord, merci de votre retour. Nous attendîmes longtemps, longtemps nous espérâmes. Mais notre infinie patience est enfin récompensée : vous êtes là. Alléluia !

Depuis la fin de mai où vous disparûtes, jusqu'à maintenant proche d'Halloween, il se passa plus de cent cinquante jours : 150 fois pour le soleil à se lever, de bonne humeur ou non, 5 fois pour la lune à se faire croissante, pleine, décroissante ou noire, 2 fois chaque jour, au moins, où dévotement, nous passâmes sur le site et nous nous en allâmes tristement, résignées et déçues.

Qui ça, nous ? Hé bien Pyanfar, l'écrivaillonne, et son double, la lectrice insatiable et revieweuse à ses heures.

Oui, l'été fut long sans vous. Nous connûmes une désespérante traversée du désert, tout juste illuminée par quelques oasis -- merci Artoung, Altesse Sérénissime -- , nous frôlâmes même la dépression profonde quand notre ordi se fit la malle pendant huit jours interminables, -- mais ça, ce n'est pas de votre fait -- , enfin pour tout dire, nous en perdîmes le boire, le manger, le dormir et l'envie de batifoler.

Cependant, notre imagination vagabonde ne nous laissa pas en repos. Nous envisageâmes les scénarios les plus extrêmes : votre disparition dans le triangle des Bermudes, votre emprisonnement dans les geôles de la dictature, votre entrée chez les moines et moinesses de Shaolin, voire même votre arrivée glorieuse au Paradis des Elus ou votre descente aux Enfers parmi les Démons cornus et fourchus. Voilà pour les mauvais jours.

D'autres fois, nous vous vîmes allongés sur une plage de sable blond, au bord d'un lagon bleu, ou contemplant sereinement le Fuji -Yama, assis en position du lotus sur une pierre plate, ou mitraillant comme Colin Crivey les ruines antiques de Babylone ou le cercle de Stonehenge. Tout ce que nous aurions aimé faire et que nous ne fîmes pas.

Au fur et à mesure, les jours passèrent et nous nous étiolâmes : nous lûmes, mais très vite les bonnes histoires se firent rares, conséquence inévitable de la vacance des cerveaux, et puis nous relûmes parce que heureusement, nous avions une bonne réserve de fanfics favorites. Subséquemment, nous perdîmes peu à peu l'envie d'inventer, d'aligner des mots, d'écrire.

Nous nous languîmes, nous cultivâmes la mélancolie, nous fûmes visitées par des papillons noirs, nous en vînmes à espérer un quelconque miracle des dieux grands ou petits, l'intervention d'une bonne fée ou de n'importe quelle autre entité bienveillante, ..... votre retour quoi .... Et puis il y a peu, une jolie citrouille, un chapeau de sorcier et une pierre tombale où il fait bon reposer en paix firent leur entrée sur la page d'accueil du site.

" Aaaaahhhh ! ! ! " nous écriâmes-nous, au bord du délire psychédélique. Et vous réapparûtes enfin, en pleine forme si j'en crois le concours proposé "in situ" et "in fine".

Un an déjà ! Ouais ! Cool ! Alors, par l'ornithorynque sacré de la dernière tribu primitive de Tasmanie, faisons la fête ! Nous vous souhaitons un magnifique Anniversaire ! Des paillettes, des bulles de champagne rosé et des feux de Bengale, que diantre ! De la joie, de la bonne humeur et le premier qui dit :"Jette-moi au sol et pétris-moi " a un gage : tout nu et tout seul à minuit sur le balcon ! Non mais ! ! !

Ne l'oubliez jamais, les Manyfics ! Nous vous aimons ! Bonheur sur vous ! Salutations guillerettes. Nous.

P.S. Non, Pyanfar n'est pas atteinte de schizophrénie ou de dédoublement de la personnalité. Elle voulait juste s'amuser un peu avec le temps passé, pas si simple que ça ...

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