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au 31 Mai 21 :
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Blitz Lost Complex
Par Natsu
Gundam Wing/AC  -  Romance/Humour  -  fr
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    Chapitre 14     Les chapitres     11 Reviews    
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Chapitre 14

-Alors, monsieur Yuy. Comment se porte votre patron?

-Donc maintenant c’est pour mon patron que je viens vous voir?

-

Cette dinde n’a jamais été si enthousiaste. C’est clair que Maxwell a plus besoin d’elle que moi. Et elle préfèrerait plus l’avoir comme patient que moi. Enfin bon. Si on pouvait échanger nos places, j’accepterais sans hésiter.

-

-Racontez moi votre dîner.

-Bah rien d’intéressant à raconter.

-Reformulons ma question. Est ce que ça vous a servi ce qu’on a fait la semaine dernière?

-Un peu.

-Ah. C’est bien. Vous avez parlé de vos centres d’intérêts?

-N… non.

-Hum. De… vos centres de non intérêts alors ?

-Mouais. Un peu.

-Ouf. Parce que la liste est longue… Bon, de quoi d’autre avez-vous parlé ?

-De ma famille. Mais je voulais pas !

-Aaah… vous avez eu un élan racontage d’histoire sur votre famille…

-Voila. Et je comprends pas…

-Mais c’est pas grave ! Et puis quoi encore ? Les grandes lignes…

-Les grandes lignes ? Costume, café, restaurant, famille, espionnage (j’ai faillis le tuer), animaux, collègues de bureau et steak trop cuit.

-Euh… j’ai demandé les grandes lignes, pas les grands thèmes.

-Eh bien je refais ma phrase : costume, café, restaurant, famille, espionnage (j’ai faillis le tuer) et animaux. POINT. Collègues de bureau et steak trop cuit. Vous avez deux lignes. Ca en fait plusieurs.

-… Bien… Je vous remercie beaucoup.

-Mais de rien. C’est un non plaisir.

-Yuy…

-

Elle m’énerve quand elle me regarde comme ça limite avec les yeux d’un chien battu et la tête un peu penchée sur le coté…

-

-Ce qui m’a intrigué, c’est qu’il a bien voulu me présenter ses excuses à une condition.

-Oh… vous êtes encore sur ses excuses ? Est-ce que vos collègues vous harcèlent pour obtenir les vôtres, d’excuses, qui ne viendront à ce rythme jamais ?

-Paroles, paroles, paroles… ¤air connu¤

-Bon… quelle était-ce, cette condition ?

-Déjà, il n’a voulu me l’a donné qu’à la fin.

-

Elle fronça un peu les sourcils.

-

-A la fin ? Hm…

-Oui, à la fin du repas. Il a sourit quand il m’a dit ça. Et aussi quand il m’a annoncé sa condition à la fin.

-Intéressant…

-Si vous voulez.

-Et alors, c’était quoi, la condition ?

-C’était…

-

Je me raclai involontairement la gorge.

-

-C’était de faire un autre dîner ensemble.

-

Et puis elle écarquilla les yeux en ouvrant un peu la bouche, l’air toute contente.

Il en faut peu pour être heureux.

L’air aussi de se foutre de ma gueule, encore une fois. L’air de « fous moi un pin dans la tronche, j’ai l’air trop conne » surtout.

-

-C’est pas vrai ?

-Malheureusement, si.

-Mais pourquoi vous dites « malheureusement » ? C’est super !

-Ah. Je ne savais pas.

-Et je sais pourquoi il a voulu vous la dire à la fin sa condition.

-Ah ?

-Mais c’est évident !

-Pas tant que ça.

-Il n’y a que vous qui fermez les yeux encore une fois.

-Je vois que ça me fait chier parce qu’en plus j’ai accepté.

-Vous avez acceptez ?? Direct? Sur le coup ??

-

Je me maudis. Je maudis ma faiblesse. Je maudis ma fierté.

« -Alors ?

-

Je sais vraiment pas quoi répondre. Et si je lui dis « je peux pas vous répondre vendredi ? » ça le fait pas. Ca fait quand même quatre jours à attendre et c’est vrai que pour un dîner, ça vaut pas trop le coup.

Si je dis « on verra » ça répond pas trop à la question.

Si je réponds pas, c’est une possibilité qui me tente mais ça se fait pas non plus.

-

-Un autre dîner ?

-Dans un autre restaurant, puisque je suis sûr que vous n’en connaissez pas beaucoup.

-

Dans un sens c’est vrai, je n’en connais pas beaucoup. Dans l’autre, c’est que je n’ai pas envie de les connaître.

Mais il faut une réponse tout de suite maintenant. Il fait froid et je veux rentrer.

-

-Pourquoi pas. »

POUUUUUUURQUOIIIIIIIIIIIIIIIIIIIIII ?? TT

-

-Oui…

-

Je lui répondis en un soupir bien prononcé. Par contre, elle, jubilait.

Elle me dirait qu’elle regarde Plus Belle la Vie que ça ne m’étonnerait pas.

-

-Et quand ?

-Je ne sais pas. On n’a pas prévu de date.

-Il n’en a pas proposé une ?

-Il m’a demandé quand ça m’arrangerait pour la prochaine fois, j’ai dis qu’on verrait plus tard.

-C'est-à-dire ? Qu’entendez vous par plus tard ?

-Pas tout de suite.

-… Mais encore ?

-Je sais pas, dans un ou deux mois, on n’est pas pressé.

-Ah, donc ça sera dans les semaines qui suivent.

-Ben oui, j’ai pas un budget de millionnaire non plus.

-

Je peux toujours lui demander d’augmenter mon salaire mais ça m’étonnerait qu’il accepte.

Ou alors je braque une banque.

-

-Et vous ne m’avez toujours pas dis pourquoi il m’a dit cette foutue condition à la fin.

-Vous n’êtes vraiment pas futé.

-Je vous retourne le compliment.

-Il voulait que le repas se passe, pour que vous puissiez voir s’il vous a plu, et ainsi vous pouviez répondre tout de suite à sa condition.

-

C’est pas con.

Mais si ! Puisque j’ai accepté parce que je me suis senti obligé, et non parce que j’avais apprécié.

-

-Et j’ajoute que si vous avez répondu sur le moment, c’est qu’il vous a plu.

-Faux.

-Vous connaissant, je veux bien vous croire. Mais lui c’est comme ça qu’il l’aura interprété.

-Quoi ??

-Exactement.

-Ca veut dire que…

-Oui.

-

Qu’il me collera encore pendant longtemps TT.

Qu’ai-je fais pour mériter ça ??

-

-Vous connaissant, je suppose que vous avez accepté parce que vous vous disiez que c’est ce que j’aurais voulu.

-…

-Vous pensez à moi :-) C’est formidable !

-

Ta gueule.

-

-Nous communiquons par télépathie maintenant !

-Ah non, surtout pas. Tout sauf ça.

-Je plaisante. Mais vous voyez que je ne suis pas inutile.

-Si, vous l’êtes.

-Ce qui me chagrine, parce qu’il faut bien que quelque chose me chagrine, c’est qu’en fait j’aurai préféré que vous disiez oui à un autre dîner par raison personnelle.

-C'est-à-dire ?

-J’aurai préféré que vous acceptiez parce que vous avez vraiment apprécié cette soirée avec lui.

-Eh bien c’est dommage, c’est pas le cas.

-Oui, c’est dommage…

-Et pourquoi c’est dommage au fait ?

-

Elle me regarda avec des yeux désespérés.

Elle essaye de me faire passer un message que je ne comprends pas. C’est soit parce qu’elle est blonde, soit parce que c’est une femme. Soit les deux.

-

-Je retire ma question.

-C’est quand même un comble que tout ce que fait monsieur Maxwell vous passe à des kilomètres au dessus de la tête. C’est fou !

-Il me fait chier, et ça me passe pas du tout à des kilomètres au dessus de la tête.

-C’est bien ce que je disais.

-… ?

-

Encore avec sa tête de déterrée, elle soupira.

-

-Passons. De quoi avez-vous parlez d’autre durant cette soirée ?

-Mais j’ai tout dis !

-Vous croyez vraiment qu’avec cinq mots ça va me résumer deux heures de dîner ?

-Pffff… Un peu de moi, un peu de lui, de ma famille, et puis je sais pu le reste. C’était y’a trois jours.

-Vous ne vous rappelez plus de rien ??

-Ben non. C’était pas très intéressant en plus.

-Le moindre détail qui vous parait bizarre, il faut que vous me le disiez.

-Mais j’en sais rien, moi.

-Moi non plus. C’est vous qui y étiez.

-Ben j’y suis plus et c’était lundi. Et lundi c’est passé.

-Vous n’y mettez vraiment pas du vôtre.

-

Blablabla…

Rien n’a changé. Ou à peine.

Au bureau, Maxwell est toujours le patron, et moi toujours l’employé.

Maxwell n’est pas plus clément sur la masse de travail qu’il nous fournit. Il n’est pas moins sérieux dans les ordres qu’il nous donne. Il ne me regarde pas toujours quand il passe dans mon couloir. Et je ne tourne pas la tête pour le regarder passer. Je ne suis pas une vache et lui n’est pas un train.

J’essaye d’oublier que nous avons mangé ensemble. J’essaye d’oublier que je lui consacrer une autre date. Jusqu’à la, depuis deux semaines, aucunes nouvelles.

Quelque part, ça me stresse qu’il ne m’en parle pas. Retarder le moment fatidique n’a jamais servit à rien.

Quelque part, j’espère qu’il va m’en parler… pour annuler de préférence. Et à coté, je ne sais pas pourquoi, j’espère qu’il va continuer à ne pas y penser.

-

-J’espère que vous ne paraissez pas si ennuyé avec votre patron… enfin j’imagine que non sinon il ne vous aurait certainement pas réinvité. A moins qu’il soit vraiment coriace… mais j’ai une idée !!

-

Aouch.

Pauvre de moi. C’est vraiment pas ma période en ce moment.

-

-C’est merveilleux…

-

Comment? Je n’ai pas l’air crédible ?? Ca alors…

-

-Je sais ce que vous allez faire la prochaine fois.

--

Au bureau, depuis peu, j’affiche l’expression d’une bête traquée.

Maxwell me hante. C’est pas nouveau. Pour le dîner. C’est pas nouveau non plus.

Déjà le dîner en lui-même je veux pas le faire, c’est un je l’ai dis, retarder à chaque fois l’échéance ne fait que nourrir la crainte.

Sauf que la c’est pire. L’enjeu est plus gros.

Si le dîner me fait chier, ce qui me hérisse le poil du dos, c’est ce que je dois faire pendant.

Ouais.

C’est la magnifique idée de mon imbécile de psy de mais pourquoi et comment peut-on avoir des idées aussi STUPIDES ??

Elle veut DETRUIRE mon égo. Elle veut mettre à néant mon amour propre. Elle veut fusiller mes principes.

Du coup, à chaque fois que j’entends des pas dans le couloir, je suis obligé de regarder qui passe. Des fois, quand je suis à 99 pour cent sûr que c’est une femme (à cause des talons, mais le bruit des chaussures c’est trompeur, car y’a un bon nombre de fois où j’ai cru que une femme passait alors qu’en vérité, c’est Stéphane avec ses nouvelles chaussures à talonnettes parce qu’il fait un mètre 54 sans), je ne tourne même pas la tête et bouge seulement les yeux, mais quand j’ai un doute, il vaut mieux vérifier et donner l’impression aux gens qu’on est HYPER STRESSE alors que c’est VRAI mais que quand on nous demande « Yuy, qu’est ce qui vous tracasse ? » on leur répond que d’une part mais EST-CE QUE JE VOUS AI DEMANDE QUELQUE CHOSE?? et que d’autre part NON JE NE SUIS PAS STRESSE, QU’EST-CE QUI VOUS FAIT CROIRE CA ??

Bref. Plus irritable qu’irrité, je n’attire l’attention de personne, et je change de salle quand Maxwell pointe son nez dans celle où je suis…

Tout dans la discrétion bien sûr.

-

-Yuy, vous voulez bien aller me faire ces photocopies? Je n’ai pas le temps…

-C’est marqué Laposte sur mon front ?

-Hm! Bon, très bien, je vais dire à Monsieur Maxwell qu’il aura ses photocopies dans une heure, il sera certainement courroucé mais je lui dirai qu’un certain Yuy m’a remballé comme d’habitude, ah tiens, justement il arrive…

-Donnez. Finalement je vais le faire. Eum… QUELQU’UN DANS LA SALLE A BESOIN QUE JE LUI PHOTOCOPIE UN TRUC? J’Y VAIS DONC AUTANT EN PROFITER!

-Ah ! Bah justement, j’ai besoin de deux exemplaires de…

-Vous en aurez quatre. Quatre pour le prix de deux.

-Il est bizarre Yuy en ce moment…

-Il doit être fatigué.

-Très.

-

Mais quand je dis que la discrétion prime, c’est qu’elle prime !

-

-Quelqu’un a vu Chantal ?

-Non.

-Pas depuis une bonne heure.

-Elle est pas au coin café ?

-Non, Sylvestre. Et elle n’est pas avec Jean-Yves non plus puisqu’il y était, lui.

-Ah. Dans ce cas je ne sais pas.

-…

-Yuy ?

-J’en sais rien, ne me dérangez pas pour de telles futilités.

-J’en étais sûre, mais c’était au cas où. Bon, je vais devoir demander à monsieur le directeur… A ce propos, il doit te donner un dossier à remplir, Mariette, d’une minute à l’autre. Il a dit de ne pas te déranger, il viendra lui-même.

-

Mariette.

Mais c’est ma voisine de gauche !!

-

-Je vais chercher Chantal. ¤se lève et se barre¤

-…

-C’est la fatigue… ?

-C’est la fatigue.

-Impressionnant…

-Très.

-

Jusqu’au jour OU…

-

-Yuy, convocation dans le bureau du directeur, maintenant.

-Quoi ?! Maintenant ? Mais… et les révisions des codes d’authenticité ?

-Je m’en charge.

-Mais non, je vais le faire, je le fais mieux…

-Yuy, le directeur vous attend

-… Ok mais je reviens dans DEUX MINUTES, donc pas touche à ce que je fais. J’ai dis que je le ferai.

-Très bien.

-...

-...

-DEUX MINUTES, hein ?!

-Mais oh, c'est bon !

-De toute façon vous pouvez pas le faire, j’ai gardé les codes avec moi… pour être sûr.

-…

-

Oh non. Ca fait plusieurs temps que j’ai pas été convoqué dans son bureau. A tous les coups ça va être pour ce fichu dîner.

Bon. Comment je pourrai faire pour esquiver l’attaque…

Je sais !

Il va sûrement me charger d’une tâche. Je prends le dossier et je me tire le plus vite possible. J’ai mon boulot, il a le sien, j’ai pas à me justifier, on se connaît pas. Professionnalisme, professionnalisme. Ca c’est mon plan A.

Plan B. Il vaut mieux avoir un plan de secours si jamais l’ennemi trouve une parade. Donc ma riposte sera que s’il me demande pour le dîner, je lui réponds soit pas, soit je fais mine d’être méga pas intéressé et… nan! Mieux! Je fais mine de pas m’en souvenir. Bah quoi, tout le monde peut avoir un trou de mémoire, non?

Ca marchera, ça marchera! Ca peut marcher ! Il le faut !

-

-Vous m’avez demandé monsieur Maxwell ?

-Oui, j’ai besoin de vous fournir quelques données pour que vous les incorporiez dans le nouvel anti-virus. Voila, le document qui a été approuvé par les techniciens.

-Hn. ¤s’en va¤ Allez plan A activé

-Et Yuy !

/crac/

-

AAAAAAAAAAAAAAAAAH BORDEEEEEEEEEL JTE DETEEEEEEEEEEEEEEESTE !!

C'est pas vrai, il était PARFAIT ce plan SANS CE CRAC !!

Merde.

Coupé dans mon élan.

La porte est à deux mètres cinquante.

Il m’a manqué une seconde et soixante et un centièmes pour l’atteindre et pour éviter d’être arrêté en pleine fuite.

Ou une seconde et vingt-six centièmes si j’avais accéléré le pas.

Que je suis nul. Ca s’est joué à si peu T.T.

Et en plus je me suis fait une crampe. Une crampe bien sonore et bien douloureuse. Putain, ça fait mal cette connerie !! C'est sa faute.

-

-Oui ?

-Nous n’avions pas prévu de vous faire découvrir un autre restaurant ?

-

Ah non, ça me dit rien, pourquoi ?

Tu dois te tromper de personne, moi je ne suis qu’une pauvre victime de la nature.

Je passe au plan B. Avec précaution cette fois.

-

-C’est possible.

-Dans ce cas là je crois que j’ai trouvé celui qu’on ne peut pas éviter quand on a un bon salaire et quand on est dans un milieu fructifiant.

-

C’est cool. Sauf que toi t’es patron et moi employé. Et toi t’as été payé y’a pas longtemps, moi j’ai loupé deux mois de salaire à cause de qui ? Nan mais oh.

-

-Aaaah…

-

Et ta grand-mère elle va bien ?

Bon, ça va, je fais bien celui qui se rappelle de rien ? Vous croyez qu’il va me laisser me casser de là ?

-

-Yuy, vous semblez stressé en ce moment.

-Ah ?

-

On se demande pourquoi.

-

-C’est à cause de votre frère ?

-Euh… oui oui, oui oui oui… c’est… mon frère qui accouche, oui.

-Votre frère qui accouche ??

-Euh non. Non c’est… c’est sa femme… c’est dans plus très longtemps…

-Ah alors ils ont décidé de garder l’enfant !

-Oui oui.

-Eh bien félicitation pour eux. Mais vous ne devriez pas vous mettre dans cet état, la nature fera bien les choses, il n’y a pas de raison que vous vous en fassiez. En plus avec toutes les précautions que l’on prend maintenant, la femme accouche dans de bien meilleurs conditions qu’avant. Je vous sens vraiment sur les nerfs.

-Je leur ferrai passer le message. Bon, j’ai des choses importantes à faire et j’ai pas beaucoup de temps alors sur ce je dois filer…

-Hm. Mais… Yuy !

-

GRRRRRRRRRRR.

TRENTE CENTIMETRES ! Il m’a manqué trente centimètres et j’étais dehors et j’étais sauvé T.T.

Bon, au moins, pas de crac. Ca déjà ça de bien.

Plan C ! C’est quoi mon plan C ! Pourquoi j’ai pas de plan C ??

-

-… Oui ??

-Il faudrait convenir d’une date…

-

C’est à quel sujet ?

-

-Hn.

-Est-ce que ça vous dérangerait d’y aller… eum… au hasard, mardi prochain ?

-

Au hasard, oui.

-

-Je ne pense pas.

-Vous n’avez rien prévu? Très bien. Donc on fait ça ?

-

J’avais prévu de ne pas y aller, mais bon, puisque mon avis ne compte pas… soyons fou, allons y. Mon bon coeur me perdra.

-

-Vous me parlerez de ce futur bébé si vous le voudrez.

-Hn.

-Je vous direz le nom et l’adresse du restaurant plus tard, voyez-vous j’ai un rendez-vous important dans une demi-heure. Je dois y aller. J’avais juste le temps de vous donnez la fiche des données et de vous demander pour le restaurant.

-

Et moi j’ai juste pas eu le temps de m’enfuir à temps.

-

-Hn. Excusez-moi, je dois y aller.

-Moi aussi.

-

Je sortis de son bureau, la peine dans l’âme, et il m’emboîta le pas. Il referma la porte derrière lui et m’interpella alors que j’étais déjà un peu plus loin dans le couloir, pressé de noyer mon cafard dans mon ordinateur.

Voyons le bon coté des choses, maintenant je n’ai plus à m’en faire si j’entends des pas ou s’il revient dans la salle puisque le mal est fait…

Il me reste plus qu’à me désespérer à cause de l’idée super IDIOTE de ma psy.

-

-Et Yuy !

-

Putain… il va jamais me laisser tranquille ?? C’est bon, tu m’as eu !! C’est pas la peine d’en rajouter une couche !

En plus je boîte presque à cause de la crampe.

Je me retourne et je le vois sourire.

-

-Ne vous en faites pas tant… pour votre… !

-

… Pour mon frère.

Alors là, chapeau. Dans le couloir. Devant tout le monde.

Oh c’est gentil. Il pense à mes nerfs, il pense à m’afficher devant tout le monde que j’entretiens des bonnes relations avec lui et que tout le monde sera jaloux après et qu’ils penseront que j’arrête pas de les critiquer devant monsieur le directeur et que c’est de ma faute s’ils ont pas leur augmentation. Que le geste est touchant. Sombre crétin!

Pfff… je veux paaas aller au resto !

Je peux encore prier pour qu’il tombe des escaliers d’ici mardi et qu’il se retrouve à l’hosto.

Ce soir je vais faire brûler un cierge.

 
 
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