On commence à nouveau par la fin "malheureuse" de la fan fic... Quoi qu'ici, vraiment, il n'y en a pas une malheureuse et une heureuse, c'est vraiment une affaire de choix et de voir où sont ses intérêts... :) _ Vous voulez que je vous ramène quelque chose à boire ? dis-je, éludant sa question. _ Merci. Je rentre dans la vaste salle. Tout de suite, l’atmosphère emplie de relents d’alcool et de tabac me prend à la gorge, me submerge, m’asphyxie. Je tâche de me frayer un passage parmi les corps qui se bousculent, se rencontrent, se serrent, s’étreignent. Les sept péchés capitaux semblent s’être rassemblés pour mener une bacchanale. Tout en essayant d’échapper aux invitations et aux sollicitations des convives, je progresse vers un serveur silencieux et élégamment vêtu qui circule habilement de groupe en groupe. Je lui prends deux coupes de champagne généreusement remplies, avant de me relancer dans la masse grouillante. Une fois sorti, je respire longuement, profondément. L’air frais me fait du bien. Elle m’attend, immobile et magnifique. _ Merci. Je me trompe ou vous ne vous sentez pas plus à votre place que moi, ici ? _ C’est exact. _ Qu’y faites-vous, alors ? Je ne réponds pas. Je pose mon verre sur la rambarde avant de me placer derrière elle et de poser mes mains sur ses épaules. Elle frémit mais ne se dégage pas. Doucement, je m’approche d’elle. Elle se détend, le chat laisse la souris lui tirer les moustaches. Je la frappe violemment au bas de la nuque, du tranchant de la main. Elle s’écroule, les jambes fauchées, et tomberait au sol si je ne la retenais pas. Je la prends dans mes bras, admire une dernière fois son corps parfait, avant de lui offrir un superbe plongeon de trente-sept étages. Quelques secondes plus tard, un bruit de tôle froissée et le hurlement de l’antivol d’une voiture se font entendre. La nuit est fraîche… |