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Monochrome
Par Phantom
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    Chapitre 8     Les chapitres     22 Reviews    
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La vengeance est la plus douce des choses
                                                         POV Maxence Wesley

Devant l’hôtel.

Vengeance. Qui n’a jamais aimé la douce sonorité de ce mot ? Ce gamin va payer. Une haine irraisonnée, une haine irraisonnable. Je te déteste. Pourquoi cette haine ? Faut-il réellement une justification à chaque être ? C’est tout vous, ça ! Chaque chose doit être justifiée, chaque acte doit avoir une raison, une signification. 


Joie sadique. Avec l’air excité du gamin qui a trouvé un « trésor », l’homme indiqua la fenêtre. Levant la tête, il ne put retenir un sourire cruel en voyant la tâche sombre. 

Profite bien de ce moment, cet instant où tu réalises que tu ne t’en sortiras pas, que c’est fini, et que le vainqueur, c’est moi…

La silhouette à la fenêtre disparut. Les hommes armés s’élancèrent. Quelle bonne idée avait il eu de contacter la police… Et de faire accuser ce cher Monsieur Cartney de tout ça… Oui, il était vraiment malin, malgré son air paumé, ses lunettes trop épaisses, ses verres trop sales, ses cheveux trop gras, et son allure générale misérable. N’avait il pas eu cette place à force de lutte ? Et IL aurait dû être à la place de cet enfoiré marié à cette blondasse siliconée. Il aurait dû avoir la place, il aurait dû avoir ce rang. Mais voilà, ce connard s’était pointé, et lui avait pris le poste, sous le nez, comme une fleur. 

Je te déteste. Quoi que je fasse, quoi que je regarde, tu es là, avec ton air hautain, avec ton regard dédaigneux, ton attitude supérieure et indifférente. Tu pourris mon atmosphère, tu m’as volé ce que je convoitais, tu m’as pris ce que je méritais, juste parce que tu es mieux né, plus pistonné, plus jeune, plus élégant… Tu existes, et à cause de ça, il payera à ta place.

Oui, il haïssait l’homme pour lequel il jouait le rôle de secrétaire… Il haïssait également son fils. Vous savez, toutes ces histoires, avec les gènes… C’était viscéral. Il ne l’avait vu qu’une seule et unique fois en vrai, et il l’avait haït. Sans raison. Il détestait aussi cet homme qu’il avait engagé, cet oriental. Il détestait ces yeux jaunes. Des yeux froids et indifférents… Et il le détestait encore plus pour lui avoir tenu tête.


                                                                                                                      \ FLASH-BACK /

Tout d’abord, l’homme était en retard. Et il lui fit remarquer, d’un ton froid, sans appel. Pourtant, il lui répondit… Passant outre cette insolence, il continua.

- Vous l’avez eu. Je suis surpris… Et satisfait.
- Doutez-vous de mes compétences ?  


Pour qui se prenait-il pour lui rétorquer de la sorte ? Pour quelqu’un de plus important que lui ? C’est moi qui décide de tout… Il ne savait rien de lui, juste son physique, son arrogance qu’il mourrait d’envie de rabattre. Il était comme eux, un enfoiré de plus qui le jalousait. Se confortant dans cette idée, l’interrogatoire reprit… L’homme lui réclama son argent. A ces mots, un large sourire se dessina sur ses lèvres, un sourire froid et cruel, dévoilant quelque peu les dents jaunies. Rien n’était jamais fini…
 
- Votre argent… Avant de le récupérer, il y a une autre clause à exécuter…

Il avait l’air mal à l’aise. Tant mieux… Il n’avait rien à répondre, hein ? 

- … Ou plutôt, c’est Lui qu’il faut « exécuter ».

Pas de réaction. Et puis… 

- Comment ?
- Vous avez bien compris. Vous avez le devoir de le tuer… De la manière que vous voulez, ça n’a aucune importance. Tant que c’est fait.

- C’est hors de question. Il n’a pas été fait mention de cette… Clause. 
- Oh si, vous allez le faire…
Il le fixait, avec hostilité, avec froideur, d’un ton sans réplique. Sinon, n’espérez pas voir votre dû… Ou autre chose… 

Les menaces à peine voilées… Il était maître dans cet art. L’asiatique se leva brusquement et sortit. Wesley se permit un ricanement satisfait et s’affala sur sa chaise, les yeux fixés sur le plafond. D’un étui en argent, il sortit un cigare, un Havane, attention... Il pouvait se permettre une petite folie de temps en temps… Bientôt, ce qu’il convoitait serait à ses pieds. 

                                                                                                                      / FLASH-BACK \


Nouveau sourire. Encore plus cruel, alors qu’il entre dans l’hôtel, se pavoisant comme un roi, comme un nouveau ministre. Ou presque… Les hommes armés le suivaient, observant avec suspicion les alentours. Oh oui, il avait bien fait de faire accuser Cet homme…  

Tu bouffes mon atmosphère, tu m’empêches d’avoir ce que je désire. Tu n’es qu’un imbécile égoïste… Et la disparition de l’Enfant enclenchera tout.



                                                                                                                      \ FLASH-BACK /

- J’ai des informations sur l’enlèvement du jeune Joshua Cartney…

Silence à l’autre bout du fil. Puis une voix.

- Dites toujours.
- Voilà, je travaille pour son père, Andrew Cartney. Je suis son secrétaire… Et il se trouve que je l’ai plusieurs fois entendu au téléphone, en pleine conversation avec quelqu’un au sujet de son fils. Il me semble qu’il parlait d’un enlèvement…
- Et il vous aurait laissé entendre une conversation d’une telle teneur ?


Il ne répondit pas tout de suite, se maudissant. Et maudissant ces employés du bureau de police trop curieux…

- Il ne se méfie pas de moi. Cela fait des années que je travaille avec lui…  
- Êtes-vous sur et certain de vos informations ?
- Oui.
- Très bien… Nous allons vérifier ça.
- Non ! Il… J’ai entendu le nom de l’hôtel où la personne qui a enlevé son fils sous sa demande séjourne ! Et il prévoit de le tuer ! 
- … 
- Je sais où il se trouve. 
- Que désirez-vous ?
- Je veux être là. Quand on retrouvera son fils. Je me suis attaché à ce gamin… Et je veux le retrouver sain et sauf. 
- … Attendez.


En bruit de fond, des voix qui se mêlaient, se mélangeaient jusqu’à devenir indiscernables. 

- Très bien. Dites nous le nom de l’hôtel, nous vous y retrouverons. 
- Merci !


 Et il raccrocha. Wesley s’autorisa un rire narquoisement satisfait. Il n’avait plus qu’à faire le travail lui-même et mettre le dossier dans le bureau du père… Il savait pertinemment qu’il n’aurait jamais dû avoir cette autorisation à participer à cette intervention. Mais il se doutait qu’on avait dû retrouver son dossier… Il avait fait partie de la police pendant un moment, avant de trouver ce travail de secrétaire. Un grand changement, non ? Mais sa réelle ambition était de faire partie des hautes sphères politique… Et son expérience dans la police, sur le terrain se révélait parfois utile. Souriant toujours d’un air mauvais, il se dépêcha de prendre l’arme qu’il avait acquis illégalement –manquerait plus qu’on constate qu’il possédait l’arme qui avait tué Joshua Cartney ! – et sortit de chez lui, prenant la direction de l’hôtel.  

                                                                                                                      / FLASH-BACK \


La réceptionniste leur donna « volontiers » le numéro de chambre de cet homme. Un asiatique, dans un tel quartier, ça ne se rate pas facilement… Des pas discrets mais audibles dans l’escalier lui font tourner la tête. Un sourire vint effleurer ses lèvres en voyant le dit asiatique et le garçon aux yeux verts pétrifiés. Puis l’homme aux cheveux noirs agrippa le plus jeune et l’entraine dans le parking, un étage plus bas. Wesley les suivit, après avoir laissé le groupe de policiers monter à l’étage. Puis il descendit. Un sombre sourire ornant ses lèvres. 

Tu vas crever. Et il va tomber.

Il vit le garçon blond s’immobiliser et l’asiatique lui ordonner d’avancer. Rien à faire, Cartney fils ne bougeait pas d’un poil. Lentement, Wesley sortit son arme de sa poche, la tenant devant lui. Il ne tremblait pas. Il était sûr de lui. Posant son dos sur la gâchette, il héla le gamin. Qui se retourna. Et qui pâlit face à l’arme. 

- Dans ma grande mansuétude… Ta mort sera rapide et indolore. Au revoir Cartney.

Tu vas crever, il va tomber, je vais gagner. Lui sera accusé, moins mis hors de cause. Le plan est sans faille, tu n’as pas le choix. Jamais. 

Tout ça pour une ambition démesurée… Vis tes rêves, réalises les. Piétines les autres, empêche les d’y arriver. Toi seul en as le droit… Une vie égoïste. Mais aucun de ceux de cette famille ne lui posera plus de problème. Il n’a plus qu’à tuer l’asiatique, mettre l’arme dans sa main… Les empreintes ? Il n’y aurait que celles de l’oriental… Lui avait enfilé des gants avant chaque manipulation de l’arme. Il n’aurait plus qu’à placer le dossier contenant tout les détails sur l’enlèvement dans le bureau du père. Et tout serait achevé. Un sourire dément… Il appuya. Et eut la satisfaction de voir le corps du blond s’effondrer, et une flaque de sang commencer à se former sous lui. 

La vengeance est bien douce… 

                                                         Fin POV Maxence Wesley
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Rien à faire. J'aime pas ce chapitre...  *Va se pendre*
 
 
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