Ha! Sa fait du bien de manger, là j'en peux plus! Je suis hyper fatigué et j'ai mal partout, après m'avoir présenté sa femme, le sous-colonel m'a installé dans un bon lit moelleux et cette-dernière m'a soigné avec des paumades. Ils m'ont expliqué leur histoire. Enfaite, la femme de Mr. Xavier a perdu son bras gauche lors de leur expédition à la recherche du portail. Comme un 'coeur pure' est censé être placé dans un corps entier et sein, elle ne pût passer l'épreuve. Donc son mari passa l'épreuve et gagna haut la main. Mais le colonel et sa femme regrettent de ne pas avoir passer cette épreuve ensemble. Voilà leur passé. Mais bon, ils m'ont promis que demain après un bon petit déjeuner, ils menmèneraient grâce à leur charette et leur âne loin d'ici et donc plus près du portail. Bien sûr il faudra que je continu le reste à pied. Maintenant je vais dormir car manger c'était que du bonheur!

" Vruiszzzz!...Vruiszzz!...

-Vas-y doucement, faut pas le réveiller...

Oui, oui. Vruiszzzz!...." Un bruit très aigu et assoudissent me réveille, un bruit de scie ou de... Aïe! Une douleur insuportable vient de me prendre au dépourvu, près de mon bars gau... AAAhhh!!! Mon bras! Bon sang! Mon bras gauche a été coupé!!! Qu'est ce que c'est que ce bordel?!! 

Oh non... Ils n'ont pas osé? Han!!! Le sous-colonel et sa femme son dans une pièce à côté, je suis attaché sur un lit avec des chaînes, mon bras a été coupé et le Mr. Xavier soude mon bras à l'épaule gauche de sa femme! C'est quoi ce délire! Je nage en plein cauchemar! Obligé! Bon... Je dois faire semblant de  dormir et m'échapper d'ici... Mais la douleur est atroce, comment vais-je faire ? Pourquoi le sous-colonel m'a fait ça ?...

Oh merde! Quel con! Je le savais depuis le début, il n'est pas colonel du tout! Merde c'était un piège!!! Et je fais quoi maintenant?!!! Le bonheur est un piège. Je me suis goinfré et c'était un piège ! Réfléchis, réfléchis... Mais oui! Je prend l'air et le périmètre des chaînes et de mon bras droit... Sa doit faire ça environ, ouais, ouais! Ensuite, je multiplie par la distance du lit à la fenêtre, la fenêtre est très étroite... Puis par la possibilité qu'ils ne m'aperçoivent m'enfuir... J'ai très peu de chance, mais tout n'est que calculs ! Courage ! Alors je dois divisé par mon poids... Ok, c'est bon ! J'y suis !!

J'ai mis dix minutes à me détacher, dix pour m'enfuir de la chambre et vingt pour prend mes jambes à mon coups. Résultat; mes calculs étaient parfaits, j'ai l'impression que je vais crever et j'ai plus de tente et d'affaires personnels. Ces gens pathétiques se rendront compte que j'ai disparu d'ici, une bonne heure, alors je continu à courir à l'heure qui l'est. Le bon côté de la chose, c'est que j'ai l'estomac plein et que j'ai pu me reposer pas mal. Et je coure, je coure, la douleur est toujours plus atroce de pas en pas. De secondes en secondes la tension de mon coeur augmente, c'est anormale. C'est inhumain de ressentir cela! Et pourtant des muscles de mon corps que je ne connaissais pas se réveillent et me poignardent un peu partout.

Et je pleure. Et je coure. Et je hurle de douleur à cause de mon bras. Et aussi à cause de ce qui vient de se passer. J'ai vraiment cru que j'allais mourir là-bas. Que j'allais y passer, que mon heure était venue. Pardons maman, pardons d'avoir laisser ces sales types m'avoir aussi facilement. Je ne suis qu'un bon à rien! Qu'un..qu'un... Aïe! Oh non! Je viens de me casser la gueule par terre et tout ça à cause d'un sale tronc d'arbre couché au sol. Et je me relève, j'ai peur, je pleure, j'ai froid, j'ai mal, je ne suis qu'un con !