Un doux matin pluvieux d'automne, les trois inséparables filaient en cours. Mais ce jour là, n'était pas un jour comme les autres. Bien entendu, par la faute du fanatic du chocolat, ils étaient constamment en retard. Comme à leur habitude. " C'est pas d'ma faute s'yavait pu' d'eau chaud' c'matin! " Répétait-il souvent. Suivi obligatoirement d'un " En plus, j'pas eu l'temps de prendre ma tablette! " Avec un grincement de dent à en donner la chair de poule. Et oui, Mello se levait tout le temps du pieds gauche le matin. Mais ce matin là, c'était l'anniversaire du séduisant blondinet. Arrivé près de lui, ses deux fidels amis lui avait souhaité en coeur, comme chaque fois où cette date était arrivée, un heureux anniversaire! Un joyeux anniversaire ? Une journée de Galère oui! C'était ce que pensait Matt. Il fallait être au petit soin de Mr. Ca ne changeait pas de d'habitude, mais cette fois-ci, beaucoup plus. Des tablettes de chocolat par-ci, des filles fan de lui par-là... Impossible de survivre! Pourtant, une fois par an, chaque année, Cristy et Matt endurait cela de bon coeur. Pour Mello, le leader. Arrivé en salle de mathématiques, une de leur matière favorite, une avalanche de cadeaux croulaient déjà sur la table de l'heureux élus du jour. Avec des mots anonymes. Enfin, plus si anonymes que cela. Mello connaissait son ' tableau de chasse' à la lettre. Ses deux amis aussi, malheureusement. Ces deux derniers allaient donc s'asseoir patiemment, attendant que le cour commence. Ce qui évidemment, prendrait plus de temps que à la normale. Les groupies du jeune garçon autour de lui s'afferaient. Le professeur le félicitait. Les autres ados l'enviait, d'autres voulaient devenir ses meilleurs amis. Et Mello adorait ça. Mais malgrés toute cette bousculade, au premier rang, un seul ne bougeait pas de sa place, des ses pensées. Il ne bougeait pas tout court en faite. C'était Near. Il observait à travers la fenêtre. Assis à croupis sur sa chaise, ses genoux replier contre son petit torse chetif. Un bras serrant ses derniers. L'autre entortillait une mèche de ses cheveux blanc neige. Near admirait le ciel, pensant à L et à comment l'aider autrement que en fêtant son anniversaire auprès des filles. Ou en jouant aux jeux vidéos en classe. Ou en... Dessinant. Comme cette jeune fille, là-bas. Oui, Near connaissait tout le monde comme sa poche, enfin dans sa classe. Tout particulièrement Mello, Matt et... Cristy. Elle lui ressemblait un peu d'ailleurs. Enfin, qui ne se ressembalit pas en tant qu'humain? Et puis après tout, il s'en moquait. Chacun faisait ce qu'il désirait. Il sentait le regard de Cristy sur lui. Souvent. C'était gênant et pesant. Mais Near avait apris à contrôler sa gêne et autres sentiments désagrébales. Alors, exceptionnellement, il lui donnerait ce qu'elle voulait. Seulement parce que personne ne les regarderait. Car tout le monde ici, était occupé à autre chose que à fixer deux personnes silcencieuse. Near tourna donc lentement et très discrètement la tête. Vers l'arrière. Et croisa le regard de cette fille. Le visage de celle-ci devint rouge aussitôt et elle détourna le regard lentement. En essayant de rester naturelle. Comme si elle pouvait faire croire à Near, le numéro un, qu'elle ne l'observait pas lui, mais la classe entière. Et que c'était seulement par hasard, que leur regard s'étaient croisé. Alors, le petit tout blanc, retourna son regard près de la fenêtre. Quand le cour commença enfin. Après quelques minutes qui lui paraissaient avoir été une éternité. Comme pendant chaque cour, Mello participait très régulièrement, Matt le suivait dans sa course, mais Cristy ne parlait pas. Sauf, quand le professeur l'interrogeais, ses réponses étaient toujours correctes. Quant à Near, il participait beaucoup lui aussi, mais d'une autre façon. A chaque fois que un élève donait une réponse ne serait-ce qu'un tout petit peu incomplète, Near levait la main pour expliquer ce qui n'avait pas été dit. Donc il retouchait les réponses des autres. Ce qui avait le dont de énerver Mello, encore plus. Quand la cloche retentit pour annoncer la fin des cours de la journée, les deux M s'en allairent comme des voleurs avec pour seule excuse auprès de leur amie : " On est pressé on se retrouve au foyer ce soir!". Ce n'était pas commun de la part de ses deux amis de s'enfuirent comme cela, Cristy le savais. Il se tramait quelque chose. Mais elle n'eut pas le temps de chercher quoi, car elle fut directement convoqué d'urgence chez le directeur de l'orphelinat. Arrivée dans la plus immense et luxueuse pièce de l'orphelinat, Cristy ne comprenait toujours pas ce qu'elle faisait là. Le directeur répondit à sa question : " Bonjour Cristy. Assied-toi je t'en prie. - La jeune fille s'asseya sur un siège noir en cuir, en face du directeur. A côyé d'elle il y avait un autre siège vide. - Comment vas-tu aujourd'hui ? - C'était étrange... - Euh... Ca va bien Mr. Merci. - Parfait. - Et il sourit - Je suppose que tu t'interroges sur la raison pour laquelle je t'ai convoqué. N'est ce pas ? - Euh... Hé bien... Oui. - Cette raison est très exceptionelle Cristy. M'entends-tu ? Tu ne dois sous aucun prétexte la révéler à quelqu'un. Est-ce clair? C'est EXCEPTIONELLE ! - Le directeur était froid et en même temps chaleureux. Mais qu'elle est cette raison si personnelle et secrète. Elle ne pourrait pas non plus la révéler à... Mello? Et à Matt ? - Oui, c'est bien clair Mr. - Parfait, alors allons-y. Assistante ? - Pendant que le directeur avait un petit air joyeux et inquiet à la fois, une femme, son assisatante, arriva devant lui. - Dites lui qu'il peut entrer maintenant, je suis sur que tout ira bien. Merci." - La femme hocha la tête puis disparue derrière une porte avant que quelq'un d'autre n'apparaisse à son tour. C'était un jeune homme, surement d'une vingtaine d'année, très pâle. Il était grand, avec des yeux surprenant noirs-gris et avides. Il portait un jean propre et un swett-shirt propre aussi et blanc. Mais trop grands pour lui apparement, puisqu'il flottait un peu dedans. Bizarrement il était pieds nus. Et ses cheveux assez longs et noirs étaient négligés... Avec classe. Il avait aussi de grosses cernes. Cristy se sentit rougir. Pas par intimidation ou parce qu'il était mignon. Car oui, il l'était. Non, parce que curieusement il ressemblait énormément à Near... Il y'avait un petit quelque chose en commun. Mais Near était fils unique. Cela ne pouvait pas être son frère. L'homme s'approcha de Cristy, il avait un position étrange. Il restait recrocquvillé sur lui-même, le dos courbé. Pas droit, comme on nous apprend à se tenir dès notre plus jeune âge. Et aussi, un détail simple mais bizarre, puisque c'était le contexte de cette recontre originale. L'homme avait dans la main droite une brochette de bonbons. Et il ne tenait sa brochette que du bout de son pouce et de son index. Les autres doigts étaient... Relevés vers le ciel. Et cet homme dit souain, après quelques secondes d'observation de la part des deux inconnus : " S'il vous plaît, pourrais-je avoir un café ? Et du sucre ? - Le directeur répondit : - Oui, Oui, bien sur Mr. L et après cela nous vous laisserons seuls. - Bien, merci . " Comment le directeur avait-il appelé cet homme ? Mr. " L " ?! Cristy n'en revenait pas. Elle était bouche bée, sur son siège. Elle observait cet homme étrange avec une curiosité presque impolie. Impossible que Mr. L ce soit déplacé du Japon jusqu'en Angleterre, pour la voir, elle. Car ce n'était pas comme si elle était numéro 1! Ou alors, venait-il lui dire, qu'elle ne méritait pas sa place ici? Lui dirait-il ceci en personne? Et pourquoi gardait-il cet air calme? Il ne la regardait pas! Son regard se posait dans différents coins du bureau. Il mangeait ses bonbons silencieusement et d'unre drôle de manière. Quand, enfin le café arriva. Ils furent donc seuls dans la salle. Cet homme pris un... Puis deux... Puis maintenant, il y'avait plus de carré de sucre que de café dans sa tasse. Il remua lentement à la petite cuillère, puis... Il daigna enfin regarder Cristy. Elle le savait déjà, elle l'aimait bien. Même si elle était sûre que ce n'était pas Mr. L . D'ailleurs il était assis en position acroupis sur le siège du directeur et ses pieds nus se frottaient : " Bonjours Cristy . - ... - Je comprend ton étonnement. Je suis L . - ... L ? - Oui. C'est bien moi. - Puis il bu une tasse de son café très sucré. - Vous êtes... L ? - Je viens de te le dire. - Il avait l'air sympathique, mais son ton calme et sa tête de chien battu rendait méfiante Cristy. - Alors qu'est ce que vous faites ici... Mr. "L" ? - Tu peux m'appeller par mon prénom, mais tu ne dois jamais, en aucun cas, le révéler à qui que ce soit. Appelle moi Lawliet. - Euh... D'accord. - Et tu peux me tutoyer. - D'accord. - Enfaite, Cristy était tout chamboulée. Un inconnu étrange apparaissait d'un coup devant elle, il prétextait être L, il voulait être tutoyer et appeller par son prénom. Mais c'était sur, c'était bien lui, l'idol. Le maître. - Euh... Mr. L ? Enfin, je veux dire... Euh... Lawliet ? - Oui ? - Je voulais vous, enfin t'exprimer ma... Euh... Gratitude. Enfin, je veux dire que mes ami Matt et Mello qui sont au dessus de moi dans le classement à votre succession et moi, sommes vraiment fière de vous avoir pour...Euh... Pour maître. Enfin... Nous vous admirons énormément. Et nous vous encorageons dans vos formidable enquêtes. - Elle avait dit le plus imporant c'était déjà cela. Elle ne s'en voudrait pas après de n'avoir rien dit. Pour une fois. - Merci infiniment. J'espère que tu iras loin. Ainsi que tes amis. Mais dit moi... Tu parles beaucoup ? Je me trompe ? - Comment ? Cristy avait-elle agacer Lawliet ? Mais pourtant elle n'avait pas voulu l'offencer. Elle avait juste vouler lui exprimer ce qu'ils ressentaient tous pour ui. Même s'il le savait surement. Et que pouvait-elle dire d'autre ? Ils étaient seuls à seuls. - Je.... Euh... Excusez-moi Mr.L ! Enfin, je veux dire... Navrée de t'avoir importuné Lawliet! - Elle était plus gênée qu'elle ne l'avait jamais été. Il ne sourit pas. Il n'avait pas sourit depuis qu'ils s'étaient rencontré. - Oh, non. Ne t'excuse pas. Je ne voulais pas dire cela. Je constatais juste que tu n'es pas très bavarde naturellement et que avec moi tu parles plus que dans ton habitude. - Oh... D'accord. - Veux-tu un bonbons ? - Il lui tendit sa brochette non terminée. Pourquoi lui proposait-il une sucrerie? Pour se faire... Pardonner ? En tous cas, elle ne pouvait pas dire non. Déjà, cela ne se faisait pas de refuser quelque chose à Mr.L . Ensuite, elle adorait les bonbons, puisque elle ne mangeait jamais de friandises. Et enfin, elle ne pouvait résister à cette petite tête d'enfant triste. Oui, Mr.L avait un air enfantin nostalgique. Cela rappella un cour instant l'enfance de Cristy. Qu'elle s'efforça d'oublier aussitôt. - Oui, je veux bien, merci Lawliet. - Puis il lui tendit la brochette tout entière. Que Cristy s'efforça de dévorer lentement pour savourer ce met délicat. - Mais... Pourquoi êtes-vous... Es-tu ici ? - Je suis ici, car comme tu le sais j'enquête sur l'affaire Kira. Et je voulais te rencontrer, pour analyser ta personnalité. - Ma... Personnalité ?! - Oui. Tu ne parles jamais quand je communique avec vous lors de mes conversations informatiques. Alors je dois savoir de quoi le " numéro quatre " est capable. - Soudain, une grosse déception traversa le coeur de Cristy. Elle avait oublier. Que s'il était là, c'est parce qu'il était tous en compétition depuis le commencement et jusuqu'à la fin. - Alors... Pardonne moi, mais... Tu seras déçu Lawliet. - Et pourquoi cela ? - Parce que le plus... Fort est Near. Le numéro 1. - Oui, c'est évident pour le moment. Mais tu as 0,5% de chance d'arriver en seconde place. Alors je dois t'observer. C'est logique. - C'est mince pour un pourcentage. - Il faut explorer les plus minces possibilités pour avoir accompli une enquête. Retiens bien cela. - Euh... Oui. Je retienderais. "- Et sur ceux, Mr.L sortit des puzzles, des échecs, une vidéos ainsi que des images de spychologue avec des dôles de tâche dessus. " Nous avons toute la soirée, avec ton accord, je t'observerias, tu seras sous mes consignes... ? - Bien sur qu'elle allait accepter! Elle serait au service de Mr.L, mais cette fois ci plus vraie que nature! - Bien sur. Commençon. - Bien. Tu vas commencer par regarder les taches sur les feuilles ici présentes, puis à chaque images tu me dis quelle forme tu vois. - Un peu comme les formes avec les nuages tu veux dire ? - Si tu veux, oui. " Puis après avoir écouté attentivement la jeune fille, elle dût reconstruire un puzzle de 3000 pièces, minuscules évidemment, et toutes blanches. Ce ne fut pas facile. Mais Cristy réussi au final, après une heure et demie. Ensuite, ils furent une partie d'échec, L gagna très facilement, mais Cirty avait quand même remporté 2 des pions de son adversaire. Pour finir : " Maintenant, si tu es prête, tu vas regarder une vidéos. Après cela, tu me diras ton point de vue. - Compris. " Et avec fatigue mais enthousiasme, la boule de Noël version ados, découvrit une vidéos sur l'affaire Kira. C'était très interessant, mais compliqué aussi. Un moment Cristy eu une idée, mais... Ce serait impossible, surnaturel. Alors elle ne dit rien et regarda la suite avec encore plus d'attention. Pendant ce temps, L l'analysais. Au bout d'une bonne heure de réflexion, L chuchota : " As-tu quelque chose à dire ? - Mais Cristy avait beau ce concetré à son maximum, elle n'avait aucune idée, à part cette idée... Etrange. - Je crois que non... - Tu crois ? - J'ai une idée, mais... Enfin non, je n'en ai pas. - Alors pourquoi hésites-tu ? Comme je te l'ai dit, les plus petites possibilités peuvent être les vraies raisons. - Oui... Je sais bien. Hé bien, je penses, enfin... Peut être donc, que ce japonais... Tuerais grâce à... Sa pensée ? - Sa... Pensée ? - Oui, je sais, ça paraît fou, mais c'est la seule explication logique. Le contrôle de la pensée, un pouvoir psychique et magique... Ou un cahier de la mort ou une... - Un cahier de la mort dis-tu ? - Soudain L avait coupé la jeune fille en pleine réflexion. - - Ou-oui... Oh, laissez tomber. Enfin, laisse Lawliet, c'est absurde! - Non... Ca ne l'est pas. J'y avait déjà pensé. Si je ne suis pas le seul à le penser, alors, peut être que... C'est plus que 2% de probabilités. - Demande à Near... Peut être qu'il sera mieux que moi. - Elle avait esayé de cacher la pointe de jalousie qu'elle ressentait en prononsant cette phrase. - - Et toi, tu devrais plus te concentrer sur tes opinions que sur la vie des autres. - Ton galcial, qui remit en place Cristy. C'est vrai qu'elle se plaigait plus qu'elle ne le devrait. L'entretien avec elle fut donc terminé. Et la nuit commençait à s'installer. L allait retourner au Japon. Mais avant, il fit une chose surprenant, qui remonta le moral à Cristy. L posa sa main sur la tête de Cristy. Oui, ça paraissait idiot, pourtant, Cristy pu ressentir toute la tendresse et le besoin de communiquer, qu'apportait ce geste de la part de L . Lui, leur maître, leur unique but de vivre. Il lui dit : - Comme tu le sais, même si je règle cette affaire, je risque d'y passer. Je compte sur toi pour petre prête au combat de " l'héritage " à ce moment-là. Sois confiante. - Merci beaucoup Lawliet. Bon courage... Et bonne chance. - Il enleva sa main et sourit. Mais pas avec sa bouche, avec ses yeux. Cristy cru apercevoir une lueur d'étincelle dans ses grands yeux gris. Et avant de refermer la porte derrière lui, il dit en se retournant lentement et calmement vers sa " quatrième protégée" : - Ce n'est pas de la chance dont j'aurais besoin... Mais de la logique." Et il quitta la pièce. Laissant place à un grand silence. Cristy n'en croya pas son cerveau. Cette soirée, fut vraiment une rencontre étrange. Puis le directeur dit à la jeune fille de regagner sa chambre en vitesse. |