(Ouaiiiis, je sais. Tant d'histoires en cours, nacht und Neel, thumbeling down... tout ça... mais bon... quand ca viens pas ca viens pas! profitez un peu de Lou en attendant! )

Tout ces gens que j’ai aimé, qui m’ont aimé, qui me l’ont dit, qui me l’ont caché. Ce que j’ai fait, ce que j’ai murmuré, soufflé, gémit. Les je t’aime, les je te hait, les promesses, les secrets. Toutes ces choses qui m’ont fait rire et pleurer. La musique, les chants, les cris, les pleurs. Les chemins que l’on prenait ensembles, ceux qui nous ont séparés. La mer et le ciel. Les immeubles, les bois, les lits que nous avons écumés ensembles. Les chaussures usées, les genoux écorchés, les chapeaux disparus. Le bateau en bois, ton sac de billes, les abricots volés, les pêches et les poires. Les livres emprunté, tombé à l’eau, volés, rendu, perdus. Les marches montées et jamais descendues. La guerre, les morts, les vivants, les blessures et les étreintes. La détresse, le soulagement, la peur et le doute. Les enfants. Les tiens, presque les miens, les petits enfants, les câlins, les jeux, les découvertes, les déceptions, les amours, les trahisons. Consoler, embrasser, aimer et détester, partir loin, revenir, ou pas. Apprendre, grandir. Les regrets, les remords, les erreurs, les tout petits bonheurs secrets, ce que tu ne saura jamais, ce que j’ignorerai toujours. Les biscuits, le lait, les crêpes et la confiture. La varicelle, les otites, les angines. Etre un pirate, un chirurgien, un indigène, être soi. Partir à l’aventure, revenir pour le goûter. Partir vivre sa vie, ne pas revenir. Londres, Paris, Dunkerque. Mourir. Survivre. Perdre un peu de soi et gagner un peu de l’autre. Être tranquille, enfin.

Aimer.