Je tiens à préciser qu'avec cette fiction, j'innove ! Aucune déscription ne sera faite (Ni des personnages, que ce soit physiquement, ou psychologiquement, ni des lieux. Je ne donnerai même pas de nom) INFO : Le personnage aux paroles en gras est en fait plusieurs personnes. Se rendent ils compte de l’absurdité de leurs conversations ? Le monde tourne autour des fêtes, qui, elles, ne sont faites que pour l’alcool, et le flirt. Jeux excitants, interdits. Est-ce ça qui les rend si aguichants ? Le fait d’être, toujours, punis à la fin est ce qui rend l’expérience tentante. Comme lorsqu’on apprend une nouvelle leçon à un élève, s’il la comprend et l’assimile correctement il aura une récompense. La punition peut être alors considérée comme une récompense, pour certains. Ou alors, se faire ‘savonner’ nous rappelle à quel point nous sommes comme les autres. Inlassablement commandé par une personne plus importante. Moins vulnérable. Est-ce ça qui embrase nos envies de commandement ? Un seul désir calcinant, le besoin de reconnaissance, de popularité. Plus l’on est connu, plus nous avons du pouvoir… Jusqu’où irait-on pour peu d’emprise et de domination ? Cependant, si nous ne vivions pas en communauté, à quoi bon régner sur un royaume vide et creux ? Sommes nous autant dépendants d’autrui ? Ils m’écoutent depuis bientôt 2 heures. Pourrait-on être fiers de quoique ce soit, seuls ? « Personnes, cet endroit est mon environnement, je suis le meneur de jeu et vous êtes les joueurs, les pions. Pas les miens, mais ceux de la société. Petit à petit, les règles vous seront dévoilées. La tricherie n’existe pas, il n’y a pas de faille. 4 joueurs. 4 gagnants… » « Pour gagner quoi ? » « Tout peut être considéré comme une récompense… Que pensez vous trouver ? » « Une ‘chose’ mélioratif » « Je vous laisse, mais je suis toujours là » Une autre pièce, fabriquée, comme toutes les autres, de ciment, de briques… Je peux les voir, mais eux non. C’est si agréable d’être invisible aux yeux des autres, et pourtant eux sont si apparents. Voir leur angoisse, lorsqu’ils entendent cette voix, sans pour autant voir d’où proviennent les mots. Ces lames tranchantes, aiguisées. « Prêts ? » « Pourquoi sommes nous ici ?! » Nous ne serons jamais prêts pour les choses que nous ne désirons pas faire. Toutes les excuses, tous les stratagèmes sont accordés, par pitié ? Sûrement, sinon, pourquoi accorder toujours une dernière volonté à un condamné à mort ? Pour essayer de lui faire oublier la difficile tâche qu’il va subir ? Ou pour laver la conscience de celui qui commettra l’acte. ‘Il aura au moins vécu quelques moments heureux, avant de partir’. « Avez-vous déjà pensé à cette expérience farfelue ? Si un ‘bébé’ naissait sans aucun contact sensoriel avec l’extérieur (direct, ou indirect), que croyez vous qu’il lui arrivera ? Arrivera-t-il à développer une certaine conscience ? » « Il mourrait sûrement… ! » « Sans aucun ‘guide’, ni exemple, il ne saurait pas quoi faire » « Et si l’on prenait une personne quelconque, et la coupait du monde ? » « Elle mourrait aussi. Elle aurait, même, beaucoup plus de chance de mourir que le ‘bébé’ » « Pourquoi donc ? » « Si elle a déjà vécu en communauté, un renfermement pareil la buterait ! Ni interaction, ni relation, ni loisirs… L’ennui » Mourir d’ennui est impossible. Pourquoi pas ? L’ennui mène à la dépression, voir la folie… Et si, par un malheureux hasard, l’un des symptômes de ces deux ‘maladies’ était une dangereuse tendance suicidaire… ? L’ennuie tue. Tout tue. Je tue. Vous tuerez. Qui sera le premier à céder sous la pression ? « Si vous deviez choisir une direction (nord, est, sur, ouest), laquelle choisiriez vous ? Et pourquoi ? » « Pourquoi vous nous posez tellement de questions ?! Qu’est ce que ça peut vous foutre ? Ça vous amuse, vous, de nous voir tous comme ça, dans 10 m carré, ne sachant pas où on est ni ce que demain sera ! Ni même si demain serai ! » « Chut, gueule pas, réponds et tais toi ! Si je devais choisir, ce serait le nord… On sait toujours où est le nord. C’est une direction connue, donc plus accueillante » « L’ouest. J’ai toujours été à l’ouest » « J’ai plus trop le choix… Je prends l’est » « Le sud » « Pas d’explication ? Bien. A présent, si vous le voulez bien, j’aimerai que vous vous mettiez, d’après vos réponses, à votre place (Nord de la pièce, Sud de la pièce etc.) » C’est si simple de se faire obéir… Une ambiance frigide, peu d’espace d’intimité, et toutes les spéculations sont possibles. Des scénarios plus incongrus les uns que les autres défilent, rendant l’ambiance plus gênante, voire oppressante. Une parole, tout s’écroule. Certains scénarios commencent à avoir leurs acteurs. Maintenant, que le tournage commence. |