Titre: Le bien qui fait mal
Auteur: Emmoirel
Genre: Romance
Couple: HP/DM
Rating: M
Disclaimer: L'univers HP et les personnages ne sont pas à moi, tout est à J.K Rowling.
Note: Attention, ceci est une histoire de relation homosexuel. Présence d'un lemon. Si ça ne vous plait pas, passez votre chemin.
Ton histoire
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30 juin
Draco, je suis désolé, mais on ne pouvait plus continuer comme ça, il fallait que ça cesse. Ce matin, alors que je devais être parti, je vous ai vu, Hermione et toi recevoir vos lettres. Je n'aurais pas du être encore là, mais je voulais m'assurer que tout s'arrangerait comme je le souhaitais. Alors je vous ais regardé les lire, et ta réaction m'a déchiré le cœur. Je suis tellement désolé de t'avoir infligé ça. Quand j'ai vu Ron et Mione se précipiter vers toi, je me suis senti rassuré, je savais qu'ils allaient s'occuper de toi comme je le leur avais demandé. Je suis parti peu de temps après votre transplanage.
Draco, ais je fais le bon choix ? Tu me manques déjà.
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10 juillet
Je viens d'arriver en Russie, j'ai échappé à Ron de justesse. Apparemment il me cherche. Quand je l'ai vu hier sur la place de mon hôtel, j'ai pris mes affaires et j'ai foncé prendre le premier vol qui partait. Voilà pourquoi je me retrouve en russie. Je suis actuellement sur la place rouge, si tu pouvais la voir, c'est magnifique. J'aimerais tant pouvoir partager ce moment avec toi, être dans tes bras pendant que nous admirerions le musée d'histoire, tout en brique rouge. Mais tu n'es pas là, je suis seul devant ce monument. Je sais, c'est de ma faute, c'est moi qui suit parti. Moi qui t'ais rejeté.
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31 juillet
Aujourd'hui j'ai 18 ans. Mais je suis seul alors que j'aimerais tellement être avec mes amis……et toi. Mais je n'ai pas le droit, pas après ce que je t'ai fait. Je n'ai pas le droit de me plaindre. Tu sais tu m'a fait du mal toi aussi, sans le vouloir, mais tu m'en a fait. Pourquoi ne voulait tu pas que j'en parle à Mione et Ron. Que eux le sache m'aurait suffit. Mais maintenant qu'ils savent, si je revenais, me pardonnerais tu ? Non, je ne crois pas. Tu as du reprendre ton masque d'indifférence pour affronter la situation. Tu dois sûrement être en train de te reconstruire et de m'oublier. C'est dur à admettre, mais tant mieux si c'est ça….
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1er septembre
Je viens de recevoir une lettre de Mione, encore, je ne lui répondrais pas, comme d'habitude. Je sais qu'elle s'inquiète mais je ne veux pas donner la moindre chance à Ron de me retrouver. Car si il y arrivait, je sais que je ne pourrais plus résister à l'envie de rentrer, et c'est trop tôt. Je pense encore trop souvent à toi. Tu es encore trop imprégné en moi.
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31 octobre
Aujourd'hui c'est le 17ème anniversaire de la mort de mes parents, je ne peux pas me rendre sur leur tombe comme je le fais depuis que je suis arrivé à Poudlard. Je le regrette. J'espère que de là où ils sont, ils ne m'en voudront pas. Poudlard me manque. C'est et se sera toujours mon premier chez moi. Je me suis senti vivant pour la première fois quand j'y suis arrivé. Même s'il planait au dessus de moi un risque de mort permanent.
Je me demande ce que tu fais de ta vie. Fais tu des études ? Es tu toujours avec Ron et Mione ? Ou les as tu rejeté quand ils t'ont aidé à mon départ ? M'as tu oublié ? Remplacé ? Es tu heureux ? Je le souhaite, je souhaite réellement que tu m'aies remplacé et que tu sois heureux. Même si ça veut dire que tu m'as oublié rapidement alors que moi je n'y arrive pas. Je sais que ça peut paraître contradictoire, je te veux heureux, mais je ne veux pas que tu m'aies oublié si vite. Je n'y peux rien, je t'aime, c'est tout. Je ne sais pas si tu m'aimais autant que je t'aime.
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13 novembre
Aujourd'hui je me pose des questions. Et si j'avais eu tort ? Si mon départ t'avait anéanti ? Et si tu m'aimais vraiment ? Du moins assez fort pour pouvoir nous exposer aux yeux de tous ? Je ne le saurais jamais, j'ai laissé tomber le combat bien avant de commencer la guerre.
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4 décembre
Hier soir j'ai traîné dans un bar glauque. Je n'avais qu'une envie, boire, boire à en oublier la raison, à t'oublier. Ca qui m'a valu les bleus et douleurs que j'ai aujourd'hui. Mais je dois le fait de ne pas être à l'hôpital pour plus grave, à l'intervention d'une personne que je n'aurais jamais pensé croiser ici. Pansy. Sans elle je ne sais pas dans quel état je serais.
J'étais accoudé au bar en train de boire mon cinquième ou sixième whisky, et j'observais un groupe de jeunes qui était assis en salle. Je n'arrivais pas à détacher mon regard de celui qui avait l'air d'être le chef de bande. Il était blond, les yeux clairs, et menait tout son petit groupe à la baguette. Il m'a fait penser à toi. Ironique non ? Je suis venu là pour t'oublier et je me retrouve face à une copie de toi. Quoi qu'il en soit, le fait de le regarder comme ça ne lui a pas vraiment plu. Ses copains et lui se sont rapproché de moi, m'ont traîné dehors et m'ont offert tout un florilèges de coup et d'insultes. Etant dans un état second, je n'ai pas riposté, je n'ai même pas pensé à utiliser ma baguette. Je gardais le regard fixé sur ce garçon et lui criais « Draco, arrêtes les s'il te plait ». Bien évidemment, il n'a rien fait ou dit pour les arrêter, il n'était pas toi. C'est Pansy qui a tout stoppé. Elle est arrivée en courant, a sorti à baguette et les a stupéfixé. Elle m'a ensuite fait transplaner dans une chambre d'hôtel.
Une fois là, elle m'a prise dans se bras et m'a conduit sur le lit. Elle a ensuite pansé mes blessures comme elle pouvait. Je n'arrêtais pas de lui demander pourquoi ? Pourquoi est ce que tu ne les avais pas arrêté ? Elle m'a repris dans ses bras, s'est installée près de moi et m'as dis que ce n'était pas toi, car sinon tu ne les aurais pas laissé faire. J'ai pleuré tout mon saoul dans ses bras. Ne m'endormant qu'une fois calmé, au petit matin.
Actuellement je suis toujours dans sa chambre, dans le fauteuil près de la fenêtre. Pansy dors encore, elle m'a veillé toute la nuit. Je ne sais pas ce qu'elle fait là, mais je l'a remercie, sans son intervention, je ne sais pas dans quel état je serais. Elle se réveille, je te laisse.
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25 décembre
Aujourd'hui Pansy et moi passons noël dans un chalet en Suisse. Je sais enfin ce qu'elle faisait en Allemagne le mois dernier quand elle m'a sorti du mauvais pas dans lequel je m'étais fourré. Qui aurait pu croire ça, Neville et elle. Je ne m'en serait jamais douté, mais ça ne me gène pas. Elle m'a raconté leur histoire depuis le début. J'ai du moi aussi lui raconté la notre. Elle avait deviné ce soir là, que ça avait un rapport avec toi. Et puis je lui devais d'être honnête avec elle. Je ne pensais pas m'entendre si bien avec elle, je l'aime beaucoup. J'espère qu'elle et Nev arriveront à être heureux ensemble, ils le méritent.
En attendant je la soutiens comme je peux, apparemment pour le moment leur situation ne s'arrange pas, d'après les lettres qu'elle reçoit de Nev et Blaise. Elle ne leur a pas dit que j'étais avec elle. Je le lui avais demandé. M'occuper d'elle me permet de ne pas penser à toi en permanence. Et quand c'est moi qui m'enfonce dans ma peine, c'est elle qui essaye de me remonter le moral. D'après elle, tu ne te serais pas investit dans une relation si longue si tu n'avais pas eu de réels sentiments pour moi. Je ne sais pas ce que je dois en penser.
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12 janvier
Aujourd'hui j'ai enfin répondu à une lettre de Mione. Pansy m'a convaincu de le faire. Je ne lui dis pas grand chose. Juste que je vais bien, pour ne pas qu'elle s'inquiète. Et que je ne suis pas seul. Je ne lui dis pas avec qui je suis. Ma lettre est brève, mais je sais qu'elle lui fera plaisir. Enfin j'espère.
D'ailleurs c'est grâce à Mione si j'écris dans ce cahier. Elle m'en avait donné l'idée au temps ou Voldemort était encore à nous gâcher l'existence. Je faisais des cauchemars insoutenables. Mais ne pouvant pas les raconter, elle m'avait conseillé de les évacuer en les écrivant dans un cahier. Depuis j'ai gardé cette habitude comme tu vois.
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14 février
Je ne vais pas bien, tu me manques. Je ressens ce vide en permanence, mais plus particulièrement aujourd'hui. Te souviens tu de notre Saint Valentin l'année dernière ? Moi oui. Nous étions bien ce soir là. Heureux. C'était encore le début de notre histoire, et je n'imaginais pas du tout la suite comme elle l'est maintenant.
Dis moi, tu crois que je vais être comme ça longtemps ? Je me sens vide, je n'ai envie de rien, ta présence ma manque horriblement, ta voix, ton odeur, ton regard quand il est rempli de désir, ton sourire……
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2 mai
J'ai essayé, j'ai échoué. J'ai essayé pendant deux mois de ne pas venir écrire dans ce cahier, de faire abstraction de toi, de ne m'occuper que de Pansy, mais c'est impossible. Surtout qu'aujourd'hui elle a reçu une lettre de Nev lui annonçant qu'ils auraient bientôt une solution. Elle m'a dis qu'une association allait ouvrir et que grâce à elle, ils auraient peut être une échappatoire.
J'étais content pour eux mais ça m'a miné de nouveau. Nous, enfin moi, je n'ai pas d'échappatoire. Je suis obligé de vivre sans toi mais avec le manque de toi. Je les jalouse. Car pour eux, la chance semble tourner. J'espère que cette association les aidera.
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5 juin
Bon anniversaire Draco. Tu as 19 ans aujourd'hui. L'année dernière à cette date, je me suis offert à toi, tout entier. Je voulais que cette nuit soit la plus belle. Inconsciemment je devais déjà savoir que se serait une des dernières. Je t'avais rejoins dans ta chambre de préfet. Tu étais étonné car tu ne pensais pas me voir ce soir là. Tu avais fêté tes 18 ans avec tes amis.
Quand je suis rentré dans ta chambre, je t'ai fait un timide sourire puis me suis avancé vers toi. Je ne portais qu'une cape, je n'avais rien dessous. Quand je l'ai enlevé, un éclair de désir s'est allumé dans tes yeux. Tu as fondu sur moi violemment, me clouant contre la porte. Tu m'as embrassé sauvagement. Je ne pensais pas que m'as tenue, ou plutôt non tenue, allait t'exciter à ce point. Tu embrassais chaque parcelle de mon torse, pendant que mes mains s'activaient à te débarrasser de tes vêtements. Je sentais en toi une bestialité que je ne connaissais pas. Mais ça me plaisait.
Il y a eu très peu de préliminaires. Une fois débarrassé de tes vêtements, tu a remonté mes jambes autour des tes hanches, tu m'a sommairement préparer et ma pénétré brusquement. Tu m'a quand même laissé le temps de m'habituer à ta présence avant d'entamer des vas et viens brutaux. Mon dos cognait contre la porte à chaque coup de reins que tu faisais. Mais je ne m'en plaignais pas, car tu trouvais à chaque fois ce point en moi qui me faisais crier. Tu as ensuite instauré de ta main, le même cadence sur mon sexe, je m'accrochais désespérément à tes épaules, les griffant aux passages. Juste avant que la jouissance ne nous emporte, tu m'as embrassé jusqu'à manquer d'air. Nous sommes venu l'un et l'autre dans un même cri, nous effondrant au sol, en sueur, à bout de souffle et épuisé.
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30 juin
Un an, cela fait un an maintenant que je suis parti. Pansy vient de m'annoncer qu'elle rentre à Londres. Elle part demain matin. Je suis content qu'elle aille enfin retrouver son amour. Mais elle va m manquer, sa présence m'apaisait.
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15 août
Je viens d'arriver à Salem, cet endroit me plait bien, je pense que je vais m'y installer. Mais pour le moment je vais devoir me contenter d'une chambre d'hôtel. Je ne vais pas trouver un toit aussi rapidement. Salem, un grand nom dans l'histoire de la magie. Pansy est partit depuis un mois et demi, mais elle m'a écrit pour me dire que tout s'était enfin arrangé pour eux. Elle m'a raconté comment cette association a pu l'aider. Surtout une personne, elle ne m'a pas dit son nom. Elle m'a dit aussi que cette association me plairait, ainsi que les personnes qui y travaillent.
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7 septembre
Mon dieu Dray ! Qu'ais je fais ? Je suis désolé, tellement désolé de t'avoir fais souffrir comme ça. Si j'avais su, je ne serais jamais partit. Comment ais je pu être aussi bête ? Je suis bien un gryffondor, foncé d'abords et réfléchir après ! Je pensais que tu m'avais oublié depuis le temps. Dire que tu m'aimais réellement et que je ne l'ai pas vu. Excuse moi. Excuse moi de ne pas avoir cru en toi, en nous.
Tu as été fort, courageux alors que je ne suis qu'un lâche. Tu as su faire front et construire quelque chose alors que je t'avais détruit en partant. Comme je m'en veux. Mais si il y a une chose dont je suis sur, c'est que tu ne dois pas quitter Londres, tes amis, ta famille et surtout l'association. C'est ta vie, tu ne dois pas la quitter. Pas à cause de moi.
Pansy avait raison en disant que cette association et les personnes qui y travaillent m'auraient plu. Elle savait, bien sur, ça ne pouvait que me plaire. Puisque cette association c'est toi, toi et nos amis.
Je sais qu'il est trop tard pour nous deux, je t'ai fait trop de mal. Mais je ne peux pas te laisser faire ça. Alors je vais revenir et te convaincre de rester. Quand j'aurais réussi je repartirais et te laisserais tranquille. Tu le mérites. Je ferais tout ce qu'il faut pour que tu restes à Londres. Même si pour ça je dois de nouveau m'exiler.
Je n'ai pas le droit de te laisser partir et priver Mione de ta présence, tout comme toi de la sienne. J'ai bien compris qu'il y avait un lien très fort entre vous. Et mon souvenir ne doit pas vous séparer. Elle m'a appelé à l'aide, et je viendrais. Pour ça elle a du trahir ta confiance, et me faire parvenir ton cahier. Ne lui en veux pas, elle a fait ça pour toi. Si je ne venais pas essayer de te dissuader de partir, se serait injuste envers vous tous. Je vous dois bien ça après ce que je vous ai fait.
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Draco venait de finir de lire le cahier d'Harry. Il regardait par la fenêtre du train, les larmes dévalant ses joues. Dans un soupir las, il murmura « Pourquoi Harry ? Pourquoi maintenant ? Qu'est ce que je dois faire ? ». Il ne détacha pas son regard jusqu'à l'arrivée du train en gare. C'est une petite fille d'environ 5 ans qui le sortit de sa torpeur.
- Tu descends pas du train monsieur ? On est arrivé il va plus avancer maintenant. Dis pourquoi tu pleures ? Ton amoureuse te manque ?
La maman de la petite fille se rendant compte que celle ci importunais Draco l'attrapa vivement par la main tout en s'excusant auprès de Draco que sa fille l'ai importuné. Puis elles prirent la direction de la porte menant hors du train. Draco se leva lui aussi, descendit et se retrouva sur le quai ne sachant quoi faire. La dernière question de la petite fille résonnant inlassablement dans sa tête « Ton amoureuse te manque ? ».
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A suivre......
Cette fois il ne manques que l'épilogue. Dedans on saura tout.
Mais qui est donc se fameux garçon qu'a rencontré Zac ? Et est ce important pour l'histoire surtout ?
Que vont devenir nos héros ?