La lettre
8 janvier
Aujourd'hui Zac est venu me voir, il est venu me présenter ses excuses pour l'autre fois. Mais n'est ce pas moi qui lui en doit plutôt ? Enfin, il m'a dit qu'entre William et lui ça s'était arrangé. Bien sur il ne lui a pas dit pour notre… hum… dérapage. Puis il m'a demandé qui tu étais. Car il parait que pendant…… je n'arrêtais pas de dire ton prénom parmi des sanglots. Moi qui croyais ne l'avoir dit qu'une fois. Il a bien compris que se devait être douloureux de lui en parler, mais il a insisté, il disait que ça me ferait du bien de me confier. Et c'est vrai, ça ma fait du bien. Comme je ne veux pas ennuyer Mione et Ron avec ça, je ne leur en parle pas, ce qui fait que je n'ai personne à qui me confier mis à part ce cahier. Alors je lui ais dit, tout, il connaît désormais notre histoire de A à Z. J'espère que tu ne m'en veux pas, mais il fallait vraiment que j'en parle, que ça sorte. Tu sais, c'est là, latent, ça me ronge de l'intérieur. Alors si je peux un peu adoucir la douleur en la partageant, ne m'en veux pas.
13 janvier
Je viens d'entendre une conversation entre Ron et Mione que je n'aurais pas du entendre. Ils ne savent pas que je sais, et ils ne me le diront pas, je le sens. Mais ce n'est plus la peine de le cacher. Tu as enfin répondu à une de leur lettre. Cela fait maintenant plus de cinq mois que tu es parti et tu daignes enfin leur répondre. Il était temps, si tu savais comme ils t'aiment tes amis. Tu aurais pu leur donner de tes nouvelles plus tôt ! Hermione était en larmes tellement elle était bouleversée d'avoir enfin de tes nouvelles. Sais tu au moins qu'ils attendent ton retour pour pouvoir enfin se marier ? Ils ne veulent pas que tu sois absent ce jour là, alors ils t'attendent. D'après ce que j'ai compris quand Ron lisait ta lettre à Mione, tu vas bien et tu n'es plus seul. Je vois que tu m'as vite oublié en fin de compte. Sais tu le mal que ça me fait de savoir que tu ne m'aimes plus, que tu as trouvé quelqu'un d'autre ? Mais en même temps ça me rassure que tu ais réussi là où moi j'échoue, au moins tu es heureux. Enfin je l'espère. Je ne reste pas plus longtemps, je ne me sens pas bien, je crois que je vais vomir.
14 février
Je sais, je ne suis pas venu depuis un mois. Mais comment voulais tu que je reviennes en ayant appris que tu as quelqu'un d'autre ? Je ne suis pas sans cœur, et cette nouvelle m'a bouleversé. Je dirais même plus, elle m'a ravagé. Je sais que Ron et Mione ont vu que ça n'allait pas fort en ce moment, ils s'inquiètent de nouveau pour moi. Je n'arrive plus à manger, je maigri à vu d'œil et je ne dors quasiment plus. Mais comment as tu pu me faire ça ? Je ne te savais pas si insensible. Tu n'as même pas pris de mes nouvelles dans cette maudite lettre, rien, nada, pas un mot sur moi. M'as tu seulement vraiment aimé ? N'as tu pas simplement eu de l'attirance pour moi, que tu aurais pu prendre pour de l'amour. Non, ce n'est pas possible tu n'es pas comme ça. Tu vois je n'arrive même pas à te détester plus de cinq minutes. Que m'as tu fait, ou est passé Malefoy ? Pourquoi est tu parti avec lui en ne laissant que Draco ?
Tu rappelles tu de notre seule et unique saint valentin ? Entre nous c'était tout frais, même pas un mois. Moi je m'en souviens très bien. Tu m'avais préparé une petite soirée dans la salle sur demande. Le décor était des plus romantique, tu avais préparé une table pour un dîner aux chandelles, il y avait une musique de fond, douce et sensuelle. Du jazz je crois. Il n'y avait pas de canapé, pas de fauteuil ni de lit. Juste un épais tapis devant une cheminée qui éclairait la pièce. C'était beau, j'en avais le souffle coupé. Puis tu m'as invité à passer à table. Tu avais prévu tout un tas de choses aphrodisiaque. Des huîtres en entrée, pour le plat, des langoustines au gingembre et pour le dessert, des fraises avec une sauce au chocolat, le tout accompagné de champagne. Je devinais déjà que la nuit allait être longue.
A la fin du repas, tu m'a emmené sur le tapis, puis tu as attrapé tout un tas de flacons. Tu m'as demander d'enlever ma chemise et mon pantalon et de m'allonger sur le ventre ensuite, car ce soir tu allais t'occuper de mon bien être. Je me suis exécuté et me suis allongé comme demandé. Là tu as commencé à appliquer quelque chose de froid sur mon dos et tu as commencé un massage. Tout mon corps est passé sous tes mains, mon dos, mes épaules, mes jambes et mes bras. Je planais, je n'avais plus conscience du temps. Contrairement à ce qu'on pourrais pensé, je n'était pas « excité » par ces caresses que tu m'as prodigué, non, ma virilité était encore au repos et moi complètement détendu. Quand tu as eu fini avec tes caresses je me suis retourné et j'ai voulu prendre le relais pour te faire la même chose, mais tu m'as stoppé et dis que ce soir je ne devais rien faire et juste subir. Je n'ai pas protesté et j'ai attendu la suite.
Alors tu as fini de me déshabiller puis tu m'as offert un strip-tease langoureux et voluptueux. Là, ça a parfaitement réveillé mon désir. Une fois nu, tu t'ais rapproché de moi tel un rapace sur sa proie. Tu as emprisonné mes lèvres avec les tiennes pour un baiser des plus captivant, tellement que je ne me suis pas rendu compte que tu enduisais mon corps de chocolat pendant ce temps là. Quand tu as mis fin à notre baiser, tu m'as regardé avec un air espiègle dans les yeux, puis tu as commencé à me lécher le cou, m'arrachant des petits soupirs de contentement. Ensuite, tu as commencé à parcourir tout mon corps, tu es passé par mon torse, en t'arrêtant sur mes boutons de chair pour les martyriser, ensuite tu es descendu sur mon ventre, où tu as décidé de jouer avec mon nombril. Tu faisais rentrer et sortir ta langue de cette cavité de la plus envoûtante des façons. Je n'étais plus que frissons et soupirs. Après tu as continué ta descente vers mes cuisses, tout en évitant mon membre dressé fièrement, qui n'attendait qu'une chose, que tu t'occupes de lui. Mais non, tu continuais de parcourir l'intérieur de mes cuisses sans te préoccuper plus de lui. Pendant ce temps là, mon excitation augmentait encore un peu plus, me faisant pousser des plaintes et des petits gémissements, que je retenais à grand-peine. Puis tu m'as pris en bouche par surprise, j'ai alors ouvert les yeux et t'ais vu me regarder d'un regard gourmand. Tu me léchais et m'aspirais sans relâche, en veillant bien à nettoyé toute trace de chocolat. Je sentais que je n'allais pas tarder à venir et donnais des coups de hanche vers toi pour que tu ailles plus vite. Tu as alors stoppé toute activité sur mon membre, tu l'as relâché et moi je grognais de frustration. Tu es venu m'embrasser de nouveau et t'es installé sur moi. Puis sans rien me dire, tu t'es empalé toi même sur mon sexe, ce qui m'a arraché un cri. Tu as arrêté pendant un temps, le temps de t'habituer puis tu as commencé de lents va et vient. Je te regardais mener la danse, tu étais beau, la tête rejetée en arrière, les yeux fermés, les joues rougies, le souffle erratique, te mordillant sans cesse ces lèvres que j'adorais. J'ai voulu prendre en main ta hampe et te faire partager mon plaisir aussi, mais tu m'en as empêché, tu as bloqué mes mains au dessus de ma tête et plongé ton regard dans le mien. Tout en accélérant tes mouvements sur moi. C'était intense, j'avais l'impression que tu me parlais avec tes yeux, que tu me disais des mots que toi seul pouvais me dire. Puis j'ai vu ce léger changement dans tes yeux et je t'ai suivi. Nous venions de perdre pied dans les limbes du plaisir.
Quand nous avons recouvré un peu nos esprits, tu étais toujours allongé sur moi. Tu m'as souris et embrassé, puis tu t'es levé pour aller chercher quelque chose dans ta robe de sorcier. C'était un cadeau, tu me l'as donné en rougissant, et je l'ai ouvert. C'était cette chaîne et ce médaillon que j'ai toujours sur moi, un H et un D entrelacés. Tu me l'as accroché au cou en me souhaitant une joyeuse saint valentin. Je ne l'ai jamais quitté depuis ce jour. Je sais je devrais arrêté de penser à tout ça, mais comment oublier les plus beaux moments de ma vie……
22 février
Hier Zac et Mione m'on convaincu d'aller parler à mes parents. Ils pensent qu'il est temps que je les affronte, je le pense aussi. Demain j'irais au manoir, et je leur expliquerais, tout, du début à la fin. Et tant pis s'ils ne l'acceptent pas. Je ferais ma vie sans eux.
A suivre ......
Voilà, je vous ais donné un tout petit petit petit peu de nouvelles d'Harry. mais pour savoir qui a t-il rencontré il va falloir attendre encore un peu, je pense que ça vous sera révélé vers la fin de l'histoire seulement. Désolée, mais c'est comme na ! Comme c'est lui qui est parti et que les absents ont toujours tort, je m'occupe de Draco d'abord lol. A bientôt pour la suite. |