Disclaimmers:
Le titre est une citation de Lavoisier, un chimiste (entre autre) à qui l'on doit la Loi de la conservation de la matière.. Si il y a parmi vous quelques traumatisés par la chimie, vous savez quel antique portrait lyncher aux fléchettes..
Marvel est à l'origine de beaucoup de choses, dont les X-men, leurs univers, cérébro et caetera.. Mais ce jeune homme que vous allez découvrir à un copyright sur la fesse gauche, autrement dit, il m'appartient.
Avertissement:
La drogue, l'hopital, le sang, un esprit torturé.. Vous voila prévenu..
Résumé complet :
Jeune homme qui se drogue pour échapper à son pouvoir mutant. Il ne voit pas les objets comme vous et moi mais comme un assemblage de particules grouillantes liés les unes au autres. Toute est un et un est tout. Votre monde est en couleur, le sien en chaleur, en énergie, en mouvement.
Autres:
J'ai écris cette fic alors que je n'en avais pas le temps. Parce qu'aussi étrange que cela puisse paraitre, mon temps se veut ne pas m'appartenir.
Le con.
En revanche, je relève toujours un défis.. cette fic en est un.. Deux consignes :
- Un thème : les mains sales (de moi)
- Un univers : comics (d’un Lord dont je ne citerais pas le nom..)
¤-----------------------------------------------------------¤
Le manque. Celui qui faisait trembler tes mains, puis ton corps tout entier. Le manque, encore, qui te donnait des hauts le cœur jusqu'à t’empêcher d’ingérer quoi que ce soit sous peine de le voir immédiatement régurgité. Ce putain de manque toujours qui t’arrachait au délice du sommeil, repos éphémère, ton seul moment de répit.
Tu avais bien essayé de ne plus faire que ça : dormir, c’est même la première chose à laquelle tu avais pensé. Mais rapidement, tu étais passé de 1 à 3 comprimés, puis 6, 8.. 1 boite.. Et plus rien.
Le noir totale, ultime délivrance.
Et le réveil, brutal, entre des murs trop blancs, entourés de machines infernales qui ronronnaient avec délice, le ventre rond de leur trop plein d’énergie qu’elles puisaient avec aviditées sous prétexte d’emmètre quelques signaux et courbes brisés. Cet échange permanent d’énergie, cette restructuration incessante de la matière qui pulsait tout autour de toi, menaçante et terrible, étouffante et douloureuse avait eut raison de ton sommeil comme de ta propre raison alors que tu poussais un hurlement déchirant.
Tu as vraiment cru qu’ils te permettraient d’éjecter cette intoxication d’énergie, ce ramassis infâme d’informations qui n’avait de cesse de te pénétrer sans vergogne ?
Tu rêves.
Rêver...Tu aimerais bien hein ? Mais non. Ce serait trop facile et il semble que tu sois né pour en chier.
Tu es resté trois jours en soins intensif et deux semaines dans une chambre où il te fallait être sans cesse plus inventif pour leur donner une bonne raison de te mettre sous tu ne savais quelle drogue dont tu louais l’efficacité quasi-immédiate. Sans en avoir l’air, ton dossier s’allongeait, ton cas devenait inquiétant, les spécialistes s’y arrachaient les cheveux. Mais toi tu t’en foutais. La prochaine fois il t’en faudrait plus, la crise d’épilepsie était pas mal mais tu l’avais déjà utilisé la veille..non il te fallait autre chose.. Et lorsqu’ils ont inscrit « violence » en bas de la trop longue liste qui détaillait ton comportement, lorsque tu t’étais débattu une fois de trop (ils font moins attention aux doses qu’ils t’injectent lorsque tu te débats), on t’apprit que tu allais être transféré.
Tu avais froncé les sourcils, et aurait sans doute posé bon nombre des questions qui te passèrent alors par la tête si l’autre imbécile d’infirmier avait daigné couper son baladeur avant de s’adresser à toi ! Il avait débité la nouvelle d’un ton monocorde avant de sembler te regarder vraiment et d’ajouter comme pour lui-même qu’il aurait vraiment mieux valut que tu ne te loupes pas..Il t’avait fallut quelques secondes pour comprendre qu’il parlait de ta soi-disante « tentative de suicide après ingestion massive de somnifères » la première des conneries qu’ils avaient écrit sur ton dossier et qui se présentait comme la raison de ton admission dans cet hôpital. Liste qui n’était qu’un ramassis de mensonges, de syndromes usurpés à quelques mauvais comédiens de séries américaines et de jugements hâtifs.
Tu avais hésité. Tu ne savais pas trop en quoi consistait ton transfert, mais à dire vrai le ton de l’infirmier apathique ne te disait rien qui vaille et celui, condescendant, des autres t’effrayait franchement. A croire qu’ils te prenaient vraiment pour un légume ou un attardé pour se permettre de discuter de ton cas en t’excluant parfaitement de la discutions sachant qu’ils étaient autour de TON lit, dans TA chambre.
Lorsqu’ils prononcèrent les mots « Sainte Hélène » (l’asile psychiatrique de ta ville), « traitement », « famille à prévenir » et accessoirement ton nom dans la même phrase, tu décidais avoir assez abusé de ta couverture sociale et des bonnes doses de tous ces imbéciles..
Et pourquoi l’asile d’abord ? Ces crétins se seraient ils enfin rendu comptes que tes syndromes coïncidaient trop souvent avec ceux du dernier épisode d’urgence ? Vrai qu’à la réflexion prétendre rouler un professionnel sur son propre domaine c’était peu être un peu prétentieux de ta part.. Mais sur le coup ça t’avais parut évident.. et puis ça avais marché. Deux semaines. Bien sur que tu savais pertinemment que tu ne pourrais pas passer ta vie à l’hôpital !! Il te fallait juste un peu de temps. Mais s’ils avaient tout compris depuis le début….pourquoi t’avoir gardé deux semaines ? Le temps qu’une place se libère à l’asile ? Par les enfers ces types te prenaient vraiment pour un malade mental ?!
« … »
Dites…Ils droguent leurs patients à l’asile ?..
|