Échange

Je ne sais pas comment, mais tu as encore amener la conversation sur mon passé. Dans ces moments, j'aimerais juste que tu puisses lire dans mon regard. Pour que tu vois tout ce que tu veux savoir, la vérité. Que tu vois tout, absolument tout. Mes questions, mes actes, mes sentiments, mon passé, mon présent. Que tu me comprennes. Que tu me demandes si c'est vrai. Et moi j'aurais juste à dire oui ou non. Comme tu sais que je ne te dirais rien autrement, tu joues le jeu. Oui, je suis sortie avec lui. Non je ne l'aimais pas, pas comme ça. Oui je pense encore à lui. Non, je ne le voulais pas dans mon lit, pas à ce moment là. Oui après j'ai regretté. Oui j'ai voulu plus, mais c'était trop tard. Oui je me suis foutu de sa gueule, mais lui aussi finalement. Oui, évidemment que je pense toujours à elle. Oui je l'ai aimé. Oui j'avais besoin d'elle. Oui ça a été difficile. Oui j'ai détesté celle pour qui j'ai été quitté. Non, on n' a pas fait l'amour. Mais oui je l'ai regretté. Oui j'ai regretté ma passivité et ma peur de l'avenir, mon manque de confiance et mes déclarations quasi inexistante. Non finalement arrêtes de me demander. J'ai changé d'avis. Fais confiance à mes yeux, ils te disent la vérité. Mais lis y le présent et plus le passé. Moi je ne veux plus vivre au passé. Une dernière question ? Oui si tu veux. Ah. Oui je suis autant attiré par les filles que par les garçons. Mais regarde bien mes yeux. En ce moment, il n'y a que toi.

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  Que moi, mais je suis qui moi. Je regarde toujours tes yeux mais je ne sais plus ce que j'y vois. Je ne sais même plus si j'y ai vraiment vu tout ce que je t'ai demandé ou si ce sont les informations que j'ai acquises sur ton passé qui m'ont influencé. Tient tes sourcils se lèvent. J'ai questionné tes amis tu sais. Ils ne m'ont pas dit grand choses, jugeant que si tu ne me disais rien c'est que tu avais de bonnes raisons. Ils ont quand même échapper quelques mots, et moi j'en ai fais des déductions. Tes yeux m'ont aidé cependant. Même tes amis n'aurait jamais pu me dire que tu t'étais foutu de la gueule d'Alexandre. Ni que tu penses encore à Jérôme. Ni que la seule personne que tu ai vraiment aimé c'était elle. Et je trouve ça triste. Que tes amis ne sachent pas. Ça me conforte dans l'idée que je m'étais faite, que la raison pour laquelle tu ne m'as jamais parlé de ton passé n'est pas bonne. Tu n'as même pas osé me dire leur prénom, et j'ai bien vu la lueur de soulagement dans tes prunelles lorsque je n'ai moi même pas prononcé son prénom. Tu as raison tes yeux ne me disent que la vérité. Une vérité que je ne suis même pas sur que tu connaisses. En tout cas tu ne te l'avoues pas. Tu me demandes de ne regarder que le présent. Mais ton présent ne sera pas visible tant que tu n'auras pas accepté ton passé.

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  Je suis hébété par tes paroles. Je m'entend te dire que tu es la personne que j'attendais. La personne qui compte vraiment. Et tu ne dis rien. Tu gardes tes yeux ancrés dans les miens, et la seule chose que je trouve à faire, c'est les fermer. Je me sens ridicule, mais je ne veux plus que tu les regardes. Je ne veux plus que tu vois la vérité. Je ne veux pas que tu vois que je n'étais pas vraiment là quand les mots ont franchis mes lèvres. Je ne veux pas que tu vois le doute. Tu t'énerves, tu n'a toujours rien dit mais je le sens. Je t'agace. Tan pis. Moi tu me fais douter. Je croyais que tu tenais à moi, vraiment. Peut être que je n'aurais rien du te dire. Même pas de regarder mes yeux, même pas ces oui et non. Je ne comprend pas pourquoi tu m'avoues avoir questionné mes amis. Je ne comprend pas pourquoi tu as fait ça. Je pensais que tu attendrais que je sois capable de t'en parler mais j'ai fais preuve de naïveté. Et pourquoi eux ne m'ont ils rien dit ? Tu as dit qu'il ne t'avaient pas appris grand chose mais je me surprend à avoir peur de ce que tu sais. Merde je tremble. J'ai vraiment l'air de plus en plus ridicule.

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  Tu as fermé les yeux ! Tu as rompu le contact, délibérément. Tu ne veux plus que je vois la vérité. Tu nies mes paroles, c'est évident. Je pense même que tu les a poussé au fond de ton esprit et que tu n'y penses même pas. Je me dis que ça va être dur, de te la montrer à toi, la vérité. Tu t'es mis à trembler, et j'ai peur de ce qui a pu te passer par la tête. Tu peux être tellement bête des fois, à tirer des conclusions trop vite. Évidement tu ne dis toujours rien, et tes yeux restent clos. Une larme réussie tout de même à s'échapper et sur le coup je suis surpris. Tu penses que je t'ai trahi en questionnant tes amis ! Pire, tu doutes de mes sentiments pour toi. Tu es vraiment irrécupérable. Je soupire et m'approche de toi. Je prend ton visage dans mes mains et pose mon front contre le tien. '' Imbécile, si tu avais regarder mes yeux, tu aurais vu que pour moi aussi, il n'y a que toi '' Tu as senti le sourire dans ma voix et tu ouvres les yeux. Tu scrutes mon regard et quand tu y trouves la sincérité, le tien se teinte de soulagement. Et même si tu sais que je n'en ai pas fini avec toi et que je reviendrais à la charge, tu me souris et pose tes lèvres sur les miennes. Je répond à ton baiser avec tendresse. Je décide que je t'ai assez torturé pour aujourd'hui, et que si ça se termine à chaque fois de la même façon, ça ne me dérange pas que tu mettes du temps à accepter ton passé.

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Voilà, c'est fini.

Je l'ai pondu tout à l'heure et j'ai eu envie de la publier.

J'ai relu plusieurs fois, mais si il reste des fautes d'orthographes, veuillez m'excuser et dites le moi, je les corrigerais.

Si vous avez des remarques à faire, surtout n'hésitez pas !

Bonne journée, bon après midi ou bonne soirée !