| Chapitre 2 
 Le lendemain, Draco était amené à la Gare par son  père.
 Celui-ci, marchant la tête haute, salua une petite dame rousse à  la gare, la regardant avec supériotité.
 Celle-ci lui répondit  poliment, bien que dans ses yeux, une certaine rancoeur se lisait.
 A  ses côtés, deux garçons et une fille.
 Père ne prit même pas la peine  de me présenter, et après avoir  dit un :
 - Bonne chance pour cette  nouvelle année scolaire, Potter. Espèrons que vous vous en sortirez,  ainsi que votre ami Weasley...
 Et il se retira, sans un autre regard  vers les garçons.
 " Il n'a même pas parlé à la fille..."
 Ensuite,  il m'attrappa par les épaules, me poussa en direction d'un mur et me  rejoins de l'autre côté.
 La respiration haletante, totalement  paniqué, je regardais mon Père qui me dit :
 - C'est ici que tu prends  ton train, fils. Et n'oublie pas, tu dois faire honneur à ta famille !  Nous nous reverrons pendant les vacances...
 Il m'indiqua le train de  la tête et je montai à l'intérieur avec ma valise.
 Le train avait  plusieurs compartiments, et je m'assis dans un qui était vide.
 - Mr  Malfoy ?
 Je relevai la tête vers un homme dont la carrure était  effrayante : tout de noir vêtu, les cheveux sombre, le regard dur et la  posture autoritaire, l'homme s'assit fâce à moi et se présenta.
 - Je  suis Severus Snape, ton parrain. Lucius m'a prévenu de ta venue et m'a  expliqué ton passé.
 Je hochai la tête, incapable de faire autre  chose.
 - Il est très étrange de voir un Malfoy effrayé ; remarqua le  sorcier ; cela dit, tu n'as aucune crainte à avoir : je suis là pour  t'aider en cas de besoin. Au fait, il faut que je te dise une chose, une  chose que tu devras garder secret. D'accord ?
 J'opinai à nouveau du  chef.
 - Bien. Les Malfoy sont des Serpentards de génération en  génération. Si tu es orienté à Serpentard, tu seras le digne fils de ton  père, il en sera très fier et te demandera de regner sur la maison de  Salazar. Celà dit, si tu veux un jour lui échapper, tu ferais mieux de  faire le contraire que ce qu'il souhaite. Je détèste l'idée que tu ne  sois pas un Serpentard, mais vu ton passé, je pense que se serai le  mieux. Ne dis rien à personne sur ce que j'ai dit, j'aurai de gros  problèmes. Je te laisse faire ton choix et si tu veux aller à  Serpentard, je ne désapprouverai pas.
 Il se leva.
 - Monsieur...
 -  Appelle Moi Severus, en dehors des cours, bien sur.
 - D'accord.  Severus, c'est quoi, Serpentard ?
 Snape sourit.
 - Tu le  comprendras bien assez tôt. Au fait, si tu restes à Serpentard, fait  gaffe à Parkinson, d'après ce qu'on dit, c'est un vrai pot de colle.  Passe un bon voyage !
 Le parrain de Draco sortit.
 Et Draco se  senti très seul.
 - Eh ! Tu es Malfoy ?
 Draco releva la tête vers  deux garçons.
 - Moi c'est Crabe et lui c'est Goyle. On peut venir  s'assoir ici ?
 - Bien sur ; répondit Draco d'une voix qu'il voulait  assurée.
 Les deux élèves s'assirent.
 - Je suis content de te  rencontrer ; fit Goyle ; mon père m'a tellement parlé de toi !
 - Je  connais ton père ?
 - Non, mais lui connais le tien. Quoi de mieux que  d'avoir un ami portant le nom des Malfoy !
 Draco se forca un  sourire.
 Son parrain avait raison, et si ces deux crétins étaient à  Serpentard, il n'y irait pas.
 Le petit blond  appuya sa tête sur la  fenêtre.
 Il voulait retrouver sa famille de dragon... ils lui  manquaient beaucoups.
 Il décida qu'il n'aurait pas d'amis sorciers :  on ne peut pas leur faire confiance.
 Et il se jura, que dès que  possible, il irait retrouver son père l'Ane et ne quitterai plus jamais  sa famille...
 
 
 Si c'est pas mignon, ce Draco tout sensible !  Vous en pensez quoi ?
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