Je me réveille dans le camp des bandits, Ligotée dans une cabane de tôle et je ne porte plus mon long manteau. Un garde est posté près de moi, sur un tabouret. La pièce est petite. Il y a de simples matelas par terre et un établi où trainent toutes sortes d'outils de torture dans un autre. "Génial j'ai atterri chez des cinglés." Je décide de ne pas attirer l'attention du garde pour le moment. Chose, qui hélas, ne dure pas, il me fixe et ricane: "Tu te réveilles enfin jeune fille? Ça tombe à pic, nous avons faim." Ces dernières paroles me font frisonner. Non seulement il sont cinglés, mais en plus il sont cannibales. "Pourquoi ne pas m'avoir mangée quand j'étais inconsciente? Dis-je pour gagner du temps. -C'est meilleur quand c'est conscient, me répondit-il." "Une idée doit me venir et vite, car on dirait que ce cinglé s'approche avec sa machette pour me couper un bras." Je scrute les murs et vois soudain la photo d'une jeune femme aux cheveux noirs me ressemblant beaucoup. Son nom est Maéla et, sur l'affiche, on voit qu'elle porte une grande robe noire comme la mienne, puis une arme étrange ainsi qu'un sabre d'où crépitent des éclairs. Dessous son portrait est écrit: "Maéla, la déesse des raiders". Alors que mon bourreau s'apprête à me couper la main, une idée me vient et je crie soudainement: "ÇÀ SUFFIT CETTE MASCARADE! JE SUIS MAELA! Il lâche alors prestement sa machette, ébahi, puis dit: -Pardonne-moi puissante Maéla, déesse des Raiders. Il se met à genoux devant moi et je profite de la situation tout en appréciant ce pouvoir de domination que j'ai sur lui. -Détache-moi à présent, serviteur!!!!!! Il coupe les liens qui me retiennent. -va prévenir les autres que je suis de retour et que je dois les récompenser pour m'être restés fidèles. Et rapporte-moi une arme digne de mon rang et mon manteau. Il revient peu de temps après avec une arme, une sorte de mit ailette à énergie, puis mon manteau. -Quel est ton nom serviteur. lui demandai-je. -Je m'appelle Hurk." Je le suis dehors, j'aperçois plusieurs cabanes en tôles ainsi qu'une grande bâtisse faite de containers. "la maison du chef. pensai-je" Il y a également un feu de camp où rôtit de la viande, une bête bizarre, une sorte de taupe géante. Ses copains, dès qu'ils me voient libre comme l'air,lancent: "Hurk, pourquoi as-tu relâché la prisonnière? Et pourquoi as-tu pris l'arme divine de Maéla? -Justement, Chef Buka, Maéla c'est elle. Un autre des raiders lâche alors. -Je vous avais dit que sa tête me disait quelque chose. -Une raideuse, mal à l'aise, glousse. Gloup! Dire que je l'ai assommée, elle va me châtier. " Soudain, ils se rassemblent tous puis se mettent à genoux: -Oh! puissante déesse, pardonne notre péché, fait de nous ce que tu veux. Un sourire sournois se dessine sur mon visage. -Bien! Pensai-je. Je suis toujours aussi persuasive. Ok! J'accepte votre pardon, mais je veux que vous me promettiez de me servir fidèlement, sans faille, sinon..." Je prends un gros risque et tue la raideuse d'une rafale, l'arme la désintégrant avant même qu'elle n'ait le temps de voir venir le coup. "Loués soit les Oris." Dis-je, bien que j'ignore ce que ceci veut dire, mais un flashback m'apparaît et je me vois à la tête d'une flotte de vaisseaux ..... |