Résumé qui résume (pour changer) mais qui n'explique pas (parce que je ne sais pas le faire) : Regulus sauve Fabian d'une attaque de mangemorts durant laquelle son frère jumeau, Gidéon, est tué. Un marché est conclu : Fabian vivra mais devra - un jour - honorer sa dette. Il est envoyé provisoirement chez la principale complice de Regulus : Lysandra. Le soir de son départ, Regulus reparait accompagné d'une jeune fille qui ne semble pas être en très bon état ...

Prélude n°5 : V pour Vendetta

Je vais vous parler de celle que j'aime, cette fille au visage constellé de taches de sang et à la robe bleue. Je vais vous parler de cette fille qui est devenue femme, ma femme et avec qui j'ai partagé ma vie et qui a partagé sa vie avec moi alors que nous étions déjà morts, tous les deux.

Elle, c'est Viridan comme le grand historien. Et le grand historien c'était son père. Avant qu'il ne meure, je veux dire.

Son prénom je ne vous le dirais pas. Elle ne l'aime pas trop il faut dire … et je suis faible face à elle.

Mais je vais tout vous raconter depuis le début.

Cet objet que Regulus m'avais mis dans la main, c'était un portoloin.

On est arrivé dans ce qui resterait notre « chez nous » jusqu'à aujourd'hui.

Je me souviens qu'à l'époque la rue était calme et vide. Difficile à croire quand on sait que maintenant elle est presque aussi animée que le chemin de traverse !

De jolies maisons se dressaient de part et d'autre d'un étroit canal. On pouvait même voire de petits canots. Mais la rue semblait désespérément vide.

Des pas derrière moi me font revenir à la réalité.

La fille.

Je me retourne.

Elle me regarde. Ses traits sont durs.

« Où sommes nous ? » Elle demande.

« Aucune idée. » Je répond.

« Qui es tu ? »

« Fabian Prewett, mort. »

« Je ne te crois pas. Tu mens. »

« C'est la vérité. Impie. »

Le silence à peine revenu, elle le brise :

« On ne peut pas transplaner. »

« On doit te croire morte. Je ne pense pas que revenir aide quiconque. Que ce soit toi ou Regulus. Il a risqué sa vie pour te sauver. »

« Pourquoi aurait-il fait ça ? On ne se connait même pas ! »

« Il dit m'avait dit qu'il le faisait par intérêt, mais j'avais un peu de mal à le croire, parce qu'on a été très proches pendant notre enfance. Je pensais qu'il le faisait parce qu'il tenait à moi. Foutu serpentard. Il m'a eu. » Je m'assied sur les marches, devant une porte.

Salaud

L'autre s'approche de moi, mais reste debout. Je lève la tête pour voir ce qu'elle fait : elle semble lire l'inscription sur la boîte au lettre, puis pâlit.

Je lui demande ce qui ne va pas. Elle ne me répond pas. Je me relève pour lire à mon tour et essayer de comprendre pourquoi elle réagit ainsi.

'Vindictus Viridan et sa fille' je lis

« Qui est-ce ? Tu le connais ? »

Elle ne me répond toujours pas. Je met ma main sur son bras pour qu'elle me remarque. Mais elle m'avait remarqué, je crois, parce qu'elle a eu le temps de viser mon estomac. Et bien.

Je me suis bien entendu affalé au sol en me tordant de douleur. C'est que c'est douloureux un coup dans l'estomac en fait… et dans les cottes aussi, parce qu'elle a commencé à me donner des coups de pied assez violents il faut l'avouer.

La frêle jeune fille était déchainé. Et j'ai compris pourquoi en entendant ses sanglots alors qu'elle tabassait un homme à terre (moi).

C'était son père dont le nom était inscrit sur le mur. C'était son père qui devait venir habiter ici. C'était du sang de son père dont la robe était constellée.

Et j'ai compris - à mesure que ses coups s'affaiblissaient – qu'elle aussi était morte et qu'il ne tenait à moi de lui insuffler cette douce source de vie qu'est l'Espoir.

Même s'il était un salaud, ce fieffé salaud de serpentard, même si je le souffle et le siffle, même s'ils sont morts, ces êtres qui nous faisaient vivre, Espoir reviendra, tant que l'un de nous saura où le chercher.

Nous les vengerons. Viridan et moi. Parce que le V déchire autant qu'il unit.

Ce n'est vraiment pas terrible j'en suis consciente, mais j'aurais quand même mis 2 mois à écrire ce chapitre ... ça craint du boudin !o/