Plop plop plop

ça va bien les gens ?

Ceci est ma première fic sur Death Note, bien entendu il s'agit là du couple LightxL, désolée Ange mais je suis pas prête à écrire des fics sur Near, un jour peut être :p

Comme je suis pas douée pour les textes d'intro, je vous laisse lire =D

oOo

Une fois de plus, je suis réveillé à cause de lui, en plein milieu de la nuit. Sa respiration calme m'empêche de dormir, et s'ajoute à cela le fait qu'encore une fois, il s'est recroquevillé sur lui-même, mais contre moi, m'enlaçant d'une main. Je me redresse aussi silencieusement que la chaîne nous unissant me le permet, essayant de ne pas trop le bousculer. Et comme toutes les autres nuits, je le regarde dormir.
Les cheveux plus ébouriffés qu'à l'ordinaire si c'est possible, un tee-shirt bien trop grand pour un corps frêle comme le sien, et cet air concentré qui ne le quitte pas même quand il dort. Je me demande à quoi il rêve pour avoir un air pareil dans son sommeil. Je me demande quelle tête je peux avoir moi, dans une telle situation.
Une mèche de cheveux barre son visage, je lui enlève distraitement sans le quitter des yeux. Il frissonne inconsciemment en posant sa tête contre ma hanche et je retiens mon souffle. Ses cheveux chatouillent ma peau nue. Je suis incapable de dormir habillé, ainsi je suis torse nu, la décence m'obligeant cependant à garder un caleçon. Et malgré cette légère tenue, cette nuit je ne peux m'empêcher d'avoir chaud.
Je ne peux même pas aller boire, je suis attaché à lui, relié par une chaîne qui m'empêche depuis des semaines d'aller où bon me semble. Sa main posée jusque là dans le creux de mon dos, descend un peu plus bas, effleurant des endroits interdits, et moi j'ai l'impression d'étouffer dans cet endroit clos, seul avec lui.

Hier, il m'a embrassé.
Il mangeait un de ses petits gâteaux à la fraise qu'il affectionne tant, et il a insisté pour que j'en prenne un. J'ai horreur des sucreries autant qu'il les aime, encore une chose qui nous sépare lui et moi, mais malgré tout j'en ai pris un. Juste pour qu'il me fiche la paix.
Toute cette abondance de crème pâtissière, forcément, je m'en suis mis sur les lèvres. Et avant même que je ne fasse un geste pour l'enlever, il avait posé ses lèvres sur les miennes.
Je me suis figé, incapable de faire le moindre geste. Moi qui devine toujours à l'avance ce qu'il fait, je n'avais pas prévu qu'il m'embrasserait. Et pourtant…
Je l'ai sentit hésiter pendant quelques secondes, puis devant mon absence de réaction, il a glissé sa main dans mes cheveux, m'attirant davantage contre lui, et j'ai senti sa langue se faufiler doucement entre mes lèvres. Je n'ai pas cherché à le repousser, au contraire, mes mains sur ses reins, je me suis complètement laissé aller.
Je pouvais sentir le goût de son gâteau à la fraise dans ma bouche, tandis que sa langue caressait la mienne avait une lenteur affolante. Il ne se pressait pas, ayant eu la confirmation que je ne comptais pas me dérober, et la douceur qu'il mettait dans ce baiser avait quelque chose d'irréel.
Je me souviens de cette étreinte dans les moindres détails, son odeur si particulière et devenue à ce moment là si enivrante, son cœur contre le mien qui devait battre sûrement aussi fort si ce n'est plus, sa main droite caressant avec force mes cheveux, la gauche posée sur ma joue.
Oui, c'était étrange…
Puis on a entendu des bruits de pas venant du couloir et nous nous sommes séparés à regret, lui soupirant imperceptiblement, moi me retenant de le garder contre moi. Quand les autres ont fait irruption dans la pièce, il avait encore les yeux fermés, comme pour garder ce baiser à jamais gravé dans sa mémoire, sa respiration erratique qu'il tentait de calmer, et les joues un peu plus roses qu'à l'ordinaire. Moi je tentais de garder un visage impassible, mais il m'avait complètement ébouriffé les cheveux et mes mains tremblaient encore très légèrement.

En me remémorant cela, j'ai envie de l'embrasser de nouveau. Je me demande comment il réagirait, si cette fois c'était moi qui prenais les devants. Après ce baiser, rien n'a changé entre nous, nous nous sommes comportés normalement. Pourtant beaucoup de choses ont changé en moi suite à cela, et je ne le regarde plus comme avant.
D'ailleurs je ne comprend toujours pas pourquoi il a fait ça, j'ai beau cherché je ne vois pas, et encore moins pourquoi j'ai envie qu'il recommence. Je ne sais pas non plus pour quelle raison j'ai envie de me jeter sur lui là, alors qu'il dort paisiblement, et de lui faire subir mille tortures en seulement quelques gestes. D'ailleurs comment fait-il pour dormir tranquillement alors qu'on s'est embrassé il n'y a même pas 24 heures ?
J'essaie de me calmer, mais sa cuisse qui s'immisce innocemment entre les miennes ne m'aide en rien.
Il doit faire 40° dans cette pièce, c'est pas possible on est en hiver pourtant ! Il marmonne quelque chose d'inaudible dans son sommeil avant de poser son front moite sur mon torse. Je me mord les lèvres pour qu'aucun son traître n'en sorte, mais il est trop tard. Il a signé ma perte, je ne peux lutter, dès l'instant où je l'ai laissé m'embrassé il a gagné, c'est un combat perdu d'avance.
Mes mains se faufilent déjà sous son tee-shirt, s'il dort vraiment, alors il fait des trucs horriblement sensuels dans même en avoir conscience dans son sommeil, et il ne va pas dormir bien plus longtemps !
D'ailleurs il se réveille déjà suite à mes caresses, ses yeux ensommeillés me regardant avec désir. Ce regard ne fait qu'attiser le feu qui brûle en moi, et je le plaque contre le lit, m'emparant de ses lèvres sans qu'il n'ait le temps de réaliser se qui se passe. Mais à sentir sa langue prendre le dessus sur la mienne, je le sens tout à fait réveillé désormais, et j'en fais le serment, il ne se rendormira pas cette nuit.
Je m'installe donc plus confortablement, à califourchon sur lui, et je l'entends déjà gémir sous mes caresses, se cambrant sous moi en m'attirant contre lui.
J'ai toujours aussi chaud, mais visiblement lui aussi, et ce n'est plus aussi insupportable, maintenant que nos deux corps sont enfin l'un contre l'autre je dirai même que c'est des plus ennivrant.
Et tandis que je le regarde ôter avec empressement son tee-shirt, ses yeux obscurcis par un désir de plus en plus présent qui ne me quittent pas une seule seconde, un doute m'assaille subitement :

Quand le moment sera venu, aurais-je encore la force de le tuer ?

Mais l'heure n'est pas aux questions existentielles, alors enlève moi donc ce caleçon L, que je m'occupe un peu de ce bas ventre…

oOo

Mwahahaha j'ai même pas honte de cette fin j'assume totalement =D

Je suis en train d'écrire une autre fic Death Note, qui sera pov L cette fois (c'est peut être pour ça que je galère 10 fois plus pour l'écrire ¬¬) et qui peut être mise en parallèle avec celle là.

Bientôt sur vos écrans...