Auteure : Moi, à votre plus grand désarroi.
Disclaimer : Tout m'appartient, je ne me rappelle plus des raisons de ma colère lors de l'écriture de cette vulgaire chose. A toi...
Musiques écoutées pendant l'écriture : Prayer Of The Refugee ( Rise Against ) & This Calling ( All That Remains ).
Note : J'ai la vague impression de ne pas avoir fini cette chose, non ? Vous serez heureux d'apprendre qu'il n'y a pas de mort :D !
Bonne lecture :
« As-tu conscience de jouer avec mes nerfs connard ? » m’avais-tu demandé sur un ton des plus réprobateurs.
« J’ai surtout conscience de jouer avec tes couilles mon cœur. »
Un dernier sourire… On avait fini de baiser puis tu t’étais barré, car il n’y a jamais rien eu de plus entre nous, n’est-ce pas ? De la baise… Même relation qu’une pute avec son client. Sexe sans sentiment, les 3 s tu rigolais en te disant que ça ressemblait aux « Siences sanitaires et sociales » qu‘étudiaient les lycéens. Et je faisais alors semblant de te rejoindre dans ton hilarité d’homme bourré.
Avant de me faire bourrer.
Une clope de plus, parce qu’il faut bien crever de quelque chose. Et mourir d’amour, c’est passé de mode de nos jours, suivre le courant, le torrent, se laisser voguer au gré des autres. Voilà ce qu’est ma vie. Un putain de pantin à tes pieds. Parce que tu me baises puis retournes auprès de ta femme.
Ta femme qui est ma meilleure amie, il parait. Cette rousse qui me raconte sa vie sexuelle, la tienne du même coup, qui sourit en me disant que bizarrement, tu es sensible à ses mains caressant ton dos… Je le sais, je sais tout à propos de toi. Je sais que tu aimes que l’on te supplie, que l’on te caresse les reins, les avant bras, que l’on t’embrasse les yeux ouverts. Que tu puisses regarder le fond de nos âmes durant un baiser.
Parce que tu maitrises tout, tu sais tout… Oui, tu es un putain d’égoïste narcissique et je ne rêve que d’une chose, c’est de te détruire, et pourtant, crois moi, je t’aime, oh oui, bon dieu que je t’aime.
Mais l’amour inassouvi peut conduire à la haine. Comprendrais-tu ce curieux mélange ?
Non, et de toute façon, tu t’en moques, la seule chose un tant soit peu intéressante pour toi en moi, c’est mon cul. Tu aimes l’habiter, t’y déverser hein ? Un cul bien serré, un cul de catin que tu me chuchotes en souriant, sans te douter à quel point ça me fait mal.
Dire que cette relation qui n’en est pas une a commencé un soir fuligineux… Un soir où nous étions bourrés, chez moi, ta femme t’avait annoncé qu’elle souhaitait emménager avec toi, et ça avait drôlement mal fini. Tu t’étais barré en lui hurlant des insanités, et ça te connait ça. Blesser les gens. Appuyer où ça fait bien mal.
Tu es conscient de ta force, de ta puissance, de ton ascendant sur moi hein ? Et ça te fait bander, oui, c’est ça qui te fait sans doute le plus plaisir ? C’est ça qui te fait jouir n’est-ce pas ? Connard…
J’ai toujours voulu que tu souffres, au moins une nouvelle fois.
Mais tu t’es fait une promesse, que tu as su respecter, quand tes parents t’ont lâché pour vivre ailleurs, marre de toi, tu n’étais pas désiré après tout. Tu t’es juré de ne plus jamais souffrir, pour les autres comme pour toi.
Et tu as réussi, ta vie est parfaite, tu te fous de tout et de tout le monde, tu gagnes, coup de poker, bluff et faux sourire. Tu passes maitre en l’art de la tromperie, de la manipulation.
Oui, tu fais partie gagnante à tous les coups.
Tu baises ta femme avec un air supérieur, j’en suis sur. Tu lui souris avec une mine satisfaite en lui demandant si elle t’aime.
Et comme la conne qu’elle est, elle te répond que oui. Qu’elle donnerait sa vie pour toi hein ? Et ça te fait doucement rire ses mièvreries…
Car toi, toi tu te la tapes et tu viens me baiser juste après, je ne sais d’ailleurs toujours pas pourquoi.
Si tu savais comme je regrette ce jour où tu es venu chez moi. Pourquoi tu es venu… Pourquoi tu t’es ramené chez MOI ?!! Tu n’as jamais répondu à cette question, pour tout dire, tu n’as jamais répondu aux questions tout court.
Les autres ne t’intéressent pas, seul le dessin, la peinture et la musique te préoccupent. Et comme toujours, tu y excelles, sais tu comme il est rageant de te voir réussir à tout ce que tu veux ?
Je voudrais tellement que tu foires, que tu tombes sans pouvoir te relever… Tel un pitoyable papillon. Il est beau, il fait son chemin, mais finalement, il tombe, tombe… Et meurt.
Je veux ta mort, qui scellera la mienne.
Comme un lâche, je n’ai pas le courage de me foutre en l’air, c’est certainement pour ça qu’après chacun de tes départs, je me bourre la gueule. Oui, après le fion, on passe à la bouche.
Bouche de suceuse à tes dires…
Salaud…
Clopes, alcool, baises, voilà ce qu’est ma vie. Puis traduire des bouquins sans intérêt. Des bouquins dont les histoires m'ennuient, les lignes qu’écrivent les autres m’importent peu. Seule ta vie m’intéresse…
Putain de dépendance.
Tu me ronges.
Connard. |