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Dans le noir
Par Akirakun
Harry Potter  -  Romance/Drame  -  fr
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    Chapitre 2     Les chapitres     0 Review    
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Chapitre 2

Auteur : Akira
Fandom : Harry Potter
Disclaimer : Rien n'est à moi, et si on va comme ça, l'idée m'a été donnée par une fic anglaise (même si l'histoire n'est pas du tout la même xD)
Couple : Draco / Harry
Genre : Post-Poudlard. Romance, légèrement Drame, et énormément Fluffy….
Note de l'auteur : Désolé pour l’énorme temps d’attente, je me suis faite rattraper par mes partiels, et j’ai eu une magnifique panne d’inspiration, aussi…
Chapitres : …trop par rapport à ce qui était prévu à la base O_o. 

 - Dans le noir -
Partie 2

 « Je suis…aveugle… »

Lors d’une perte violente, il n’existe qu’une seule façon de palier le manque. Le deuil.

Harry entendait la voix d’Hermione parler. Une petite voix lui disait que c’était à lui qu’elle s’adressait, mais comment en être sur ?

Tout ceci n’était peut être qu’un vaste rêve. Oui, c’était ça ! Ça devait être ça. Il dormait et faisait un cauchemar. Bientôt, il se réveillerait et serait dans son lit à Poudlard, ou dans son appartement du centre Londres.  Il n’avait pas perdu ses yeux. Non, c’était impossible. Que lui diraient ses professeurs si c’était le cas ? Et puis, il était le Survivant, n’est ce pas ? Il ne pouvait pas avoir perdu la vue, il était invincible, il avait survécu à Voldemort…

Des voix à coté de lui semblaient vouloir lui parler. Surement ses camarades de dortoir, ou Ron qui venaient le réveiller. Il lui suffirait d’ouvrir les yeux, et tout sera fini…

 

« Harry ? »

 

Oui, juste à ouvrir les yeux. Peut être était-il en vacances chez Hermione, comme prévu, que les bruits de mouvement sur sa droite étaient ceux de Ron qui se réveillait à son tour.

Il ouvrit les yeux, et ne vit toujours rien.

Un sanglot de désespoir s’échappa de sa gorge serrée et il porta ses mains à son visage, touchant du bout des doigts les larmes salées qui courraient sans retenue sur ses joues. La brulure qu’elles causaient à ses yeux n’était presque pas présente, comme si il avait perdue toute sensation. Ce qui, finalement, était peut être le cas.

Ses jambes se replièrent lentement jusqu’à frôler son torse, les mains toujours crispées sur son visage. Les sanglots déchirant qui s’échappaient de manière incontrôlable de sa gorge étaient de plus en plus long et profond. Sa respiration commençait à devenir difficile lorsqu’il sentit deux mains lui relever la tête.

 

« Potter…Harry, calme toi. »

 

La voix de Malfoy était douce, et en même temps, il sembla à Harry qu’elle contenait autre chose. Il y réfléchit quelques temps, ignorant les mots qui se voulaient surement rassurant que le blond lui disait. Et finalement il trouva. De la pitié. Ce salaud avait pitié de lui.  Il se rendit à peine compte de la violence avec laquelle il avait repoussé le jeune homme.

Hermione et Draco regardèrent leur ami, éttoné. Hermione laissa échapper son nom, d’une voix douce et hésitante.

 

« Harry… ? »

 

Le silence s’épaissit, seulement brisé par les reniflements que le brun ne pouvait retenir. Et finalement, la jeune femme pris une grande inspiration et commença doucement :

 

« Harry je…je suis désolé. »

 

Elle regarda le survivant relevé doucement la tête, tournant le visage dans la direction approximative ou elle se trouvait.

 

« Tu…quoi ?

- Je suis désolé, pardonne moi. Tout est de ma faute…

- T’excuser ? T’excuser ? C’est tout ce que tu trouves à dire ?!

- Mais…Harry, je…

- Non, Hermione. Tu n’as pas le droit de me dire ça, tu n’as pas le droit. Ce n’est pas toi qui te retrouve là, aveugle. Ce n’est pas toi qui a les yeux bousillés, la seule chose que j’avais de ma mère. Ce n’est pas toi qui  ne verras plus jamais un match de quidditch, qui ne pourra jamais jouer…qui ne pourra jamais rien faire ! Ce n’est pas toi ! Et c’est de TA faute, Hermione, et jamais je ne pourrais te pardonner ça ! »

 

La jeune fille restait muette de stupeur, les yeux écarquillés de surprise et brouillés de larmes.

 

« De TA faute, toi et ton obsession de la perfection. Tu savais très bien tes manœuvres, mais tu as quand même voulu y aller. Mais j’oubliais, si tu étais SI intelligente, tu aurais dû te rappeler que j’avais mis le sort, tu aurais dû, putain ! »

 

Les sanglots le reprirent et il se laissa retomber sur le matelas du lit, avant de se glisser sous les draps, en boule, fermant les paupières si fort qu’il s’en fit mal.

 

Draco regardait la scène avec stupeur. Il c’était attendu  à ce genre d’éclat, mais pas si tôt, et surement pas si virulent. Il se leva doucement de sa chaise pour aller prendre doucement Hermione dans ses bras. La jeune fille était tétanisée, le visage d’un blanc crayeux, et semblait prompte à s’évanouir à la moindre phrase supplémentaire du jeune aveugle. Doucement, le blond amena la jeune fille à l’extérieur de la chambre.

 

« Hermione, regarde-moi. »

 

La brune trouva la tête vers l’ancien Serpentard avec une lenteur qu’il aurait trouvé exagéré s’il n’avait pas été présent durant l’échange. D’un geste doux, il essuya les larmes qui coulaient doucement sur le visage de la jeune fille, bien inutilement vu que le flot ne semblait pas vouloir cesser.

 

« Hermione. Tu sais comme moi que, même si c’est dur à entendre, et qu’il n’a pas non plus totalement tort, ce n’est qu’un contrecoup du choc. Il fait son deuil.

- C’est ma…faute. »

 

Les mots avaient été murmuré, mais Draco les avaient entendu comme si elle les avait hurlé.

 

« C’était un accident. »

 

La jeune fille secoua la tête, et prit son visage entre ses mains, pleurant toujours. Draco soupira et l’attira doucement contre lui, l’enserrant de ses bras, tentant de lui apporter un maigre réconfort.

Le blond garda la jeune fille contre lui, les yeux fixés sur le plafond, jusqu’à ce que ses tremblements se calment. Les sanglots et la douleur étaient bien sûr toujours là, mais le pire semblait passé. Du moins pour l’instant.

Avec des gestes doux, il l’a fit s’asseoir dans un siège du couloir et s’accroupit devant elle en lui prenant doucement les mains.

 

« Hermione, écoute-moi. »

 

Elle baissa doucement les yeux vers lui et, lorsque leurs regards se croisèrent, il continua.

 

« Tu vas rentrer. Transplane, même si c’est un quartier Moldu. Si on te pose des problèmes, je viendrais les régler. Mange quelque chose de bien chaud, comme une soupe, et vas te coucher. Dit à Ron que viendrais ce soir pour lui expliquer ce qui c’est passé. J’ai signé ton autorisation de sortie. »

 

Elle acquiesça doucement.

 

« Ca va aller ? »

 

Un mouvement de tête, lent, comme incertain. Draco soupira et se releva avant de tendre les mains vers elle afin de l’aider à se relever. Ils se dirigèrent ensemble vers l’aire de transplanage le plus proche de l’hôpital. Quelques secondes plus tard, la jeune fille n’était plus là. Draco soupira en se frottant les yeux. Il ne s’était pas attendu à ce que cela soit simple, mais il l’avait espéré.

Il retourna dans le grand bâtiment blanc dans lequel il travaillait jusqu’à la fin des vacances.

Passant devant la porte de la chambre de Harry, il s’arrêta un instant et entrouvrit la porte, le plus silencieusement qu’il put. Juste assez pour l’entendre pleurer. Sa respiration se bloqua à ce son, et son cœur sembla rater un battement. Il referma la porte avec autant de douceur qu’il l’avait ouverte et laissa son front reposer sur le panneau de bois. Sa respiration était bridée, comme si ses poumons rechignaient à faire leur travail. Ses yeux le brûlaient. Il craquait, doucement, mais il se sentait succombé à ce mal qui atteignait tout ses amis ces derniers temps. Le chagrin.

 

Draco avait bien changé depuis la fin de la guerre. Son changement de camp avait été le premiers pas d’une longue course contre lui-même. Il avait cherché à s’échapper sans relâche de ce « lui » qu’avait crée son père pour finalement se créer un « lui » qui, même si l’ancien revenait parfois, était bien plus agréable à vivre. Blaise et Pansy l’avaient suivit dans cette conquête d’eux-mêmes, et ils avaient finalement terminé leurs courses au QG de l’Ordre.

C’était Harry qui lui avait trouvé, dans un état qu’eux-mêmes admettaient déplorables. Traitre pour les Mangemorts, Mangemort en puissance pour les Aurors, ils avaient été traqués sans relâche. Ils étaient blessés, couverts de boue et de sang, la peau sur les os, des blessures à peine soignées. Mais après six mois de fuite, quoi de plus étonnant.

Ils s’étaient attendu à tout sauf à êtes accueillit chaleureusement. Et pourtant, le Survivant les avaient serré contre lui,  comme si ils lui avaient manqués, comme si il s’était inquiété, et les avaient soigné avec douceur. Pansy en avait pleuré, longtemps, dans ses bras. A l’époque, on avait souvent tendance à oublier que, même si c’était une Serpentarde, un sang pur, elle était aussi une fille, une adolescente en temps de guerre.

Il les avait traités comme des amis, les avaient intégré dans cette famille qu’il s’était créé avec les gens de l’ordre, sans rien leur demander en retour.

Et puis, un jour, tout fut fini. Draco ne s’en rappelait que vaguement, sans vraiment chercher à comprendre. Il n’en avait même pas vraiment envie. Les quelques souvenirs de la bataille finale qui conservait étaient suffisant pour nourrir des années de cauchemars.

Ils s’en étaient sortis, pour un nombre trop réduit à leurs gouts, et après un deuil plus ou moins long, ils avaient lentement repris leurs vies.

Et ils étaient restés amis.

Ils avaient repris leurs études, tâchant de faire comme si rien ne s’était passé. Hermione et lui avaient intégré l’école de medicomagie après leurs ASPICs, tandis que Ron et Harry se tournaient vers celles des Aurors.  Blaise et Pansy étaient partis en France, ensembles, refaire leurs vies. Ils avaient gardé contacts, se soutenant les uns les autres.

En trois ans, ils s’étaient rapprochés, avaient appris à se connaitre, à comprendre leurs manières de fonctionner.

Et pourtant, Draco se sentait perdu, incapable de trouver comment réagir, ni quoi dire. Les mots le fuyaient, la situation lui échappait, même si en bon Serpentard, il tâchait de le cacher autant qu’il le pouvait.

Voir Harry dans cet état lui donnait des envies de pleurer incontrôlable ; voir Hermione incapable d’être cette femme forte qu’il avait appris à adorer…il se sentait soudain comme un enfant sans ses parents, comme perdu dans un labyrinthe…

 

Il sursauta, sentant une main se poser sur son épaule. Il se retourna, sans même prendre la peine d’afficher un  masque de bonne humeur.

 

« Drake ? »

 

C’était Karine, sa collègue de service. Une jeune femme qui, bien que moldue, avait tout de suite plu au blond.  En quelques semaines, ils avaient déjà acquis une complicité agréable, bien qu’il reste chagriné de ne pas pouvoir lui dire toute la vérité.  Avec elle, qui ne le connaissait que comme Drake, son ami un peu bizarre du service des urgences, il pouvait être lui-même. Un peu comme avec le Trio d’or, la magie en moins. Et soudain, sans qu’il ne s’en rende compte, les larmes qu’ils n’avaient pas remarquées s’accumuler à la lisière de ses yeux s’échappèrent. Karine le regarda avec des yeux ronds pendant un instant, avant de le trainer sans un mot vers l’une des pièces réservé au personnel de cet étage. Elle le fit s’asseoir dans d’un des fauteuils et prépara un chocolat bien chaud, sans un mot, avant de lui tendre.

Le jeune homme en bu une gorgée sans rien dire, n’adressant pas même un regard à la jeune femme. Et finalement, les yeux plongé dans les volutes de chocolat comme si elles allaient lui donner les réponses à ses questions, il parla tranquillement.

 

« Je…ne sais pas quoi faire. Je me sens inutile. Je me sens impuissant. Et je déteste ça. »

 

Karine rapprocha un siège de son amie et s’installa à ses cotés, avant de dire doucement :

 

« Et si…tu me racontais ? »

 

Il y eu un long silence, si long qu’elle pensa avoir dit ce qu’il ne fallait pas. Elle allait changer de conversation lorsque Draco parla enfin.

 

« Je…lui et moi on a mis longtemps à être ami. Il a traversé plus de chose que n’importe qui en ce monde, des choses qu’on ne devrait pas voir à l’âge que l’on avait. Et moi j’ai toujours été un petit con égoïste qui ne voyait que ce qu’il voulait voir. J’ai été affreux avec lui, et pourtant, lorsque j’ai eu besoin, il m’a ouvert les bras et il m’a réconforté. Il m’a dit qu’il ne m’en voulait pas, il m’a dit qu’il comprenait. Et moi, je l’ai cru.  Comment aurais-je pu ne pas le croire, avec ses yeux trop vert, et son sourire trop grand ? Il était toujours la pour ceux qui en avaient besoin, quelques mots, un geste, un sourire, un regard. Et moi, maintenant que je pourrais payer ma dette envers lui, j’en suis incapable. Je m’en veux tellement, tellement de ne pas avoir été avec eux dans la voiture, j’aurais pu faire quelque chose, peut être. Ou si Ron avait été là. On aurait du être là. »

 

Il se tut un instant, les mains posés sur ses yeux dans une vaine tentative d’arrêter les larmes. Et finalement il reprit d’une voix un peu rauque.

 

« Je ne l’ai jamais vu pleurer tu sais. Aussi blessé qu’il soit, je ne l’ai jamais vu verser de larme sur lui-même. Il a perdu énormément de gens qu’il aimait et pourtant, jamais une larme n’a traversé l’émeraude de ses yeux. Du moins pas que je sache, mais je pense que même Hermione et Ron ne l’ont jamais vu pleurer. Peut être lorsqu’il était seul, mais je n’en suis même pas sûr. Il m’a dit un jour qu’il ne méritait pas de verser des larmes, ni qu’on en verse pour lui.  Je crois qu’il n’a pas pleuré depuis la mort de son parrain. »

 

Karine n’osait pas dire quoi que ce soit. Elle ne connaissait les gens dont il avait parlé que de nom, parce qu’il avait déjà échappé leurs noms pendant une conversation. La jeune femme avait bien vite deviné que ces jeunes gens, même Drake, avaient vu trop de choses pour leurs âges. Il y avait cette maturité, cette lueur dans les yeux. Et puis il y avait l’attitude de Drake. Il ne reculait jamais devant aucune blessure, il ne palissait jamais, il ne grimaçait jamais. Comme si…comme si il avait déjà subit bien pire.

Elle n’avait jamais osé lui demander, elle n’oserait surement jamais.  Et au fond d’elle, elle s’en voulait d’être heureuse qu’il parle enfin un peu de lui, même si ce n’était pas par réelle volonté mais par besoin d’être écouté. Elle était fière d’être celle qui était la pour le faire.

 

« Il pleurait. »

 

Le silence s’intensifia après cette annonce. Comme si l’apocalypse était en marche.

 

« Il pleurait, Putain ! »

 

Draco se leva si brusquement que la chaise sur laquelle il était assis se reversa brusquement sur le sol, faisant sursauter la jeune femme. Elle le regarda faire quelques pas pour finalement s’effondrer sur le sol, les yeux exorbités, les larmes coulant à flot entre ses mains posées sur son visage déformé par le chagrin.

Ettoné par la réaction si peu en adéquation avec le caractère habituel de son ami, Karine s’avança pour finalement s’asseoir à coté de lui et le prendre doucement dans ses bras. Draco se laissa faire, et continua de pleurer dans l’étreinte rassurante de son amie. De longues minutes s’écoulèrent encore avant que Draco ne reparle.

 

« Il pleurait. Et je ne peux rien faire. Je me sens si inutile, même pas capable de faire quoi que ce soit…pour lui…pour la seule personne qui compte un tant soit peu pour moi….»

 

La jeune femme resta sans voix. Le chagrin si grand qui émanait de son ami lui bloquait la gorge, et même si elle avait dit quelque chose, cela n’aurait surement rien changé.  Il devait faire le deuil, lui aussi.

Elle avait entendu parler du patient dont il parlait. Harry Potter. Elle avait été choqué d’apprendre ce qui lui était arrivé, et encore plus lorsqu’elle avait vu Draco se précipiter vers le service ou il était installé en apprenant son arrivée. Pour la première fois, elle avait vu paniqué le froid et stoïque Drake Malfoy. 

Maintenant, elle comprenait. Et ça ne faisait pas passer les choses plus facilement. Que pouvait elle faire, elle, pauvre petite infirmière ? Rien. Alors, elle serra un peu plus Draco contre lui et le réconforta autant qu’elle put. Sa voix s’éleva doucement dans le silence entrecoupé de sanglot de la pièce :

 

« Drake, calme-toi. Je sais que je ne peux pas comprendre, ni me mettre à ta place, mais j’essaye. C’est très dur pour toi, mais surtout pour lui. La médecine fait des progrès chaque jour, il reste toujours un espoir. Et puisqu’il n’a plus les moyens de voir la lumière, devient la sienne. Je sais que tu fais des études de médecine avancée, dans une école que je ne connais même pas. Tu es doué, tu es jeune. Rien ne t’empêche d’essayer. Pour lui. Devient sa lueur d’espoir, Drake. Tu en es capable. »

 

Draco se releva lentement, les yeux secs. Il savait qu’elle avait raison. Se penchant vers elle, il la serra contre lui en lui murmurant un ‘merci’ qui la fit rougir. Il prit une grande inspiration et se releva pour se faire un café bien fort.

 

« Merci de m’avoir écouté. J’en avais besoin, je crois.

- C’est normal, voyons. 

- Tu ferais mieux de retourner voir si on a besoin de toi, j’ai finit mon service depuis une bonne heure moi.

- Oui, tu as raison. Rentre et repose-toi.

- J’ai encore quelques petites choses à faire, mais oui, je vais le faire. A demain.

- A demain Drake. »

 

Après que la porte se soit fermée, il resta silencieux devant la machine à café, attendant que sa boisson soit prête. Il se servit une tasse et la but, appréciant le contacte bouillant du café sur sa langue.

Avisant de l’heure, il se dépêcha de se diriger vers son casier afin de déposer ses affaires de travail et de récupérer les siennes.

Après un dernier regard sur la porte qui fermait la porte du Survivant, il sortit de l’hôpital, les dents serrées.

 

A suivre…

 

 
 
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