Titre : How Malfoy stole Harry Potter on Christmas (Comment Malfoy enleva Harry Potter à Noël)

Auteur : blanchemalfoy

Traducteur : Yohiko

Disclaimer (selon blanchemalfoy) : En toute évidence, aucun de ces personnages ne m'appartient, mais en ce qui concerne la stupide petite intrigue... hum... en fait, c'est un peu emprunté à The Grinch. Je le regardais hier soir, et j'ai imaginé Draco en tant que ce prince de glace et de la mauvaise humeur, et je me suis mise à penser : que se passerait-il s'il voulait enlever Harry pour Noël ? Stupide, je sais. Mais voici. En espérant que ça vous plaira.

Rating (selon blanchemalfoy) : Mignon. Et stupide. * rougit *

 ---

Disclaimer : Les personnages de cette histoire appartiennent encre et papier à J.K.Rowling. La fiction d'origine est l'œuvre de blanchemalfoy. Seule la traduction est de mon fait.

Note : Une nouvelle traduction, un OS pondu par blanchemalfoy, une auteure anglaise que j'apprécie énormément, pour Noël 2007. Alors oui, ça commence à dater, mais cet OS me plaît toujours autant. Je ne suis pas fan des UA, mais un HPDM raconté à la manière d'un conte..... forcément, je fond x) C'est léger, c'est tendre, c'est doux, et j'espère avoir rendu cette impression dans la traduction en français. Bien entendu, la version originale est toujours meilleure, n'hésitez pas à aller la consulter.

 ---

\o/ Je vous souhaite une bonne lecture, on se retrouve en bas pour le rendu des impressions !

======================

Dans le Nord de Poudlard-land et au sommet de la plus haute montagne vivait un magnifique prince nommé Draco Malfoy. Ses cheveux étaient blonds, soyeux et doux, et ses yeux étaient aussi bleus que le ciel. Son cœur, en revanche, concurrençait le mordant de la glace.

Depuis son plus jeune âge, petit Malfoy montrait son mécontentement à l'égard de tout autour de lui. Vous savez, c'était un enfant gâté. Ses parents l'avaient toujours comblé de cadeaux hors de prix et ses désirs étaient tous exaucés au moindre claquement de doigt. Rien ne semblait le satisfaire.

Voir le peuple de Poudlard-land toujours préoccupé et empli de problèmes représentait ce qui lui plaisait le plus. Il adorait les regarder du haut de son château, comme autant de petits points agités, inquiets des exigences tyranniques de Lord Voldemort.

Mais il ne parvenait définitivement pas à comprendre pourquoi l'humeur générale s'améliorait soudainement dès que Décembre arrivait et que Noël approchait. Il détestait voir les sourires ravis du peuple. Leurs chants faisait tressauter son cœur de colère. Et en cette année particulière de son dix-septième anniversaire, le peuple semblait plus heureux que jamais.

Un garçon de dix-sept ans était arrivé à Poudlard, la ville principale de Poudlard-land, et avait vaincu le maléfique Lord Voldemort pour de bon. Son nom était Harry Potter, il avait des cheveux du noir des corbeaux et les plus superbes yeux couleur de jade qu'il n'avait jamais été donné à Draco de voir.

Mais le jeune gamin avait osé mal se conduire avec Draco lorsqu'ils s'étaient rencontrés pour la première fois, en refusant de prendre la main de Draco quand il la lui avait proposé. Harry Potter avait osé ignorer le prestige et la réputation des Malfoy, et avait préféré frayer avec la pire gente de tout Poudlard – les Weasleys.

Depuis cet épisode, Draco, qui n'a jamais été ignoré de cette façon, jura de considérer Harry Potter comme étant son ennemi à vie. Et c'est à cause de cette haine qu'il décida de rester au château, allant contre les souhaits de ses parents et refusa de partir avec eux lorsqu'ils fuirent Poudlard-land après la chute de Lord Voldemort.

Ainsi, Draco Malfoy avait un plan pour Noël. Il voulait gâcher la fête de tous en leur dérobant leur plus grand bien, la raison pour laquelle ils étaient tous en train de chanter et de danser et d'espérer de plus beaux jours pour le futur.

Il allait enlever Harry Potter et gâcher le Noël de tout le monde.

Il avait minutieusement préparé son plan. Il avait ordonné à son elfe de maison Dobby de l'aider. La pauvre petite créature obéissait malgré lui, ne cessant de penser que Dobby aimait Harry Potter et ne souhaitait pas lui faire de mal.

Lorsqu'ils arrivèrent, la ville était calme et endormie. Il était minuit passé, après tout. Chacun rechargeait les batteries pour la grande fête du lendemain. C'était le moment parfait pour Draco, qui réussi à entrer dans la demeure de Harry Potter tout en restant inaperçu.

Draco souriait avec joie alors que Dobby grommelait dans sa barbe tandis qu'il tentait de s'infiltrer dans la demeure de Harry Potter. Lorsqu'ils furent rentrés, Draco regarda autour de lui dédaigneusement. La maison était aussi ordinaire que son occupant. Il n'y avait rien de luxueux, et pire encore, tout était décoré avec les mêmes écœurantes et vieilles décorations de Noël que Draco avait remarqué dans la ville entière.

Il avança avec un grognement, satisfait par le fait que très bientôt, cette répugnante ville pleurerait la perte de leur si cher héros lorsqu'il serait de retour dans son château avec son célèbre prisonnier à ses côtés.

Il ne réussit pas cependant pas à atteindre la porte du salon. L'attendait en bas des escaliers, avec un regard brûlant et intense, la personne qu'il comptait capturer.

« Ainsi, le Père Noël a exaucé mes prières et a finis par m'envoyer ma princesse ! » s'exclama Harry, d'humeur joyeuse.

Draco serra les poings. « Comment oses-tu ? Ignores-tu qui je suis ? Je ne suis pas une femme ! Je suis un homme, et ma famille a acquis ces terres et cette puante ville. Nous sommes les maîtres de cette ville depuis des générations. Montre-moi du respect ! »

« Je le ferais si tu avais frappé au lieu d'entrer par effraction. Et à moins que je ne me trompe, ta famille est partie pas plus tard que ce matin. J'étais présent pour les renvoyer dans les règles de l'art. Il me semblait bizarre que leur précieuse princesse ne soit pas avec eux. Ainsi, tu as préféré rester en arrière. Je me demande bien pourquoi. »

Harry s'approchait lentement, jusqu'à faire légèrement frissonner Draco d'un sentiment étrange.

« Cesse de me traiter de princesse ! » asséna-t-il de sa voix de prince.

Harry se contenta de sourire. « Très bien,Draco, notre magnifique prince de glace. Quel bon sort vous amène dans mon humble demeure ? »

« Ne m'appelle pas non plus par mon prénom ! Nous ne sommes pas... amis. »

Harry souleva un sourcil. « Draco, tu es dans ma maison, sans y avoir été invité. Je prend la liberté de te nomme comme je le souhaite. Que fais-tu ici, de toute façon ? »

Draco eut un sourire triomphant et annonça, « Je suis venu pour t'enlever. Ainsi, lorsque le jour se lèvera et que le peuple aura réalisé que tu n'es plus là, leur Noël sera gâché ».

Il y eut un silence, et ce dernier fut rompu par le rire tonitruant de Harry. Draco se sentit profondément offensé.

« Puis-je savoir la cause de cette hilarité ? » s'enquit Draco dans un grognement.

Harry essuya ses larmes et ne répondit que lorsqu'il fut sûr que cela n'allait pas enclencher un nouveau fou rire. « Toi ! Tu es venu m'enlever ? C'est incroyable ! Mais enfin, comment comptes-tu donc t'y prendre ? »

« A l'aide de Dobby », expliqua Draco avec un sourire. « Dobby ! Utilise tes pouvoirs magiques pour l'attacher et le frapper jusqu'à ce qu'il s'effondre ! »

La pauvre petite créature aux oreilles pointues regarda Harry avec un regard rempli de regret et s'approcha de lui. Les elfes de maison avaient des pouvoirs magiques, et ils ne pouvaient les utiliser que lorsque leur maître le décidait. Malheureusement, le seul moyen qu'ils avaient de retrouver leur liberté passait par le choix de leur maître de leur présenter des chaussettes. Mais Dobby savait que jamais ceci n'arriverait, qu'il serait à tout jamais l'esclave de Draco, condamné à exécuter les stupides ordres de son maître.

« Ne peux-tu pas m'enlever toi-même ? », s'enquit Harry en souriant.

Draco fit une grimace. « Je le pourrais. Mais pourquoi diable salirais-je mes mains alors que je peux le faire avec celles d'un autre ? »

« Je vois. » Harry prit quelque chose dans sa poche, et avant que Draco n'ait pu faire quoi que ce soit, il lui lança un étrange bout de tissu. « Prends-le, c'est à toi. »

Draco attrapa la chose à contre-cœur et surtout par réflexe, et lorsqu'il s'aperçut qu'il s'agissait d'une chaussette verte et dorée, il laisse échapper un cri de dégoût et la rejeta en direction de Dobby. L'elfe de maison attrapa la chaussette au vol, des larmes plein les yeux.

« Le maître a rendu sa liberté à Dobby ! », s'exclama l'elfe de maison, plein de reconnaissance.

« JE NE L'AI PAS FAIT ! », rugit Draco. Il regarda Harry, des envies de meurtre scintillant dans ses yeux. « Ce n'est pas juste ! La chaussette n'était pas à moi ! »

« Je te l'ai donné », expliqua calmement Harry.

« Mais je ne lui ai pas offert ! »

Cela n'avait plus d'importance. Dobby était libre, et il n'avait aucune intention d'écouter Draco à présent. Il était bien trop occupé à envisager son futur en tant qu'elfe de maison libre.

Draco grogna de frustration.

« A présent, Malfoy, ce n'est plus qu'entre toi et moi. Est-ce que tu as préparé un plan B ? », demanda narquoisement Harry.

Draco le regarda, furieux. « Bien sûr que j'ai un plan B ! »

C'était faux. Il était exactement le type de personne qui ne faisait rien lui-même. Mais il était un mec intelligent. Il pouvait réfléchir à quelque chose d'autre.

Malheureusement, il ne fut pas assez rapide, et Harry l'attrapa par la taille avant qu'il ne puisse réagir. Alors qu'il sentait ses bras autour de lui, quelque chose de chaud et de confus s'emballa dans son cœur, et c'était comme s'il essayer de sortir de sa poitrine.

« Qu'est-ce que tu fais ? », murmura-t-il d'une voix un peu éteinte.

Harry leva un doigt vers le plafond. « Le gui. »

Draco regarda et fronça les sourcils en voyant le tout petit brin vert suspendu juste au-dessus de la porte.

« Et ? » demanda-t-il, curieux.

« Et ? Une fois que tu es sous le gui, il est normal d'embrasser la personne qui est avec toi ».

La bouche de Draco s'ouvrit avec surprise, et Harry en profita pour se pencher en avant et capturer les délicieuses lèvres rosées de celui qui lui faisait face. Draco commença par protester et essaya de se soustraire à l'étreinte de Harry. Mais au fur et à mesure que le baiser avançait, un agréable frisson courut le long de son dos et le fit se sentir tout mou, à l'intérieur.

Son cœur de glace fondait alors que la langue de Harry se traçait un chemin vers l'intérieur de sa bouche, approfondissant le baiser.

Lorsque Harry mit fin au baiser, Draco était définitivement trop perdu pour songer à s'enfuir. Il restait dans les bras de Harry, désirant davantage de lui, davantage de tout.

« Désires-tu toujours m'enlever ? », demanda Harry alors que son nez frôlait celui de Draco avec tendresse.

« C'est une évidence ! », répondit instantanément Draco.

Il désirait Harry plus que tout. Il voulait faire du garçon aux cheveux corbeau son esclave d'amour et ne jamais le laisser partir.

« Alors, emmène-moi. J'ai déjà eu ce que je désirais pour Noël », soupira Harry, volant au passage un autre baiser à Draco.

« Et de quoi s'agit-il ? »

« Toi », répondit Harry tout en appréciant la douceur de ses cheveux blonds.

« Mais... Tu as refusé d'être mon ami la première fois que nous nous sommes rencontrés ! », s'exclama un Draco confus.

« Hé bien, tu n'as pas fait en sorte que le peuple t'apprécie ! Tu as l'air magnifique, mais inaccessible ».

« Tu m'as ignoré, Potter. Je déteste que l'on m'ignore. »

« Je ne pouvais pas montrer que je m'intéressais à toi. Tu étais trop proche de l'ennemi. Lord Voldemort aurait pu te blesser ».

Le cœur de Draco fondit davantage encore lorsqu'il entendit ces dernières paroles, mais sa fierté de mâle le convainquit qu'il devait se sentir offensé.

« Je peux prendre soin de moi-même », statua-t-il.

Harry l'embrassa doucement, tellement doucement que Draco le trouva idiot, mais adorable. Le blond n'aimait décidément pas ça, mais il fut incapable de montrer à quel point il était furieux alors que Harry l'embrassait aussi lentement.

« Heu... Maîtres... Dobby est encore là. »

Harry ricana et Draco rougit instantanément.

« Tu es libre, à présent, Dobby. Tu peux faire ce que tu as envie de faire », sourit Harry.

Les grands yeux de Dobby brillaient de bonheur et il s'inclina devant l'homme qu'il respectait – Harry, bien entendu – avant de partir.

« Tu m'as fais perdre mon meilleur serviteur, Potter », grogna Draco.

« Je sais. Mais je vais me racheter. Je m'offre moi-même à toi comme cadeau de Noël. Penses-tu que je sois suffisant ? », demanda Harry.

C'était une proposition intéressante ; une proposition que Draco n'avait pas l'intention de laisser s'échapper aussi facilement. Alors, il se laissa embrasser jusqu'au petit matin.

Et lorsque le soleil se leva, et que tous dans la ville se réveillèrent et entonnèrent des chansons de joie, Draco n'en avait plus rien à faire. Il trouvait toujours que Noël était passablement ennuyeux, mais il avait à présent la seule chose dont il avait manqué durant toute sa vie.

Il avait l'amour.

======================== 

Note de blanchemalfoy : Commentez et dites-moi ce que vous en pensez, s'il vous plait. C'est juste ma manière de vous souhaiter un JOYEUX Noël à tous ! J'écrirais peut-être un One-Shot pour le Nouvel an.

Kuri, merci pour ton travail ! Je t'aime !

---- 

Voilà, traduction finie.. Si vous connaissez le texte d'origine (que vous trouverez de toute façon sur ff.net, je n'ai pas changé le titre), n'hésitez pas à comparer et à critiquer ma traduction ! Un bout de phrase mal traduit, une trop grande liberté dans un passage, carrément un non-sens... Je suis à l'écoute ^^

Merci d'avoir pris le temps de lire en tout cas. Tous vos commentaires seront traduits et envoyés directement à blanchemalfoy.

\o/ Bye cha !