Purgatoire
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Disclaimer : Rien n'est à moi mis à part le scénario, la rédaction et certains personnages qui apparaîtront pas la suite. Je ne gagne aucun argent en écrivant cette histoire.
Genre : Vampire, question, découverte de l'autre…
Note : Et voici le premier chapitre !
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Bonne lecture !
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Ce sang qui n'est pas le mien.
Le calme régnait sur le ministère de la magie. C'était une belle journée de printemps qui débutait ce lundi là et les divers fonctionnaires ne semblaient pas mécontents de leur sort. Le monde magique, ébranlé par la guerre de 1996-1997, était à présent au plus haut de sa force et ne connaissait que de petits tracas, rien de bien palpitant, surtout pour ceux qui travaillaient à les corriger.
Draco Malfoy faisait parti de ceux là. Pour tout le monde s'était déjà une chance qu'il ait trouvé un travail, au ministère qui plus est. On aurait parfaitement pu le laisser dans la merde dans laquelle il s'était englué. Résultat il végétait dans un boulot minable, à faire des comptes rendus minables, dans un bureau minable, avec des collègues minables, dans des locaux minables.
Autant dire que l'honneur des Malfoy ne pesait plus grand chose à présent. Pas plus que le respect dû à son nom.
Ce nom il ne le portait plus que par obligation, le ministère ayant bien évidemment refusé qu'il l'intervertisse avec le nom de jeune fille de sa mère.
On ne lui avait décidément épargné aucuns affronts. Pas même celui de travailler sous les ordres de Weasley cinquième du nom.
Ce qui expliquait assez bien pourquoi Draco Malfoy n'était jamais de très bonne humeur lorsque qu'il se rendait à son travail.
Ce jour là ne faisait pas exception. En réalité il y avait comme une aura noire, épaisse et étouffante qui végétait autour de sa personne. Ses collègues, habitués à son humeur de crotale, avaient été horrifiés de voir que cela pouvait être pire. Le bruit avait rapidement couru dans le bureau des petits tracas et autres emmerdes : il ne fallait pas approcher Draco Malfoy aujourd'hui à moins de vouloir mourir dans des souffrances atroces et encore inconnues à ce jour.
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Un dossier vola à travers le cagibi qui lui servait de lieu de travail pour se cogner contre un des murs crépis de vert pâle, éparpillant ses multiples feuillets sur la moquette rose.
Il n'en pouvait plus. Ce travail le lobotomisait, le rendait totalement gaga. Déjà qu'il avait à peine dormi alors si en plus il devait se préoccuper des petits détails insignifiants de la vie pathétique de ses compatriotes il allait mourir en les emportant tous avec lui.
Épuisé, il se cogna la tête contre les paumes de ses mains, persuadé de devenir fou.
Et puis cette soirée. Il se refusait à y penser, trop de stress, trop de frustration.
C'était en réalité le fond du problème. Son travail n'était plus qu'un caillou dans sa vie, dérangeant certes mais il s'y était habitué.
La soirée d'hier par contre avait tout chamboulé. Il ne savait pas comment le prendre. Son air habituel se modifiait, l'odeur qui l'entourait se transformait.
Il n'avait jamais aimé les changements, surtout depuis la guerre. Ils avaient toujours signifié pour lui la perte de quelque chose de cher, précieux.
Que pouvait-on donc perdre d'autre que son sang au contacte de vampire ?
Il soupira et décida de se lever afin de ramasser son dossier bleu turquoise qui jurait atrocement avec la moquette.
C'est à genoux que le trouva donc son patron quand il pénétra dans la pièce pour lui annoncer qu'il était l'heure de la pause déjeuné et qu'il n'avait nullement l'intention de le materner.
« Quel accueil Malfoy, je ne savais pas que tu m'appréciais autant ! Railla le roux »
Son subordonné ne prit même pas la peine de le regarder.
« Weasley, que me vaut le déplaisir de ta présence en ces lieux infestés ? J'espère que tu ne viens pas m'annoncer que l'on t'a encore refusé ton augmentation ! Avec la somme conséquente de travail que tu exécutes, tu pourrais prétendre recevoir le double de mon propre salaire.
- Je ne t'ai pas demandé ton avis sur le sujet Malfoy ! »
Dieu qu'il était jouissif de voir cet imbécile cracher sur lui comme un inférieur. Draco savait bien que Ron était fou furieux de gagner à peine plus que lui alors que c'était lui le chef de leur section. C'était là le seul bonheur du Blond et il en profitait largement.
« Dégage d'ici Malfoy, c'est l'heure de manger et tu sais bien qu'on ne paye pas les heures supplémentaires ici ! »
Cette remarque lui valu un regard condescendant : ce n'était pas comme si on payait quoi que ce soit ici.
Alors que le fonctionnaire allait accompagner son regard d'une remarque virulente une voix grave et chaude se fit entendre de l'autre côté de la porte.
« Mais qu'est-ce que tu fais Ron ? Je croyais que tu n'avais que peu de temps pour manger ! »
Voix qui fit tout d'abord pâlir le blond puis ensuite rougir. Il ne s'était pas attendu à le voir ici. En réalité il avait pensé ne pas revoir Potter en dehors du club. N'était-il pas un vampire après tout, un homme mystérieux et secret, ne supportant pas la lumière mais se plongeant dans la luxure avec grâce et fougue ?
Pourquoi Potter devait-il détruire sa vision fantasmée qu'il avait des vampires ?
Pourquoi fallait-il que Potter joue avec ses nerfs ?
Voulait-il le rendre fou ? Il était sur la bonne voie en tout cas.
« Potter crois-tu réellement qu'une heure suffit à Weasley pour réussir à combler son estomac ? Sifflât-il alors, poussant le susnommé afin de quitter cet endroit étouffant.
- Malfoy. J'ignorais que tu étais présent. »
Tous deux savaient que cela était faux. Harry avait sentit l'odeur, la présence du blond depuis le début. Et puis le roux ne s'était-il pas assez vanté de tenir Malfoy sous son joug ? Mais ce n'était pas cela qui énerva Draco.
Il s'était adressé à lui tout à fait calmement, comme si la veille n'avait jamais existé. Rien qu'à le voir si maître de lui-même rendit Draco fou de rage.
Il se jeta presque sur le brun, le saisissant à la gorge dans un hurlement de folie. Celui-ci n'avait pas esquissé un mouvement et se contentait de le fixer dans les yeux, un air neutre collé sur ses traits étrangement bronzés alors que son regard lui souriait moqueusement.
Ron, n'ayant pas pensé un seul instant que son ami se verrait agressé de cette façon n'eut pas le temps d'empêcher Draco de mettre son poing dans la figure parfaite du brun. Il fut surprit et choqué de voir la peau de sa nemesis rougir sous le coup qu'il venait de lui infliger. Rapidement un hématome se profila sur la pommette du Sauveur, ombrant celle-ci de violet noir.
À bien y réfléchir Potter semblait moins parfait qu'au club. Ses traits étaient plus lourds, son nez moins fin et ses lèvres moins rouges. Il ne pouvait même pas voir ses canines lorsqu'il souriait. Il lui paraissait même plus âgé, une barbe de trois jours brunissant ses joues. 0 la limite il pouvait s'agir d'une potion de vieillissement et de pousse barbe mais pour le reste….
Quelque chose clochait.
Et ce fut sur ses pensées qu'il se récolta un poing magistral de la part du meilleur ami de l'homme, il avait nommé Ron Weasley.
« Putain Malfoy, je te savais dérangé mais pas à ce point ! Hurla le roux, la baguette figée dans la jugulaire de son subordonné.
- Et comment expliqueras-tu que tu as flanqué à ton meilleur élément un coup non justifié et que tu l'as ensuite menacé de ta baguette ? Après tout tu as interdiction de ramener un ami ici, que celui-ci soit sauveur du monde sorcier ou pas. »
Le morceau de chêne s'enfonça un peu plus dans sa peau alors que la main de son agresseur renforçait la pression.
« C'est bon Ron, lâche-le.
- Mais Harry ! Il vient de te
- J'ai dis que c'était bon Ron ! »
La voix du vampire claqua dans la pièce, refroidissant clairement les pulsions agressives de son ami.
Celui-ci retira lentement sa baguette du cou de Draco, les mâchoires contractées, l'œil mauvais.
L'ancien Serpentard réussit difficilement à se relever, la gorge douloureuse et rougie, sa joue ayant prit la teinte si particulière d'un hématome. Il fusilla le roux du regard et siffla entre ses dents :
« Je comprends maintenant pourquoi Granger a préféré Blaise, au moins avec lui elle était sûre d'avoir un minimum d'une heure de réflexions intelligentes par jour. »
Un hurlement rauque et furieux sortit de l'œsophage de son supérieur. Si le brun n'avait pas été là Ron aurait réduit Draco en charpie, ne lui laissant aucune chance de survie.
Harry maintenait Ron sans aucune difficulté, lançant un regard tout à fait neutre au blond. Ron lui semblait sur le point d'exploser.
« Putain je vais lui refaire la face à ce connard, LAISSE MOI LUI REGLE SON COMPTE HARRY ! Il faut qu'il paye pour tout.
- Tu ne lui feras rien du tout. Je veux que tu rentres chez toi et que tu te calme. Tu n'es pas en état de travailler correctement. Moi j'ai quelques points à régler avec Mister Freeze. »
Il fallut tout son self-control à Mister Freeze pour s'empêcher de déglutir.
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Draco se demandait bien ce qu'il pouvait foutre en terrasse d'un café avec Harry Potter alors qu'un magnifique soleil les éclairait.
Potter n'était-il pas censé être une créature nocturne ? Potter n'était-il pas sensé le haïr ?
Pourquoi donc cet abrutit lui souriait-il ? !
« Vraiment il faut que tu sois con pour oser parler d'Hermione devant Ron, débuta tout de go le brun, sirotant sa limonade. »
Et puis que faisait-il dans un café moldu ? En plus Potter BUVAIT ! De la limonade qui plus est. Ce mec était un cas ou alors c'était lui qui avait rêvé la soirée de la veille.
« Enfin bon je ne suis pas là pour te parler du linge sale de mes deux amis mais de mon... petit secret. »
Draco cligna des yeux. De quoi parlait-il ?
« Attends, tu cherche à me dire que tu es bel et bien ce que je crois que tu es ?
- Si ce que tu crois commence par un V et finit par pire il me semble que c'est effectivement exact.
- Excuse-moi de te dire que tu n'as rien d'une chauve souris en ce moment même, grimaça Draco et plongeant ses lèvres dans son Monaco. »
Un éclat de rire agréable résonna à ses oreilles. Se fut comme si le visage de Potter venait de se révéler, illuminé par une étrange lueur. Il avait retrouvé sa tête de séducteur pompeur de sang.
« Qu'est ce que tu crois ? Qu'on a l'habitude de se trimbaler avec notre véritable apparence dans les rues ? Nous ne sommes pas suicidaires, si l'on peut bien parler de suicide dans notre cas.
- Vous ne devriez pas sortir tout court en faite. Je veux dire, vous ne supportez pas le soleil et vous ne vous nourrissez que de sang, ajouta t-il en fixant la boisson pétillante de Potter. Ta peau a réagi à l'impact de mon coup, tu n'as plus de canines et ta beauté du diable c'est, pfiout, envolée.
- Il se trouve que notre situation a évolué tout comme la magie. Nous avons la possibilité de prendre des potions afin d'améliorer notre situation. C'est ainsi que tu es le seul parmi mon entourage à connaître ma véritable nature.
- Tu ne me feras pas croire que tu as réussi à le leur cacher si longtemps. Ta transformation ne date pas de quelques mois à peine, comment aurais-tu pu le cacher durant tant de temps ? Demanda avec suspicion son ancien camarade de classe.
- Je te l'ai dit, soupira le vampire, la magie a évolué, elle peut nous permettre de modifier notre apparence. Ces potions fonctionnent un peu comme le polynectar, il faut qu'on en prenne toutes les trois heures afin que leurs effets se prolongent. Par exemple l'une d'elle est une simple potion d'écran total poussé à son maximum. Quand à la nourriture, nous pouvons en ingérer, c'est comme si nous mangions de la cendre, cela n'a aucune influence sur notre métabolisme. »
Il lui servit un petit sourire amusé, la tête légèrement penchée. Dieu qu'il était beau, apparence de vampire ou pas.
« Pour ce qui est de ton coup de poing, ne t'inquiète pas, la trace disparaîtra une fois l'effet de la potion disparue.
- Qui s'inquiète pour qui ? grogna Draco, finissant d'un trait son verre. Et puis qu'est ce que ça m'apporte de ne rien dire à moi ? Tu connais ma situation actuelle, si je dévoile cela à la presse je pourrais enfin voir la fin du tunnel. Alors Potter ton secret, tu peux rêver pour que je le garde ! »
Mais comment n'y avait-il pas pensé plutôt ! C'était tellement simple. Dans un même temps il se vengeait de son ennemi d'enfance et ce refaisait une petite fortune.
Plongé dans ses pensées il ne sentit pas la main qui se glissait sur sa nuque. D'un coup elle exerça une forte pression, l'obligeant à rapprocher sa tête de celle de Potter.
Son visage n'était plus du tout calme. Derrière ses verres factices ses yeux verts avaient prit de dangereux reflets rouges alors qu'un sourire sadique étirait ses lèvres. Un spasme le prit, traversant sa colonne vertébrale avec la lenteur glacée d'un serpent.
« Mais qui te dit que je te demande ton avis Draco. C'est moi qui décide ici, c'est moi qui fait la loi.
- Et si je n'obéis pas ? Ahana le fonctionnaire. »
Il y eu un court silence qui lui sembla duré tellement plus longtemps. Quand il reprit la parole la voix de Potter n'avait plus rien d'amusée ou de chaleureux.
« Si tu n'obéis pas… Il ne me restera plus qu'une seule solution. »
La main froide et forte resserra son étau d'un seul coup, lui brûlant la peau et lui broyant la nuque.
Sa respiration le déserta durant deux secondes, suffisant à le glacé totalement.
Puis la pression disparue et la chaleur réintégra son corps. Potter lui servait son plus beau sourire naïf. Il le regarda se lever, gracieux dans ses mouvements, et déposer le prix de leur consommation sur la table.
« Je suis rassuré, je reste persuadé que tu n'iras pas répéter mon petit secret. Je te remercie de m'avoir accordé ton temps Malfoy. »
Puis il tourna les talons, n'ayant plus rien à ajouter.
Le blond resta quelques secondes là, ne sachant quoi penser. Il se leva à son tour d'un coup net et cria à l'intention du Sauveur :
« Et en ce qui concerne hier ?
- Hier ?
- Oui, hier. À quoi jouais-tu ? »
Harry fronça les sourcils, ne sachant pas où voulait en venir le blond.
« Hier je t'ai juste fait une blague Malfoy, rien de plus. »
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« Tu es ici pour mon bon plaisir Malfoy, tu es ici pour moi ! »
Draco le fixait sans comprendre. Il ne voulait pas comprendre. Depuis quand Potter était-il un vampire ? En le regardant, on avait l'impression de se trouver en face d'une idole de dix-sept ans.
Son visage était fin et sa peau lumineuse. Le plus étrange était le fait qu'en dépit de la finesse de ses traits il était indéniablement masculin.
Une étrange bouffé de chaleur l'envahit. Mon dieu, jamais de sa vie il n'avait été aussi excité.
Il déglutit bruyamment. Comment réagir ? Que devait-il dire ?
Le brun le fixait, le regard séducteur. Soudainement il éclata de rire, une fossette se creusant dans l'une de ses joues.
« Tu aurais vu ta tête Malfoy ! Je n'aurais jamais cru qu'un jour je te verrais si démunit devant moi. »
Il détourna la tête et sembla s'adresser à quelqu'un situé derrière le blond :
« Désolé de t'avoir emprunté ton invité Ythier mais vraiment, il fallait que je le fasse.
- Tant que tu ne me le prends pas Harry. »
La voix du nouveau venu était douce et mélodieuse. On pouvait y déceler un léger accent. Un accent que l'on entretenait. Un accent que Potter n'avait pas.
Ce dernier s'était d'ailleurs levé et prenait à présent congé.
« Désolé de devoir vous fausser compagnie mais Karl m'attend. De plus il faut que tous les deux vous fassiez connaissance. Ythier, prends grand soin de Malfoy, ma colère serait sans faille si tu laissais quelques choses lui arriver, railla ensuite le brun.
- Ne t'inquiète donc pas à ce point Harry, je saurais être doux. »
Suite à cela le brun parti rejoindre son propre client, qui était une sorte de navet blond, aux grands yeux d'un bleue larmoyant.
Ythier c'était alors présenter à lui. Il était grand et musclé, semblable à ce que l'on pouvait imaginer d'un guerrier celte. Il dégageait de lui une confiance et une loyauté infinie. Draco se sentit de suite en sécurité à ces côtés.
Il ne l'écouta pourtant que d'une seule oreille, bien trop occupé à surveiller du coin de l'œil le couple que Potter et son navet formaient.
Tous deux semblait proches, trop à son goût. Ils riaient, parlaient avec animation, se séduisaient…
Puis arriva la goutte d'eau, ce qui le fit exploser. Il aurait d'ailleurs pu dire goutte de sang.
Potter venait de mordre son compagnon. Il l'avait fait avec douceur, léchant au paravent la peau tendre de son cou.
De là où il était Draco pouvait voir sans difficulté le plaisir que prenaient les deux hommes, si l'on pouvait qualifier un vampire d'homme, la tête du navet étant rejeter en arrière alors qu'il poussait quelques soupirs alanguis suivis par des cris plus forts, plus significatif.
C'était là qu'il avait croisé les yeux dorés de Potter, c'est à cet instant qu'un peu de sang, ayant échappé à la sussions du vampire, s'écoula de la plaie pour venir glisser le long de la gorge palpitante de l'autre homme.
Il ne lui avait fallu qu'une seconde pour s'imaginer à sa place, sous les canines pointues de Potter, ses lèvres rouge pressées sur sa peau, son sang coulant dans sa gorge.
Cette vision lui avait fait peur. Et il avait fuit.
Il avait rit rapidement congé de son propre vampire, prétextant que le lendemain il se levait tôt.
Il avait ensuite transplanté directement dans son appartement, ne laissant aucune chance à Ythier de le retenir.
Une fois là-bas il s'était rué sous la douche et l'avait mis à la température la plus basse, essayant de se convaincre que ce qu'il venait de voir n'était qu'une illusion et que son excitation n'était due qu'à un vieux fantasme d'adolescent.
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Il se tenait devant cet immeuble imposant, cet immeuble qu'il aurait cru ne jamais revoir. Il s'était torturé l'esprit longtemps, se demandant s'il devait vraiment y retourner, si cela était une bonne idée.
Potter était dangereux. Pas seule de part sa condition de vampire, il était dangereux pour Draco.
Il avait peur. Pas de lui mais de la conséquence de sa présence en ces lieux. Il n'avait même pas honte de s'avouer qu'il était terrifié.
Après tout, son métier était pourri, il était sous les ordres d'un malade rendu encore plus barjot à cause de la guerre et de son ex copine, le ministère s'obstinait à faire de lui un exemple de mauvais citoyen en lui bousillant ça vie et il ne lui restait plus de son passé qu'un nom qu'il ne supportait plus.
À côté de cela il avait la possibilité de faire ce qu'aucun Malfoy n'avait jamais réussi. Il avait la chance de frôlé des doigts l'enfer.
Alors il plongerait. Mieux valait les flammes du pécher qu'une vie à regretter de ne pas s'y être brûler.
Il avait vingt-trois ans, aucune chance de retrouver sa splendeur d'antan et un allé simple pour le plus macabre des paradis.
Que les anges noirs se tiennent bien, il arrivait.
La porte de l'immeuble s'ouvrit sans bruit, laissant passer la même femme que la veille. Elle lui fit un sourire charmant et lui susurra :
« Nous vous attendions Monsieur Malfoy. »
La porte se referma derrière lui, tout aussi silencieuse et pour la première fois depuis bien longtemps, il se sentit chez lui.
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à suivre…
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Bon mon Draco à la loose est tout mais ce n'est pas un faible, il accumule juste le pas de bol et puis dans sa situation, il a bien le droit de craquer. Va-t-il se reprendre ? Harry est-il vraiment le petit taquin qu'il semble être (doublé d'est bel enfoiré mais c'est un autre sujet) et qui sont Ythier et le navet ?
La suite dans le prochain épisode XD
N'hésitez pas à me dire ce que vous en avez pensez !
Merci d'avoir lu,
Zoo.
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