Purgatoire

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Disclaimer: Rien n'est à moi mis à part le scénario, la rédaction et certains personnages qui apparaîtront pas la suite. Je ne gagne aucun argent en écrivant cette histoire.

Genre: Vampire, question, découverte de l'autre…

Note: Postage de prologue histoire de se motiver un peu (manière polie de signifier qu’il faut que je me bouge le cul). Ce qui était censé n’être qu’une « petite fic d’à peine trois chapitre, histoire de me remettre dans le bain » est en passe de devenir « une fiction d’une bonne dizaine de chapitre pour me remettre dans le bain ». Le fameux chapitre trois est en cours de finition et on est loin du dénouement ^^ ;

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Dédicace: Cadeau for Mel’amarain pour tout ce qu’elle a fait et tout ce qu’elle fera ♥

Allez lire ses histoires, se sont de pures merveilles, d'une qualité bien supérieure à ce que je vous sers là.

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Bonne lecture !

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Un homme de haute stature pénétra dans une pièce richement décorée.

De lourdes tentures de velours d'un bordeaux sombre en paraient les murs alors que diverses tables faites d'acajou y avaient été parsemées, accompagné de plusieurs fauteuils recouverts de taffetas noir.

On aurait pu se croire dans une pièce de spectacle d'un bordel de luxe. Il n'en était rien.

L'endroit n'était pas mal famé et les clients triés sur le volet. Mais avant d'être choisit, il fallait connaître l'adresse, ce qui n'était pas forcément le plus facile.

Le Purgatoire n'était pas un club classique, on n'y trouvait pas les même frissons que dans les établissements habituels. Ce n'était pas un repère de la luxure sorcière, on n'y trouvait point d'argent sale, pas même d'alcool.

Ici l'attraction n'était ce que l'on offrait aux clients mais bien ce qu'eux même donnait.

Le spectacle n'était pas gratuit mais il n'était pas question non plus de le monnayer.

Tout ici était différent.

Ce n'était pas les clients qui étaient roi, ce n'étaient pas à eux que revenait la décision finale. Ils n'étaient ici qu'une pièce mineure de l'échiquier, ils n'étaient là que les combler, eux, de leur présence, de leur discutions, de leur sang.

Ce n'était pas les vampires qui étaient escortes mais bien les clients qui les servaient.

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Il avait fallu des mois à Draco Malfoy pour se faire accepter sur la courte, mais prisée, liste des clients du Purgatoire.

Il avait du passer par de nombreux testes que se soit mentaux ou physiques afin de s'assurer que son sang ou son attitude pouvait convenir aux vampires.

Mais aujourd'hui ça y était. Il y était.

Le seul endroit que son père n'avait pu fouler de ses pieds. Le seul qui est refusé d'ouvrire ses portes à Lucius Malfoy.

Le rêve de Draco. Sa seule ambition au monde.

Tout ceci n'était plus que du passé, un passé poussiéreux et lointain.

Il avait réussi la seule chose que son père n'avait jamais pu faire.

Il avait fait ce qu'aucun Malfoy n'avait jamais réalisé.

Et à présent il était là, confortablement installé dans un immense fauteuil dont le tissu bruissait sous son postérieur. Il attendait.

C'était ce qu'on lui avait dit de faire, d'attendre.

Il n'était arrivé que quelques minutes plutôt. Il s'agissait d'un vieil immeuble de style victorien situé à côté de central parc.

Il l'avait trouvé plus que quelconque. Un simple immeuble moldu dans le Londres moldu, accessible à tous.

C'était en le pénétrant qu'il avait comprit. Jamais il n'avait vu un lieu si bien protégé, pas même Poudlard. La magie suintait des murs eux même, oppressante au départ puis agréable, apaisante.

Il se sentait bien là. Il n'était même pas nerveux.

La femme qui l'avait accueilli ne lui avait qu'à peine adressée la parole, se contentant de sourire, l'air aussi rassurant que Mona Lisa.

Il avait été subjugué par sa beauté. Elle ressemblait exactement à ce qu'il imaginait ; grande, fine, une peau à la blancheur éclatante, celle-ci reflétant chaque étincelle de lumière, le transformant en un véritable brasero. Cette beauté interdite était mise en valeur par une tenue très simple, tout aussi noir que son épaisse chevelure.

Elle l'avait conduit dans cette pièce, lui indiquant la place qui était la sienne.

« Ne vous inquiétez pas,il ne tardera pas trop, il vous suffit d'attendre. »

Son timbre était chaud et grave, à l'image de sa beauté. Elle l'avait ensuite abandonné là, seul au milieu de divers couples qui discutaient calmement, plus ou moins proches.

Il s'amusait à les observer, se demandant ce qui avaient bien pût amener ces sorciers ou sorcières ici. Il n'avait aucun visage connu comme quoi ce n'était pas votre nom ou votre fortune qui vous faisait entrer ici.

Qu'elle pouvait bien être la raison qui les avait poussés à l'accepter, lui ? Qu'avait-il de spécial ?

Ce qui le démarquait des autres était sa beauté, indéniable, son argent et bien sûr, son nom. Seulement aucune de ces « qualités » n'avait d'importance ici, à par la beauté peut-être.

Il souffla doucement.

Et s'il était déçu ? On parlait beaucoup de ce club, qui était juste un mythe pour la plupart des sorciers.

La rumeur disait que c'était la luxure qui amenait les clients ici. Après tout les morsures de vampires étaient connues pour être l'une des plus grandes sources de plaisir.

Était-ce vrai ?

Plongé dans ses pensées, il ne s'aperçut pas qu'il avait été rejoint. L'homme le fixait, amusé, ne souhaitant pas annoncer sa présence pour le moment.

Ce fut un éclat de rire qui le trahit. Le blond en sursauta. Il se retourna vivement, se demandant qui avait eu l'audace de lui faire une telle frayeur.

Il ne sût pas vraiment ce qui le surprit le plus au final : l'éclat de rire qui l'avait sortit de sa léthargie ou l'identité de celui qui l'avait produit.

« Je ne savais pas que tu pouvais être si concentré Draco. Désolé de t'avoir effrayé. »

Le ton était tout aussi moqueur que le visage.

Harry Potter le fixait de ses yeux émeraude, un sourire railleur collé à ses lèvres.

Il fallut plus de quelques secondes à son ancien « camarade » pour retrouver son esprit ce qui finit d'amuser le vainqueur.

« Po…Potter ? Mais que fais-tu ici ? Demanda alors le blond incrédule, perdant pour encore deux secondes son imperméabilité. Ne me dis pas que tu as, toi aussi, des envies de luxure ! reprit-il, ironique. Mon dieu, saint Potter, patron des prudes, jouant les poupées pour vampires, on me l'aurait dit que je ne l'aurais pas cru. »

Le brun se contenta de lui sourire discrètement, de ce même sourire qu'il servait aux journalistes quand ils lui réclamaient des clichés.

« Ici Malfoy, c'est moi qui pose les questions, cependant je dois dire que tu es plus naïf qu'il y parait. Je n'arrive pas à croire que tu n'aies pas encore comprit le but de ma présence en ces lieux. Ou plutôt devrais-je dire : de ta présence.

- Vas-en directement aux faits Potter, je ne supporte pas que l'on tourne autour du pot, cracha le concerné, furieux de ne pas être arrivé à déstabiliser le brun.

- Cela me semblait pourtant logique mais puisqu'il faut que je te face un dessin. »

Harry lui servit alors un sourire entier, immense, découvrant des dents blanches dont quatre canines particulièrement développées.

« Tu es ici pour mon bon plaisir Malfoy, tu es ici pour moi ! »

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à suivre…

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La suite demain !

Merci d’avoir lu,

Zoo.