manyfics
     
 
Introduction Les news
Les règles Flux RSS
La Faq Concours
Résultats ManyChat
Plume & Crayon BetaLecture
Nous aider Les crédits
 
     

     
 
Par date
 
Par auteurs
 
Par catégories
Animés/Manga Comics
Crossover Dessins-Animés
Films Jeux
Livres Musiques
Originales Pèle-Mèle
Série ~ Concours ~
~Défis~ ~Manyfics~
 
Par genres
Action/Aventure Amitié
Angoisse Bisounours
Conte Drame
Erotique Fantaisie
Fantastique Général
Horreur Humour
Mystère Parodie
Poésie Romance
S-F Surnaturel
Suspense Tragédie
 
Au hasard
 
     

     
 
au 31 Mai 21 :
23295 comptes dont 1309 auteurs
pour 4075 fics écrites
contenant 15226 chapitres
qui ont générés 24443 reviews
 
     

     
 
Love is a Suicide
Par Akirakun
Harry Potter  -  Romance/Général  -  fr
2 chapitres - Rating : T (13ans et plus) Télécharger en PDF Exporter la fiction
    Chapitre 2     Les chapitres     3 Reviews    
Partager sur : Facebook | Twitter | Reddit | Tumblr | Blogger
La folie de l'absence

Auteur : Akira
Fandom : Harry Potter
Disclaimer : les personnages d’Harry Potter ne sont pas à moi, mais à madame Rowling, je ne fait que mumuse avec.
Couple : Draco / Harry
Genre : euh Angst je dirais…
Note de l'auteur : Encore un, pas particulièrement joyeux non plus.... bébé mais pas de mpreg, mais c’est pas du tout le thème de l’histoire. Oh, et je crois que j’ai trop regardé Inception xD

Love is a suicide
- La folie de l’absence -

 

La pièce était d’un blanc éclatant. Vide.
Dans l’un des coins, un simple lit de fer, recouvert de quelques couvertures. La seule tâche de couleur était cette forme, vaguement recroquevillé, au centre. Un humain, ou ce qu’il en restait.
Oh, il était physiquement entier et bien vivant. Mais vide, sans substance, sans pensée cohérente. Brisé.
La Folie. C’est ce qu’on lui avait diagnostiqué. Deux mots qui détruisaient.
Il était assis, seul, tenant contre lui un amas de tissus qui gigotait de temps en temps. Si l’on s’approchait de lui assez près, on aurait pu entendre quelques sons, des chuchotements qui avaient perdu leurs sens aux yeux du monde, bien qu’apparemment ils gardaient du sens dans l’esprit du malade.  Mais de toute façon, qui écoute la parole des fous ?
Seul. Il l’était tellement ce pauvre malade. Sans visite. C’était récent, mais les gens avaient déjà perdu espoir. Cet homme n’était plus celui qu’ils connaissaient, et la plupart préféraient le penser mort, c’était moins douloureux.

oOo 

Depuis la fin de la guerre, Hermione avait fait son possible pour être une fille optimiste, soutenant ses deux meilleurs amis qui avaient tant perdu durant cette sombre période. Elle avait fait son possible pour les sortir de leurs dépressions, tout en évitant de les y remplacé, et avait plutôt bien réussit pour au moins l’un d’en eux.
Elle avait toujours su, au fond d’elle, qu’Harry ne serait pas aussi facile à soigner que Ron. Les blessures étaient trop nombreuses, certaines trop fraiches, d’autres tellement enfouies qu’elles étaient inaccessible. Et surtout, elles étaient toute bien trop profonde pour être comblées avec de la simple bonne volonté. La dernière surtout, étaient surement la plus douloureuse. Mais pour celle la, Hermione était moins conciliante.
Depuis quelques jours, elle s’était presque installée chez son meilleur ami, bien décidée à faire quelque chose. Elle l’avait trouvé sur son lit, enroulé sur lui-même comme un bébé trop grand, des traces de larmes encore présentent sur ses joues pâles. Ça lui avait serré le cœur, un peu. Elle connaissait la grande détresse de son ami depuis l’annonce, une semaine avant. Elle savait qu’il n’avait pas bougé d’ici, elle était passée tous les jours pour lui apporter à manger, craignant, à raison, qu’il n’omette de se nourrir.
Debout à l’entrée de la chambre à peine éclairée, elle l’entendait sangloter sans interruption depuis presque trois jours. Il avait réalisé qu’il ne reviendrait pas. Elle savait que quelque part il l’avait attendu, persuader que tout n’était qu’un mauvais rêve. Mais au bout de quelques jours, il n’avait pas remis les pieds dans leur appartement, et alors Harry avait compris que c’était terminé.

Elle soupira et rentra dans la pièce, s’approchant à pas de chat sur la moquette. Doucement, comme si elle s’approchait d’un animal effrayé, elle s’assit sur le bord du lit et passa tendrement sa main dans les cheveux de son ami. Ils étaient sale et emmêlé, elle le sentait sous sa main, mais comment lui en vouloir ?

« Harry ? »

L’intéressé ne répondit pas, mais les sanglots semblèrent se calmer un peu.

« Harry…viens le voir au moins. Ça te fera peut être du bien…
- NON ! »

Le brun s’était retourné violement, poussant son ami violement hors du lit. Il darda sur elle un regard dur, noir. Un regard de dépressif.
Le silence se fit pesant. Hermione ne savait pas quoi faire, ne s’étant pas attendu à ce genre de réaction violente. Elle avait bien pensé qu’il ne voudrait pas, mais pas qu’il soit si véhément à son encontre.

« Pourquoi… ? »

Sa voix avait parut tremblante, fragile dans le silence de la pièce, mais elle avait besoin de savoir. De comprendre.
Le bruit des draps qui bouge lui indiqua que son ami se replaçait dans sa position couchée.

« Qu’est ce que ça peut faire que j’y aille. Il est mort, il ne reviendra pas. »

Hermione ouvrit des yeux affolé ? Mort ? Mais…

« Harry…il n’est pas mort.
- Si.
- Non, ils attendent ta visite à St-Mangouste, ils disent que peut être…
- C’est tout comme, Hermione. Il m’a oublié. Il ne reviendra pas.
- Il ne t’a pas oublié, Harry, il TE croit mort. Il est en train de devenir fou à cette idée. Les médecins pensent que s’il te voit peut être que tout se remettra en place… »

 Le brun resta silencieux.

 « Fait le au moins pour ton fils, Harry. »

 Un sanglot plus fort que les autres se fit entendre. Et Hermione sut qu’elle avait gagné.

oOo

Une fois par jour, des fois deux, ils lui apportaient. Ce petit ange. Une infirmière entrait, et disait simplement : « vous avez de la visite, Draco. ». Il espérait à chaque fois, au fin fond de son esprit brumeux, que c’étaitLui, mais il savait bien qu’il était mort. Au début, tout le monde lui affirmait le contraire, mais maintenant, ils ne prenaient même plus cette peine.
Il pleurait, souvent, à cette idée. Il était mort. Il l’avait abandonné. Il n’avait pas été capable de le sauver. 
Draco ne se souvenait pas de la bataille. Il s’était donc persuadé qu’il s’était enfuit avant, abandonnant son amour à la mort. C’était de sa faute, entièrement de sa faute.
Mais quand l’infirmière venait et lui mettait ce petit paquet gigotant dans les bras, Draco se sentait mieux. C’était un petit bout de lui, un petit bout d’eux. Il passait de longues heures à lui chuchoter à quel point il lui ressemblait, à quel point il l’avait aimé, et à quel point il l’aimait, lui.
Les orbes grises, vides, tombaient dans ces de petit lac vert pâle. Si semblable à ceux de son père, mais en même temps si diffèrent. C’était lui sans l’être, c’était une pâle copie, mais c’était son fil, la chaire de sa chaire.
S’était tout ce à quoi il pouvait se raccrocher.

Et puis au bout d’un moment, toujours trop court, l’infermière revenait et le lui reprenait. Alors Draco déposait doucement ses lèvres sur le front satiné de l’enfant et la femme le prenait avec douceur. Et à peine était elle sortie, une autre entrait, pour l’aider à se laver, pour l’aider à tout.
Au début, ils leurs avaient parlé, de tout, de lui. Il leur avait demandé tout les jours s’il était vraiment mort, comment cela s’était passé. Et aucune ne répondaient.
Il ne comptait pas vraiment les jours, mais il savait que cela faisait presque deux semaines qu’il était ici, deux semaines sans le voir, deux semaines à devenir fou.
Des fois il avait des flashes de souvenir, dans lequel des gens mourraient. Ses parents, ses amis, lui. Toujours lui. Il le voyait tombé, touché par un sort de magie noire. Il se disait qu’il aurait pu le sauvé, si il avait été là.
Il ne se rendait pas compte de l’incohérence de ses souvenirs, il était mort, c’était tout ce qu’il parvenait à penser.
Il se demandait parfois si ça ne serait pas mieux pour lui de mourir aussi. La douleur de son absence était tellement forte.

Quelques jours passèrent quand il se rendit compte qu’on ne lui apportait plus son fils. Il le réalisa violement, un soir, dans son lit, alors que l’infirmière venait juste de refermer sa porte.
Pourquoi ? Était-il malade ?  Puis il réalisa. Il devait être mort, lui aussi. Ou peut être même l’avait-il inventé. Oui, c’est cela. Il devenait fou. Il avait inventé un fils ou il n’existait que du vide, pour pallié a la douleur de la perte de d’Harry. Il était pathétique.

Alors il pleura. Longtemps. Et soudain, il eut envie d’hurler, alors il le fit.
Et personne ne vint.

 « Mort…ils sont tous mort…et personne ne m’entend. »

oOo

Il ne savait pas vraiment pourquoi il était allé chercher le bébé à St-Mangouste. Il y avait été sur un coup de tête, demandant à récupérer son fils. Les infirmières avaient essayé de le trainer jusqu’à la chambre de Draco, mais il avait résisté. Il ne voulait pas le voir, il voulait juste voir son fils.
Certaines l’avaient regardées avec méchanceté, d’autre avec des larmes plein les yeux de le voir si détruit. Quoi qu’il en soit, elles avaient finit par accepter, lui faisant promettre de le ramener dans quelques jours, car sa présence semblait aider le malade à aller mieux.
Harry avait accepté, tout en sachant qu’il ne le ferait peut être pas. Elles, ne le savaient pas, c’était le plus important.

Il avait ramené l’enfant chez lui et l’avait doucement déposé sur son lit. Puis, il s’était installé à coté de lui et l’avait regardé dormir.
Il ne l’avait pas vu depuis plusieurs semaines, ce petit bout de lui, d’eux. Et il lui avait manqué, terriblement. Mais tellement moins que lui.
Il avait sa blondeur, mais pas la finesse de ses cheveux. Il avait la forme de ses yeux mais pas leur couleur. Il avait sa pâleur, mais pas la forme de ses lèvres. Ce n’était pas lui. C’était un savant mélange d’eux.

Doucement, il laissa son doigt courir sur la joue rebondie, avant de se placer sur le petit ventre du bébé, s’étonnant encore de l’absence de nombril. C’était un bébé chaudron. Ils auraient pu le porter, enfin, l’un d’eux. Mais ils n’avaient pas réussit à se mettre d’accord sur lequel. Ils avaient donc choisit la troisième solutions.
Il se rappelait encore pourquoi ils avaient voulu un enfant. « Pour qu’il reste quelque chose. », « pour ne pas être seul si… », « Pour pouvoir se raccrocher à quelque chose au cas où… » Et surtout, « parce que je t’aime tant… » Et « Pour avoir une bonne raison d’enfin mettre fin à cette guerre. ». Tant de chose, de parole qui lui semblaient si loin à présent.

Il regarda l’enfant remuer, et il vit ave admiration ses petits yeux papillonner avant de finalement se mettre à pleurer.  

Harry se leva pour le prendre dans ses bras. Il allait devoir apprendre à le  changer. Il soupira en se dirigeant vers la salle de bain.

Oui, maintenant qu’il avait sont fils avec lui, tout irait mieux. Même si il n’était pus là.

oOo

Il devait rêver. Les gens, autour de lui n’étaient surement pas réel, oui. Cela faisait quelques jours qu’il avait réalisés. Il devait dormir, ce ne pouvait être qu’un long rêve.
La routine était toujours la même, même son bébé était revenu. Alors qu’il savait pertinemment qu’ils étaient morts. Draco avait même renoncé à vouloir mourir, cela ne servirait à rien, vu qu’il était dans un rêve, il ne ferait que se réveiller, et alors, tout serait de nouveau comme avant, sauf qu’il serait seul.
Il n’avait parlé à personne, de ses pensées, il avait peur de faire s’effriter son rêve. Il profitait simplement, espérant simplement ne pas se réveiller.
Parfois, il avait encore des doutes, mais quelques jours plus tard, il en eu la certitude. Ce jour là, la porte s’était ouverte et, au lieu de l’infirmière habituelle, c’était lui qui était rentré.

Draco aimait bien son rêve, il arrivait à faire revivre les gens.

oOo 

Harry ne savait pas vraiment comment Hermione avait finalement réussit à le faire entrer. Depuis quelques jours, il s’approchait un peu plus de la porte lorsqu’il venait apporter l’enfant. Et pourtant, il le confiait toujours à une infirmière avant de courir se réfugier dans la salle d’attente, fuyant son regard déçu.
Et puis, ce jour là, sans trop savoir pourquoi, il était entré et il l’avait vu.
Si pâle, chétif, c’était lui sans l’être. Le Malfoy avait disparu, il ne restait plus que le Draco brisé par la folie.

Il s’en voulu de l’aimer encore. De le désirer si fort. Il résista pour ne pas courir le prendre dans ses bras...Il vit le blond relever la tête, et ses yeux s’écarquillèrent en le voyant. Harry le vit pleurer, et tendre les bras vers lui en implorant son nom. Et alors il craqua et se précipita vers lui, le bébé dans les bras avant de tomber à genou à ses cotés. Draco porta les mains à son visage, retraçant les contours, plongeant son regard dans ses yeux verts.

« Harry… »

Il n’arrivait à rien dire, plongé dans sa contemplation de l’homme qui lui avait tant manqué, si bien qu’il sursauta lorsque que l’infirmière s’approcha de lui pour prendre son fils de ses bras. Il lui donna sans vraiment s’en rendre compte avant de se jeter sur Draco. Il devait le sentir contre lui.

« Draco, je… 
- Chut. »

Il sentit le blond s’éloigner de lui et lui poser un doigt sur les lèvres pour l’empêcher de parler.

« J’ai espéré depuis des jours que tu apparaitrait enfin dans mon rêve.
- Ton rêve ? Mais…
-Chut ! Si tu en parle trop, il va s’évanouir, mon rêve, il est fragile. Et je ne veux pas en sortir. Tout le monde est mort, dehors… »

Harry comprit alors. Et il ne put se retenir de pleurer, serrant son amour contre lui.

oOo 

Il avait souvent peur que son rêve s’effrite. Il essayait d’en parler le moins possible, de peur de se réveiller. Dans son rêve, tout allait bien, il vivait avec Harry, dans leur appartement, avec leur bébé. Il avait même un travail, même si il n’y allait pas souvent. Il faisait des potions. Il avait toujours aimé les potions.

Il travaillait chez eux, pour s’occuper du bébé. Harry, lui, avait repris ses études, il voulait devenir medicomage. Draco en était content, parce que c’était bien d’avoir un médecin prés de lui.

Il l’aimait tellement. Il n’avait plus parlé de son rêve à personne, à part à Harry. Mais ils ne parlaient presque jamais de l’extérieur, il avait tellement peur que son rêve se brise…

Alors il essayait de vivre son rêve, comme si il était la réalité, priant chaque jour merlin de ne pas se réveillé.

oOo 

« Mieux vaut qu’il vive dans un rêve avec moi, plutôt qu’il ne soit fou à l’hôpital »

Hermione se rappelais du regard d’Harry lorsqu’il lui avait dit cette phrase. Il lui avait expliqué, alors, que Draco les pensait tous mort, et qu’il croyait que tout ceci n’étais qu’un rêve.
Elle s’était dit que tout cela était malsain, puis elle avait vu Harry se battre pour devenir medicomagie, pour le soigné. Pour l’avoir près de lui.
Elle avait souvent été voir Draco, pour discuter, mais jamais il n’avait parlé de son ‘rêve’ avec elle. Il avait peur de le détruire à trop en parler, avait dit Harry.
Doucement, elle les avait vus aller mieux, tout les deux. Même si Draco restait maladif et craintif. Et puis, elle s’était dit que oui, il valait mieux qu’il arrive à vivre dans un rêve, plutôt qu’il se laisse mourir dans sa folie. Au final, ça lui donnait de l’espoir.

En attendant qu’Harry et elle ne trouve un moyen de le soigner.

 

Fin

Alors ? 

 
 
Chapitre précédent
 
 
Chapitre suivant
 
 
 
     
     
 
Pseudo :
Mot de Passe :
Se souvenir de moi?
Se connecter >>
S'enregistrer >>