Au bout du couloir, une petite
fille était recroquevillée sur elle-même, elle était habillée de noir et elle
riait en murmurant : « tu es la prochaine, tu vas mourir ».

      Puis je me retrouvai allonger sur le canapé
fixant le plafond blanc, je me levai et ouvrai la porte menant au jardin. Je marchai
pieds nus dans l’herbe, ils étaient autour de moi, les ombres marchaient,
couraient et criaient. Ils s’amusaient à me tourmenter ainsi. Je me mis à courir
pour leur échapper, les branches basses m’écorchaient le visage, les bras et
les jambes. Les racines prenaient vie et m’empêchaient d’avancer, mais est-ce
que j’avançai vraiment ? Peut-être. Je m’arrêtai essoufflée et me retournai,
devant moi se dressait ma maison. Je m’avançai jusqu’à la porte, derrière moi,
j’entendis un rire, quelque chose était à moins de 30 centimètres de moi. Un souffle
rauque me balayait la nuque. Je me retournai et j’eus à peine le temps de cri…

« « « « « « « « « « « « « « « « « « « « « « « « « « « « « « « « « « « « « « « « « « « « 

Je m’appelle Nelly et je suis
la voisine proche de Clara, nous habitons toutes les deux dans la forêt à 500m
l’un de l’autre et nous allons dans le même lycée. Ce soir comme chaque soir,
je rentre chez moi. Je jette mon sac sur le canapé, j’allume la télévision et
vais chercher des biscuits dans la cuisine. Quand je retourne au salon, je m’arrête
net et écoute attentivement la télévision :

« _ Clara Even a été retrouver morte hier soir, les
raisons de sa mort reste mystérieuse, nous savons juste qu’elle a été
découverte vers minuit par ses parents, la maison a été saccager et sur les
murs ont été inscrit avec du sang : ‘je l’ai rendu folle’. La jeune
fille a été trouvée assise sur le pas de la porte de derrière du domicile familial,
les poignets tranchés, un couteau dans sa main droite et un sourire de dément
aux lèvres, les yeux ouverts. Peut-être est-ce un suicide ou un… » Je vis
sur la télévision l’écran devenir noir et trois mots s’affichaient :

« TU ES LA PROCHAINE ».

Fin