Dite-moi si vous voulais la suite .
Mes parents étaient sortis pour aller diner. Ma mère, au début, n’avait pas voulu me laisser seule dans notre maison. C’est vrai que c’était une maison assez ancienne et somme toute, la demeure se situait dans une forêt. Mais elle avait cédé lorsque pour la millième fois, je lui avais di que j’avais 16 ans et plus 4 ans. Au fait, je m’appelle Clara. Mes parents étaient partis vers 16 heures, après bien sur des centaines de recommandations de la part de ma mère. Après leur départ, je m’asseyais sur un transat près de la piscine avec mon nouveau maillot en vue de perfectionner mon bronzage.
Quand tout à coup le ciel lumineux du sud disparut pour laisser place à des nuages d’un noir d’encre oppressant. Je me levai et eus tout juste le temps de rentrer qu’une pluie torrentielle s’abattit sur la forêt.
C’était étrange, très étrange ; en effet, pour un endroit baignait de soleil toute l’année, surtout que nous étions en été, en plein mois de juin.
Je marchai dans le salon, cherchant de quoi m’occuper. Mon regard se posa sur la télévision, je l’allumai et passai de programme en programme. Dehors l’eau coula à flot et s’abattit violemment sur la maison sur la maison. Je commençais à légèrement angoisser, à chaque éclair je sursautai et riais nerveusement.
Lorsque j’allai me lever pour aller à la cuisine, je vis des mots, exactement trois mots qui éveillaient en moi une peur certaine : « tu es la suivante ». Je reculai pas à pas vers le mur et mis retrouvai acculer contre, le souffle haletant et désordonné. Je murmurai : « la suivante à quoi ? » un grésillement aigu suivit ma question, tout s’éteignit dans la maison, le bruit du tonnerre retentit et sur l’écran j’aperçus : « à mourir ». Soudain sur l’écran, je vis défiler des images sans ordre précis, mais toute faisait part de morts violentes et longues. On pouvait voir, des visages criaient, pleuraient et suppliaient à la faucheuse de les épargner, même sans son, j’entendais leurs cris, ils m’imploraient de les aider. Les images passaient et me transperçaient, elles me brisaient, m’enlevaient toute notion de réalité, tout s’effaçait, tout réapparaissait. Ma vision se brouillait.
Puis l’écran devient sombre, il était étains. Je pleurai, je riais et commençait à étouffer. J’aperçu une lumière blanche que je suivis dans le couloir, je percevais des voix qui ricanaient à mon passage, elle me murmurait d’avancer dans ce couloir sombre qui semblait continuer sur des kilomètres, où est-ce que je me trouvé ? Chez moi ou ailleurs. Je ne le savais point. Peut-être, elle le saurait. |