Bon alors voilà, je vous présente mon premier OS sur Manyfics (même si ça fait quelques temps qu'il traine sur mon ordi...).
Merci ba-chan de m'avoir rafraichi la mémoire!!!
Je suis seul dans cette salle de classe, ils sont tous partis, ils ont emporté leurs diplômes. Il est parti, il a emporté mon coeur.
Je suis seul dans cette cour, ils sont tous partis, emmenant leurs diplômes. Il a disparu, emportant mon coeur.
Je rassemble mes affaires disséminées à travers la classe, notre classe depuis 7 ans...
Je rassemble les derniers signes de festivités à travers la cours, notre cour depuis 7 ans...
Mon casier est vide ,j'enlève la dernière photo ,notre dernière photo ...
Je finis de vider mon casier ,j'enlève la dernière photo ,notre dernière photo...
Je ramasse mon sac et marche vers la sortie, je ne suis pas préssé contrairement aux autres, contrairement à lui, je ne suis pas préssé que notre histoire se termine.
Je ramasse mon sac et marche vers la sortie, je ne suis plus préssé de partir...
Mon portable sonne, sa photo apparait, il m'appelle une dernière fois et je réponds, une dernière fois...
Il me répond, je l'entends, le souffle court à l'autre bout de la ligne, il me demande si je suis parti et je sais que derrière ces mots, se cache bien plus qu'une question anodine, je ne réponds pas et lui demande à la place de venir travailler sur un dossier, notre phrase code pour se retrouver comme il aime l'appeller. Il accepte d'une voix terne que je ne reconnais plus .
J'accepte de venir, pour la dernière fois, je pourrai le voir, l'entendre, le sentir, le toucher et le gouter une dernère fois. Je raccroche et me précipite vers la salle commune des préfets.
Je range mes dernières affaires, mes derniers souvenirs pour ne laisser au mur, comme tous avant moi, la photo des deux préfets-en-chef...
Les préfets-en-chef ensemble en plus d'être 2 garçons? Non, pour lui je n'ai été qu'un jouet car tout le monde sait que ce présidant là n'est pas fidèle, en aucun cas... Et pourtant, je l'aime à en mourir. Je pousse la porte de la salle commune silencieusement, il ne reste que nos 2 valises ainsi que quelques objets oubliés de-ci de-là et pourtant, comme si le train ne partait pas bientôt, il reste planté devant le mur, devant notre photo... Je me retrouve derrière lui puis l'entoure de mes bras, car un jouet doit rassurer et protéger son possésseur...
Je me laisse aller dans ses bras, il me rassure. Je me retourne et il me sert contre lui, comme si ça vie en dépendait .Ce qu'il ne sait pas, c'est que c'est moi qui dépend de lui et que s'il me quitte, je ne pourrai jamais survivre... Ces mots ont franchi la barrière de mes lèvres bien que je n'avais pas prévu de lui dire enfin, c'est peut-être pas plus mal qu'il le sache avant que l'on se quitte...
Je pleure. Jamais je n'aurai pu imaginer même dans mes rêves les plus fous qu'il puisse me dire une chose pareil mais peu importe, car même si c'est parcequ'il veut coucher avec moi une dernière fois, je veux y croire alors je l'embrasse .
J'attrape ses mains alors qu'elles se dirigeaient sous mon tee-shirt, je lui dit que je ne veux plus que de la baise mais autre chose, que je le veux lui tout entier et pas seulement son corps et que si lui ne veut que coucher avec moi, je le ferai autant de fois qu'il le voudra quitte à me donner à lui une dernière fois, que je l'aime.
Je crois que c'est la plus belle chose que l'on ne m'est jamais dite et je m'écroule dans ses bras en lui hurlant mon amour jusqu'à ce qu'il me fasse taire d'un fougueux baiser pour m'entraîner vers la porte en disant que maintenant nous avions tout le temps . Et c'est vrai, nous avons tout le temps avant n'importe quelle dernière fois... |