Disclaimer : Tous les personnages de cette fiction appartiennent à J.K.R, je ne suis pas encore assez riche pour les avoir :’(
Couple : HPDM
Dédicace : Cette fic est une fic cadeau pour ma Mii,pour son aide, ses critiques, ses encouragements, et puis tout simplement parce qu’elle ROOOX !!! Te n’aime ma Mii !!! ^^
Note :Ceci est un petit one-shot sans prétention, juste une envie d’écrire qui m’est venue… Je voulais partager ça avec vous, alors merci de me lire ! Et puis comme c’est mon premier Harry Potter (et même la première chose que je publie depuis plus de deux ans O.o) toutes critiques sont bienvenues ! J’aimerais m’améliorer alors c’est très important pour moi !!
Je ne vous retiens pas plus longtemps ! J’espère que vous passerez un agréable moment !
Sourire Amer
Aimer n’est pas une chose aisée. Ça ne l’a jamais été. Surtout pas avec lui. On dit que les différents s’attirent. C’est vrai. C’est ce qui s’est passé entre nous. Mais notre attirance a été forte. Violente même. Elle a commencé par les disputes, puis les bagarres, les corps à corps. Notre amour était puissant, il nous terrifiait. Nous étions jeunes et nous ne savions que faire. Nous avions peur, alors nous avons décidé que c’était de la haine. Et nous nous sommes haïs. Pendant sept longues années, à Poudlard, nous nous sommes détestés.
Profondément. Nous essayons de nous protéger en blessant l’autre, en cherchant son point faible au plus profond de son être, et en mettant cette faiblesse à jour pour déguster la douleur dans les yeux de l’autre. Il était le plus fort à ce jeu-là. Il trouvait toujours les mots qui faisaient mal.
Violemment. Quand les paroles ne suffisaient plus. Nous en venions aux mains. Nous évacuions notre rage, notre frustration de ne pas comprendre, avec les poings. Pour ce qui était de la douleur physique, j’étais le meilleur. Mais j’avoue qu’il était un adversaire redoutable. Il l’es toujours d’ailleurs… J’en suis sûr.
Mortellement. Parce que oui, pendant la bataille finale, nous avions cherché à nous tuer l’un l’autre. Lui avec ses ruses sournoises, moi avec mon ardeur habituelle.
Pourtant… Pourtant quand il eut finalement l’occasion. Quand il me trouva à terre, à bout de force, après que j’eus vaincu Voldemort, il ne m’acheva pas. Au contraire, il lança nonchalamment un impardonnable à Bellatrix qui, elle, essayait de le faire. Il tua sa tante bien aimée pour me sauver moi, sa Némésis, son meilleur ennemi… son amour.
Ca me fait toujours drôle de dire “Son amour”. Pourtant il me le disait parfois. Quand il abaissait ses barrières. Quand il se sentait faible, quand il se sentait seul. Quand ses parents lui manquaient. Ses parents qu’il a trahis pour moi. Il ne m’a jamais dit pourquoi il avait fait ça. Ce qui l’avait décidé de le faire. Sûrement ne me le dira-t-il jamais. C’est un de ces secrets qu’on ne révèle pas, qu’on enferme bien au chaud dans un coin de notre esprit sans jamais s’en approcher. Mais je n’insistais pas, je le comprenais. Et puis nous avions fini ensemble, c’était le plus important.
Un couple inattendu. Un couple étrange. Beaucoup n’étaient pas d’accord. Ils disaient qu’il m’avait ensorcelé pour que je sois avec lui, ceux là même qui disaient que j’étais le “survivant” celui qu’aucun sort n’atteignait. Quelle ironie de voir tant de paradoxes. Mais après tout, c’était vrai. Il m’avait ensorcelé. Mais pas avec un sort… Oh et puis on s’en moquait de ce qu’ils pensaient. Nous nous aimions, et c’était le plus important.
Notre amour, tout comme notre haine, était violent. Nos disputes s’enchainaient, mais suivaient les réconciliations...passionnées. Il y avait aussi les séparations, qui ne duraient jamais longtemps. Puis il y avait les retrouvailles, toujours plus enflammées, toujours plus magnifiques.
Sauf qu’aimer n’est pas une chose aisée. Et après tant d’années, je n’arrivais toujours pas à comprendre ce sentiment. J’avais peur. Et malgré moi, j’ai été lâche et j’ai fuis. Oui, moi le “Survivant”, le gryffondor par excellence, j’ai fuis. Et je suis allé voir ailleurs.
Je voulais savoir si le plaisir intense que je ressentais chaque fois qu’il me caressait, serait pareil si c’était une autre personne qui me touchait.
Je voulais savoir si cette joie qui me submergeait chaque fois qu’il esquissait un sourire, m‘envahirait de nouveau si je voyais d’autres sourires.
Je voulais savoir si ce n’était qu’avec lui que toutes les sensations que je ressentais étaient multipliées au centuple, car j’étais persuadé que c’était faux.
Mais ce n’était pas le cas.
Et à mon retour il n’était déjà plus là.
Une fois, j’ai dit à Ron que j’aimais nos séparations, parce qu’après notre couple devenait plus solide, je lui ai aussi dit que parfois je faisais exprès d’énerver Draco.
Maintenant, je ne le pense plus. J’aimerais tellement qu’il soit à mes côtés, qu’il ne soit jamais parti, à cause de moi, de ma peur, de ma lâcheté.
Déjà cinq mois que je n’ai plus aucunes nouvelles de lui. Je ne sais pas où il est. Personne ne le sait d’ailleurs. Je m’inquiète. D’autres jubilent. J’aimerais bien les tuer, mais je ne peux pas. L’inconvénient d’être l’élu… Faute de le trouver, je m’enfonce encore plus dans le travail.
Le métier d’Auror n’est déjà pas facile, mais avec les heures supplémentaires, il devient complètement fatiguant. Je n’ai plus le temps de sortir, mais de toute façon je n’en ai pas envi.
Quand je rentre le soir, je me contente de m’allonger sur le canapé pour le voir partout autour de moi. Pourquoi je ne le cherche plus ? Parce qu’il a eu raison de partir, après ce que j’avais fait. Il a tout laissé tomber pour moi, et je le remercie en le trompant. Gryffondor se retournerait dans sa tombe s’il l’apprenait. Alors je le laisse partir.
Enfin pas vraiment. Parce que quand je ferme les yeux, il me revient. Et je me souviens de tous nos moments passés ensemble.
De son premier essai culinaire. De la cuisine dévastée que j’ai trouvée en rentrant. De lui au milieu, pestant contre les moldus et leurs inventions à deux balles. J’avais réussi à le convaincre de garder quelques machines moldus dans notre appartement. La télévision et la PlayStation lui ont plu, mais il s’était difficilement accommodé au micro-onde et tout ce qui se rapprochait de près ou de loin à la cuisine. Quoiqu’avec lui, même la cuisine sorcière est un danger. Pourtant je le laissais faire de temps en temps. Juste pour apprécier sa moue boudeuse et essuyer une quelconque tâche sur son visage. Juste pour l’embrasser et profiter de ces moments où il laissait tomber son masque de froideur. Juste pour apprécier ses caprices qu’il se permettait alors de faire pour que je le console. Juste pour m’affirmer que j’étais unique car il ne montrait ce côté enfantin qu’à moi.
Je m’en rappelle et je souris.
Je me souviens du premier “je t’aime” qu’il m’a dit. De ses joues rosies à cause de sa fierté ravalée comme il le dit. Mais de son regard ancré dans le mien. Un regard sûr. Un regard qui ne me mentait pas. Oh j’avoue que ce n’était pas une des soirées les plus magnifiques que j’ai passées. Du moins au début. Ni dîner aux chandelles, ni ambiance romantique. Bien au contraire, nous nous étions disputés ce soir là. Je le soupçonnais de m’avoir trompé. Comble de l’ironie quand on sait ce que j’ai fait après. Il était très énervé au début, mais je crois qu’après il a compris ma détresse, ma peur de me retrouver seul. Alors il me l’a dit. Et je n’ai jamais été aussi heureux.
Je m’en rappelle et je souris encore plus.
Je me souviens de notre premier Noël ensemble. Notre vrai premier Noël. Un sans la peur d’être attaqué par Voldemort, sans la froideur de parents trop sévères ou la haine et l’incompréhension d’une fausse famille. Un Noël reposant avec la personne qu’on aime. Un Noël qui a aussi marqué notre première fois. Notre amour qui se transformait en désir. Nos deux corps qui se retrouvaient. Qui ne faisaient plus qu’un. Qui se mouvaient en une danse passionnée. Ses caresses enflammées. Ses gémissements sous mes doigts. La beauté de son regard endiablé. Nos mains enlacées. Nos âmes qui fusionnaient.
Je m’en rappelle et je souris.
Je me souviens des nuits où il se réveillait en criant. Couvert de sueur, le regard perdu. Il ne se calmait pas facilement. Je le prenais toujours dans mes bras à ces moments là. Maudissant mon incapacité de l’aider. Je ne savais que faire d’autre à part essayer de le consoler en lui parlant et en le berçant. Je crois bien que ça marchait. Mais il se rendormait toujours sans me dire ce qui le tracassait. Un autre de ses secrets, mais je crois deviner. Personne n’est sorti indemne de la guerre. Et aux blessures physiques, s’ajoutent les blessures mentales : les plus douloureuses, celles qui ne cicatrisent pas.
Tout ça je m’en souviens. Je m’en souviens très bien. Et je souris.
Un sourire amer, un sourire plein de regrets. Mais un sourire qui m’accompagne alors que je m’endors. Ah c’est drôle. Je pense tellement fort à lui que je le vois, que je l’entends m’appeler. Mais pourquoi est ce que dans ce souvenir il a l’air inquiet ? Ah c’est dommage. C’est cette expression que j’emporterais dans mon sommeil… Mon sommeil éternel…
Fin
Note de fin : Voilà ! J’espère que ça vous a plu !Je radote, mais n’hésitez pas à me laisser vos avis ! Mercii d’avoir lu^^
Ca devait être un One-shot, mais on m’a demandé un happy-end que je posterai dans deux jours ^^’ |