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au 31 Mai 21 :
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Dangerous Alliance
Par Mellyna Yanou
TVXQ  -  S-F/Fantaisie  -  fr
1 chapitre - Rating : T (13ans et plus) Télécharger en PDF Exporter la fiction
    Chapitre 1     1 Review    
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Prologue

Avant de nous lancer à corps perdu dans cette fanfiction (fleuve), quelques petites précisions supplémentaires...

Warning : Je dirai… beaucoup de sang, de la baston, voire de la torture, *quelques* écarts langagiers mais rien de très lourds. Du Angst, quoi.

Situation : Dangerous Alliance se déroule au début du quatrième millénaire, en l’an 3070… et comme en hiver, fin décembre.

Yami no Kokoro est une de mes fictions originales, mêlant Science Fiction et Fantasy, sur une Terre dans un futur lointain.

Il s’agit donc d’un Cross Over entre une fiction originale et un Univers Alternatif incluant les TVXQ!
Je suis consciente que très peu voire carrément aucun d’entre vous ne connaît ce groupe (quel dommage…) mais je vous invite surfer sur Google Image, juste pour voir qui est qui. Si vous souhaitez plus d’infos sur eux, je suis là ^___^

Je ne vais pas résumer l’histoire de YnK, car il n’est pas nécessaire de la connaître pour comprendre. Sachez seulement, qu’il y a plus d’un siècle, une chose horrible s’est produite quelque part sur Terre…

###

PROLOGUE

En mille ans ou en deux siècles, certaines choses se devaient d’être immuables.

L’humanité, les Métropoles… des notions quasiment éternelles qui, certes, prenaient souvent différentes formes au fil du temps, mais qui restaient définitivement les mêmes. Le climat aussi était constitué de notions éternelles, bien qu’agencées de façons différentes… jamais on ne découvrit autre chose que le vent, la pluie, le blizzard, les tempêtes de sables, la sécheresse, la neige…

La neige.

Cette immensité immaculée qui recouvrait tout sur son passage, n’épargna rien ni personne. Cotonneuse en apparence, glaciale au toucher, crissant sous nos pieds, piège mortel… lorsqu’elle règne en maître, elle interdit tout autre bruit que celui du vent. Mais parfois cette loi était brisée.

Des sanglots violèrent la règle.

Une forme agenouillée dans l’épais tapis glacial, ramassée sur elle, entourait son propre corps de ses bras affreusement pâles. Tremblante, trempée, elle se balançait légèrement d’avant en arrière, mais semblait trop épuisée pour faire le moindre mouvement. Elle était transie de froid, et ses violents tremblements paraissaient être la cause de ce mouvement de balancier.

Hoquets douloureux et lourds sanglots se mélangeaient, venant s’ajouter aux contractions incessantes et involontaires de son corps. La lourde masse de cheveux sombres, ramenée vers l’avant, dévoilait des épaules pâles comme la mort, zébrées de carmin là où le tissu n’était plus présent.

Une autre forme se tenait tout près d’elle… couverte de bleu sombre. Elle la dominait de toute sa hauteur et ne fit pas le moindre mouvement vers elle, bien au contraire. Sa simple présence l’écrasait, l’oppressait.

Qu’elle s’éloigne d’elle… vite… pitié. Elle s’accroupit et posa un genou au sol, face à la jeune femme recroquevillée. Elle leva le bras et lentement, avec une application toute particulière, lui caressa les cheveux. Mais aucune douceur ni tendresse n’émanait de ce geste.

Un gémissement de douleur, puis une toux rauque, maladive, incessante. Une fine pluie pourpre tomba sur le sol, tâchant ce tapis immaculé. Nouveau blasphème.

« S… s… sa… »

La forme se pencha un peu vers le corps tremblant, intriguée.

« Plait-il ?
- Sa… saleté… de… de… démon, souffla-t-on dans un râle. »

Le dit démon eut un rictus moqueur.

« Je ne crois pas que tu sois la mieux placée pour m’insulter.
- … pas comme toi…
- Oui… peut-être bien mais tu n’en es pas si loin que ça, n’est-ce pas ?
- … dans tes rêves… »

Une main gantée s’empara d’une mèche et la replaça dans la masse sombre. Ce geste sembla amplifier la douleur qui s’était emparée de la jeune femme. Il s’approcha du visage exsangue. L’obscurité dans laquelle était plongée l’avenue ne permettait pas de voir les traits des deux visages presque côte à côté. Quelques teintes étaient visibles, sans plus… le blanc, les tâches sombres, la pâleur effrayante de la jeune personne, et celle angoissante mais parfaite du démon.

Un autre sanglot souleva le corps épuisé de la jeune femme.

« Tu n’as donc plus aucun contrôle sur toi ? s’enquit-il visiblement déçu. »

D’autres sanglots furent sa seule réponse. Lassé, il retira sa main et se releva… le corps se détendit légèrement. L’autre lissa les pans de son manteau avant de se retourner et faire mine de partir. Mais il s’arrêta après quelques pas.

« Tu le salueras de ma part !! »

Il s’éloigna définitivement, agitant une main nonchalante en guise de salut, abandonnant la jeune personne dans le froid mordant, l’obscurité et la solitude la plus complète. Le vent qui soufflait se fit plus glacial que jamais pour la jeune femme trempée.

Au croisement d’une autre rue, une ombre se tapit au passage du démon… ce dernier ne l’aperçut pas, à son grand soulagement. Elle attendit quelques instants avant de se risquer à jeter un regard vers l’avenue. La jeune femme n’avait pas bougé de sa position de pénitente. Le vent emporta quelques murmures vers l’ombre.

« Aide-moi… je t’en supplie… »

Personne ne vint lui porter secours… elle s’effondra lourdement, ses forces l’ayant quittée, mais ses supplications toujours sur les lèvres. L’ombre eut un mouvement hésitant, partagée entre l’envie de lui venir en aide, et celle de rester cachée. Quelque chose brisa son hésitation… elle leva la tête, son regard d’ébène parcourant le paysage inchangé. Elle tourna les talons, s’enfuit aussi vite que possible, et disparut à un autre croisement, ombre parmi tant d’autres.

Des pas affolés se précipitèrent vers le corps gisant pour qui les flocons cotonneux semblèrent constituer un fin linceul aussi éclatant que son édredon de glace.

###

Il se trouvait dans un jardin d’hiver coquet et coloré. Les rayons d’un jour déclinant traversaient les grandes fenêtres qui constituaient la majeure partie des murs, illuminant la grande pièce. Il faisait chaud… agréablement chaud. La lumière était douce au regard, apaisante. La multitude de plantes renforçait ce sentiment de bien-être, agencées en un petit labyrinthe floral sinueux. Perdu au milieu des méandres de flore, un rocking-chair se balançait légèrement. Il ouvrit des yeux ronds. Incroyable… on fabriquait encore de tels sièges, mille ans plus tard. Il sourit… cette pièce était complètement hors du temps, bien loin des décors chromés et impersonnels de cette époque. Il jeta un coup d’œil à sa tenue, s’attendant presque à se trouver vêtu à la victorienne. Une chemise et un pantalon sombre, une veste… rien à voir.

« … ch… »

Un murmure.

Il releva le regard.

« … ent… »

Si cette personne pouvait parler plus fort… il n’y avait que lui dans le jardin, pourtant il avait l’impression que quelqu’un d’invisible se tenait devant lui, mais qui parlait trop bas pour être réellement entendu. Après quelques autres murmures incompréhensibles, la voix s’éleva peu à peu.

« Tu as réussi, tu sais ça ? »

Le ton était joyeux, amusé et quelque peu surexcité. Il voyait presque le sourire qui se dessinait dans l’intonation. Une voix jeune, féminine, qui lui était totalement inconnue. Pourtant sur le moment elle lui semblait familière.

« Je suis arrivée à bon port, et c’est grâce à toi ! »

Il y avait une telle reconnaissance dans ces paroles, que cela lui réchauffa le cœur. Il ne se souvenait pas d’avoir aidé qui que ce soit récemment, mais à cet instant, apprendre qu’il avait réussi quelque chose et que l’on en était satisfait, le réjouissait au plus haut point. Il avait si peu d’occasion d’apporter son aide…

« J’espère en tout cas que tu n’auras pas de problèmes avec les autres. Tu m’as vaguement dit qu’il y avait des risques, mais je te connais. Tu m’as caché un sacré paquet de choses. T’auras qu’à dire que je t’ai menacé, fait du chantage, tout ce que tu voudras. »

Elle rit… il eut un sourire amusé, bien que ses paroles l’angoissèrent un peu. Qu’avait-il fait de si risqué, qui pouvait lui apporter de gros problèmes avec eux… ?

Soudain, la douleur fusa. Il en eut le souffle coupé.

*Des problèmes ? *

Son cœur sembla se déchirer en lambeaux, la douleur lui tiraillait la poitrine. Sa main se crispa sur le tissu sombre. Difficilement, il tentait de respirer, mais trop peu d’air parvenait à ses poumons. Ses jambes ne supportaient plus… il s’effondra sur le dallage frais. Une autre voix résonna… celle-ci il la connaissait, depuis sa naissance.

« Pourquoi ? »

Elle était froide, dure, mordante… la sourde colère qu’il sentit dans cet unique mot, lui glaça le sang.

« Tu connais pourtant les règles. »

Du regret. Qu’avait-il donc fait ?

« Tu as brisé une promesse et notre ultime loi. »

L’Ultime Loi… il n’avait tout de même pas… non…

« Tu connais la règle… »

La douleur s’intensifia plus qu’il ne le croyait possible. Il ne chercha plus son souffle, il l’avait définitivement perdu. Une douce caresse sur son front, fraîche et apaisante. Le monde était flou… il parvint néanmoins à distinguer deux yeux verts penchés sur lui. Deux yeux rieurs…

« Allez, à la prochaine ! »

Il voulut lever la main vers ces deux billes de jade, mais elle tomba mollement sur le sol avec un bruit mat. Et tout se figea…

Le réveil fut brutal… et douloureux. La gorge serrée, le souffle court, il se redressa sur les coudes, puis se rallongea sur le côté, inspirant et expirant profondément. Happant l’air plus qu’il ne respirait, l’air restait parfois bloqué dans sa gorge… il avait beau insister, il ne parvenait qu’à suffoquer.

Puis il sentit une main se poser sur son dos, celle-ci entama un lent massage circulaire, tandis que sa voisine écartait de son visage quelques mèches trempées. Doucement, il retrouva son souffle… l’air circula de nouveau. Il en poussa presque un soupir de soulagement. L’autre continua son massage apaisant un moment puis le cessa, mais sa main resta sur son dos. Une douce chaleur s’en dégageait et se répandait dans son corps, dissipant les dernières marques de ce cauchemar.

« Tu te sens mieux ? »

Il frissonna. C’était sa voix… SA voix. Mais elle n’avait rien à voir avec celle qu’il avait étendue. L’autre lui frictionna le dos, voyant que ses tremblements reprenaient.

« Un peu, finit-il par souffler.
- Bien… très bien…
- Je n’ai…
- Non, non, tu n’as réveillé personne, ne t’inquiète pas. »

Sa main passa dans ses cheveux dans un geste rassurant. Il sentit le matelas s’enfoncer près de lui… l’autre s’était assis. Il se remit sur le dos et observa la silhouette sombre qui se tenait à ses côtés.

« J’en demanderais trop si je souhaitais savoir ce que tu as vu ? »

Que lui dire ?

« Un peu trop… »

Malgré l’obscurité il le vit presque sourire.

« J’imagine… tu réagis rarement aussi mal.
- Tu étais déjà réveillé ? s’enquit-il, détournant le sujet.
- Si on veut. Tu penses pouvoir te rendormir ? »

Il sourit… lui non plus ne voulait s’attarder sur la raison qui le maintenait éveillé. Il réfléchit à la question… il n’avait plus tellement sommeil. Se retrouver seul dans la chambre avec pour seule attraction les souvenirs de son rêve, dissipa toute trace de sommeil.

« Non, j’en doute.
- Tu me tiens compagnie alors ? »

Aucun des deux ne souhaitait rester seul avec ses pensées. Ces dernières étaient plutôt sombres depuis quelques temps. Il se redressa et s’assit sur le matelas.

« Si tu penses que je suis de bonne compagnie.
- Oh, tu sais… à cette heure-ci de la nuit, je ne suis pas très regardant à ce sujet.
- Merci bien…
- Mais je t’en prie, ce fut un plaisir. »

Ils rirent, assez bas pour ne pas réveiller les autres non loin de la chambre. L’autre tourna la tête vers la fenêtre de la pièce… dehors il n’y avait que la nuit. Rien d’autre. Une obscurité insondable, mais loin d’être désagréable. Un doux silence plana entre les murs. Il ferma les yeux.

« Demain, déclara simplement son voisin. »

Il le regarda. Déjà ?

« Nous devons partir le plus tôt possible. Il faudra quitter les lieux tôt le matin. »

Il hocha lentement la tête.

« On n’a plus trop le choix, hein ?
- Oui…
- C’était comment là-bas ? »

Il l’entendit prendre une brusque inspiration.

*Aïe… sujet sensible.*

« Angoissant. »

Et il parlait de bonne compagnie…?

 

A suivre…

 

 
     
     
 
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