Dans la tête d’Harry

ça va faire trois jours que nous avons passé cette merveilleuse nuit ensemble.

Trois jours que je ne pense qu'à toi.

Trois jours que je ne dors plus.

Et toi, tu fais comme si de rien n’était. Tu passes devant moi dans les couloirs sans même m’adresser un regard, et je ne sais pas pourquoi mais cela me déprime.

Samedi soir, tu avais l’air de tenir à moi, mais il faut croire que je me trompais. Et pourtant tu tremblais et gémissais dans mes bras, et tu as jouis avec une telle facilité que je me disais que peut-être, tu pourrais ressentir autre chose pour moi que du dégoût , mais à l’évidence j’ai eu tort.

Demain on est lundi, et les cours reprennent. Comment vais-je faire quand je te verrai, pour ne pas penser à toute ces choses que tu m'as faites, la facilité avec laquelle ta langue caressait la mienne, l’agilité que tu as eu quand tu te trouvais sur moi.

Décidément, il faut vraiment que j’arrête de penser à toi. De toute façon, je ne pourrai jamais t’avoir, car quand tu t'es réveillé, ce n’est ni de la tendresse, ni de l’amour que j’ai vu dans ton regard, mais du mépris et du dégoût. Tu as essuyé ta bouche comme pour te laver de mes baisers, tu as pris tes vêtements et as disparu par la porte de ma chambre de préfet.

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Bon, il se fait tard et mes amis vont commencer à s’inquiéter si je ne vais pas tout de suite dans la grande salle.

Je prends mes chaussures, les enfile et vais les rejoindre à la table des Gryffondors.

Ron et Hermione sont déjà en train de manger, décidément Ron a beaucoup déteint sur elle ces temps-ci. Car oui, ça fait depuis la fin des vacances de notre sixième année que Ron lui a avoué son amour, et bien sur c’était réciproque. Si seulement ça pouvait être le cas pour Drago et moi.

Il est assi à la table des Serpentards, comme toujours entre Blaise et Pansy. C’est fou comme elle le colle cette pimbêche, elle n’a toujours pas compris qu’il ne veut pas d’elle. En plus, Malfoy dit qu’il est bi, mais tout le monde sait que c’est faux. Les seules relations ou coups d’un soir qu’il a eu, c’est avec des hommes. Malfoy est gay, tout le monde sait ça. Mais apparemment, elle semble s’accrocher à lui tout de même. Soudain, il se met à éclater de rire, un rire qui me fait craquer. On peut même voir ses dents, c’est pour dire. Ça doit vraiment être drôle pour que Drago Malfoy rit à en perde le contrôle. Je suis presque jaloux de celui, ou celle qui provoque cette hilarité.

-Harry ? Ça va ? Tu a l’air ailleurs. Me demande Ginny.

Oui Ginny je suis ailleurs, avec lui, à rire moi aussi.

-oui, ça va. Je suis juste un peu fatigué, je n’ai pas beaucoup dormi ces derniers temps.

-Je te manque tant que ça depuis que tu as ta chambre de préfet ? Ironise Ron entre deux baisers avec Hermione.

-oui, ça doit être ça. Lui répondis-je simplement.

Le dîner étant terminé, chacun se rend dans son dortoir respectif.

Je pars un peu après les autres, histoire de voir si Drago (qui était resté aussi) viendrait me parler. Ça n’a pas manqué. Deux minutes après le départ des élèves, il s’approche de moi d’un pas assuré.

-Alors Potter, on ne va pas avec ses petits camarades. Fais attention, Weasley fille doit être en train de t’attendre. Vous n’aviez pas prévu de baiser ?

-Non tu vois Malfoy, c'est à toi que je réserve ce petit privilège.

-merci beaucoup, mais je m’en passerai.

-Tu ne sais pas ce que tu perds !

-Ho si, et justement, je ne perds rien Potter ! C’est tout juste si j’ai réussi à jouir quand on a fait l’amour, car oui, j’ai eu beaucoup de mal a prendre mon pied dans tes bras ! Tu n’arrive à la cheville d’aucun des mecs avec qui j’ai couché !

Je ne sais pas pourquoi, mais ses paroles me blessent au plus profond de moi.

-Tu as raison. Ce n’était même pas comparable au plaisir qu’on prend à manger une part de tarte à la myrtille ! Lui crachai-je.

-Je te demande pardon? Une tarte à la myrtille? Faut pas exagé…

-Arrête de te torturer Malfoy, je m'en vais! dis-je d’un ton plus sec que je ne l’aurais voulu. Et puis je tourne le talons et vais rejoindre le dortoir en le laissant seul.

Ses mots m'ont fait mal, affreusement mal. En tout cas, j’espère avoir eu mal plus qu’il ne le voulait, car si il voulait me faire mal a un tel point alors c’est vraiment qu’il me hait.

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Je n’ai pas encore parlé à mes amis de mon expérience avec le Serpentard, et je ne compte pas le faire de si tôt. Alors une fois arrivé dans le dortoir, je masque ma peine par un sourire et fait comme si de rien était. Je leur dit bonne nuit, puis repars dans ma chambre le cœur lourd comme un boulet de canon.



A suivre…

J’espère que ça vous a plu.

Dans le prochain chapitre, nous serons dans la tête de drago !

Bisous à tous. 

J’ai essayé de corriger les fautes d’orthographe, j’espère qu’il n’y en a plus beaucoup.