BILL
L
L’horloge sonna neuf heures. Fleur s’approcha de moi et redressa ma cravate. Malgrès ses yeux rougis par le chagrin et les années écoulées, elle avait conservé tout sa beauté. Je lui caressai tendrement la joue
Harry vint presser son épaule et murmura : «C’est l’heure ». Fleur vacilla et nous ne fûmes pas trop de deux pour la soutenir.
Blottis l’un contre l’autre, mon beau-père essayait de consoler sa femme qui laissait libre court à son chagrin.
Aujourd’hui, nous allions rendre un dernier hommage à Gabrielle morte en donnant naissance à un vigoureux petit Etienne et mon cœur saignait de la cruauté de cette perte. |