Disclamer : Cette histoire m'appartient, mais tout l'univers, les personnages et les éléments du monde d'Harry Potter appartiennent à J.K. Rowling. Je ne détiens donc aucun droit, si ce n'est de mon intrigue.
NOTE IMPORTANTE : J'ai choisis de supprimer complètement la fiction puisqu'elle va changer assez radicalement. De nombreuses choses disparaissent par manque de maturité, ou pour un soucis de respect envers l'oeuvre originale. J'espère que cela ne vous dérangera pas trop mais j'y tenais, parce qu'en relisant, j'ai honte de ce qui y a été écrit ^^
Sur ce, Bonne lecture !
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Chapitre 1
Harry regarda par la fenêtre entrouverte de son dortoir. Une fraiche brise caressa son visage, balayant doucement ses cheveux en arrière. Il enleva ses lunettes, massa un peu l'espace entre ses yeux et reposa la monture devant ses yeux. Il était seul dans cette immense école pour un été entier… qui venait seulement de commencer.
- La vue depuis la tour Gryffondor a toujours été des plus magnifiques, monsieur Potter. Les nuits d'été sont toujours merveilleuses.
- Professeur Dumbledore… murmura Harry en tentant de ralentir les battements de son cœur s'étant affolés de l'apparition silencieuse du directeur. Je ne vous avais pas entendu venir.
- Je venais simplement m'enquérir de ton état, Harry. J'espère que l'été ne te seras pas trop… ennuyant.
- Non professeur, je ne crois pas. Je manque seulement de compagnie et je n'ai rien d'autre à faire que de discuter avec vous et les autres professeurs… Il me semble d'ailleurs que professeur McGonagall est partie, je me trompe ?
Le directeur exprima un petit rire d'amusement qu'Harry ne sut comprendre, et se retourna vers lui.
- Effectivement, Minerva est partie quelques semaines pour-
- L'Ordre du Phénix ?
- Oui…
- Auriez-vous quelque chose à me proposer afin de passer mes journées ?
Le directeur sembla songeur tandis qu'Harry attendait une réponse, scrutant son visage avec attention.
- Je peux effectivement te proposer quelque chose, mais je dois vérifier la disponibilité de l'autre personne d'abord.
- Dites toujours, professeur.
- Je préfèrerais te voir entre les mains d'un professeur que seul dans le dortoir Gryffondor, il en va de soi. Je vous suggèrerais donc de profiter la disponibilité du professeur Rogue afin de continuer dans l'apprentissage de l'occlumancie…
Harry resta figé. Le professeur Dumbledore lui proposait de continuer les cours avec Rogue, qui l'avait habilement chassé de ce même programme…
- Vous êtes certain que Rogue accepterait de reprendre mes cours…
- Le professeur Rogue Harry. Et je ne doute pas de la persévérance de Severus quant à ton éducation dans ce domaine. Plusieurs d'entre nous, les professeurs, croyions que ces cours sont une bonne base afin de te diriger dans l'emploi tant désiré et hardi que tu as choisi.sir
- Auror…
- Effectivement, monsieur Potter. Ce programme est très difficile, je ne te le cache pas, mais je sais que tu peux réussir. Tu as ça à l'intérieur de toi. Je ne crois toutefois pas que les vacances d'été soient le bon moment pour parler de tes capacités. Je vais donc aller parler au professeur Rogue quant à tes cours et je t'en reparle avant la fin de la semaine.
- Merci professeur, mais je reste sceptique quant à la réponse de… du professeur Rogue.
Harry regarda Dumbledore partir en souriant puis retourna à la vue qu'il avait par la fenêtre. L'air au-dehors sentait bon, les fleurs parfumaient l'air et malgré la hauteur de la tour, Harry pouvait les sentir quand même. Parfois, il entendait des bruissements d'ailes des chouettes qui allaient et venaient dans le château, sans doute pour les professeurs restant dans le château : Rogue, Dumbledore, Trelawney, Minerva et bien d'autres que le brun ne connaissait pas encore.
Soudainement, une chose attira son attention. Au loin, dans la forêt interdite, une petite chose volait un peu au-dessus des arbres. C'était un petit point blanc qu'Harry aurait pu reconnaître aussitôt.
- Hedwige !?
Il porta la main à sa bouche quand celle-ci parvint à sa fenêtre, d'un battement d'ailes rageur. Par endroits, du sang tachait son plumage immaculé et quelques plumes avaient été arrachées. Elle devait avoir été attaquée au-dessus de l'immense forêt sombre. Harry partit chercher un linge humide et revint aussi rapidement.
- Ma pauvre Hedwige, mais qu'est-ce qui t'es arrivé ?
La chouette roucoula tristement tandis qu'Harry caressait son bec en nettoyant le sang. Il lui donna des miamhibou avant de la laisser s'envoler vers la volière. C'est alors qu'il remarqua la lettre sur son lit, dont le papier était jauni. Sur le dessus, son nom était écrit en sanguine. Il ouvrit la lettre avec un bout de plume qu'il rangea ensuite dans sa valise.
Harry,
Je commence sérieusement à m'inquiéter. Où est-ce que tu te trouves ? Tes moldus m'ont dit que tu n'étais jamais revenu… je me demande juste si tu vas bien et où tu te trouves, parce qu'on s'inquiète tous au Terrier, même Hermione. Eh oui, elle est chez moi en ce moment. J'ai hâte de ravoir de tes nouvelles et j'espère que tu as cessé de… te blesser à cause de Sirius. Ne cherche pas la mort parce que sniffle ne le voudrait pas.
Alors voilà, au revoir et j'espère que tu seras bientôt parmi nous. On se revoit sans doute au début de l'école, les professeurs ne veulent rien dire à personne sur l'endroit où tu te trouves.
Ton ami,
Ron.
Harry sentit son cœur se serrer en lisant le surnom de son parrain. Il ne voulait plus rien entendre, lire ou voir en rapport avec celui-ci, sa perte lui étant trop douloureuse. Ron s'inquiétait pour lui et pourtant, Harry ne faisait rien d'autre que de venger la mort de son parrain, sur lui-même.
Il sentir alors un courant froid dans son dos et se retourna. Sir Nicolas déambulait dans le dortoir un petit moment puis vint se poster près du jeune sorcier.
- Mon très cher Harry Potter serait-ce mes yeux qui se troublent ou verrai-je un trouble dans vos yeux ?
- Sir, je ne suis pas malade.
- Je ne peux qu'être incertain de votre réponse, monsieur Potter. Votre regard vous trahit en devenant… vitreux il me semble. Lentement, il perd de son éclat de vie et regardez votre main, elle semble dans un piteux état.
- Sir, je vous demanderais de bien vouloir me laisser. Je n'aime pas qu'on ait pitié de moi, répondit-il sèchement.
Nick quasi sans tête semblait troublé. Il tourna le dos à l'étudiant, offusqué et s'envola vers les profondeurs du château. Harry profita du départ du fantôme pour regarder la blessure qui serpentait sur son bras. Une plaie profonde et ensanglantée qui frôlait l'os.
« Harry, arrête de te maltraiter ainsi ! » pensa le brun. Il serra son poignet de sa main gauche et regarda à nouveau par la fenêtre. En touchant sa peau, il sentit une vive douleur le parcourir. Son sang coulait encore, doucement, en un filet sur son bras. Harry passa sans cesse sa main contre la plaie afin d'enlever le sang qui ne cessait de s'écouler, mais peine perdue, il fit appel à la magie.
- Hermarrestar !
Le sang cessa aussitôt de s'échapper de sa plaie ouverte. Il se rendit à la salle de bain et prit de l'eau pour nettoyer la plaie avant de bander son bras. Il recouvrit ensuite sa main avec sa robe de sorcier afin que rien ne paraisse.
Il passa ainsi une bonne partie de la semaine enfermé dans le dortoir, à regarder dehors. Il n'avait même pas besoin de sortir pour prendre son petit-déjeuner puisque Dobby aimait le lui servit directement au lit. Le dîner et le souper arrivaient souvent de cette façon. Parfois, il sortait de son dortoir pour prendre l'air et manger dans la Grande Salle, mais il ne prenait jamais le temps de discuter avec les quelques professeurs résidant ici.
- Monsieur Potter !
La petite voix de Dumbledore retentit fortement dans le corridor alors qu'Harry s'apprêtait à sortir dehors. Le brun descendit sa manche sur son bras blessé avant de rejoindre le vieux directeur.
- Professeur ?
- J'ai discuté avec le professeur Rogue et avait plusieurs arguments bien échangés, nous avons convenu que tu pouvais reprendre les cours d'occlumancie avec lui.
- Je commence quand ?
- Et bien, le professeur Rogue se laisse le privilège de te le dire en personne. Il espère seulement que jusqu'à ce qu'il viendra, tu prennes le temps de pratiquer les dernières leçons qu'il t'a enseignées.
- Donc il veut que je fasse… des devoirs ?
- En quelque sort, oui il souhaite cela.
Dumbledore cessa alors de bouger et mit une main sur l'épaule de son élève.
- Harry, j'aimerais que tu cesses de… mépriser le professeur Rogue, ou sinon de le faire discrètement. Tu sais, Severus cache bien des choses, mais il est une bonne personne. Ne te moque pas de lui comme tu le fais toujours.
- D'accord, je vais essayer. Accorda le brun, surpris par la demande du directeur. Mais il ne me facilite pas la tâche, professeur. Il ne cesse de remettre en question mes faits et gestes… et mes faiblesses…
- Mais tu sais Harry, nos faiblesses peuvent aussi être nos plus grandes forces. En remettant ces faiblesses en question, peut-être veut-il simplement remonter tes forces et augmenter tes pouvoirs…
Harry ne sut quoi dire à ces dernières paroles. Dumbledore n'avait pas totalement faux, ni totalement raison. Il était vrai que souvent les faiblesses pouvaient construire une personne, mais elles affaiblissaient davantage.
Soudainement, il sentit encore une fois la douleur de son bras et le sang se remit à couler.
- Hermarrestar !
Dumbledore le regarda, inquiet. Il remarqua alors le sang tomber de la main droite de son élève et souleva la manche noire de sa robe. Choqué en voyant le bandage imbibé de sang, il regarda le brun dans les yeux.
La pièce se mit à tourner autour du brun et il perdit totalement connaissance.
Dumbledore fit soulever le corps d'Harry afin de le transporter à l'infirmerie.
- Pompom, j'ai besoin de toi.
L'infirmière arriva au chevet du lit dans lequel était étendu Harry. Elle aussi fut troublée par la blessure d'Harry, mais ne paniqua pas. Ce n'était après tout qu'une simple plaie. Elle répara donc le tissu brisé et alla chercher de l'eau pour laver la peau encore tachée de sang.
Dumbledore quant à lui resta quelques minutes au chevet du brun jusqu'à l'arrivée de Rogue, puis il quitta avec un sourire. Rogue sortit deux potions de ses poches et les porta aux lèvres du Survivant. Harry avala inconsciemment les deux liquides, aidé par le professeur qui massait sa gorge.
- Maintenant Potter, j'espère que votre sommeil sera doux et sans rêves…
Le professeur Rogue quitta pour aller à son bureau, laissant derrière lui une fiole remplie d'un liquide rouge vif. Lorsqu'elle le vit, Pomfresh rangea l'objet dans une petite armoire près du lit d'Harry et s'enferma elle aussi dans son bureau.
- Encore des maudites blessures… pas moyen de passer quelques mois sans avoir un problème à régler… maugréa-t-elle en refermant la porte.
Elle se plaignit sans cesse durant quelques minutes, en vérifiant son inventaire de potions, tandis qu'Harry dormait paisiblement. Il ne fit aucun rêve, du moins, aucun dont il ne se souvienne. Une seule image lui resta en mémoire, celle du visage pâle de Rogue qui le regardait sans méchanceté, au contraire de l'habitude, mais plutôt amicalement.
Quand le soleil vint réchauffer un peu son visage, Harry s'éveilla. Il ne savait pas où il se trouvait, mais remarqua rapidement que la blessure à sa main ne se trouvait plus là, et que le lit ne comportait pas de rideaux comme ceux de Gryffondor. Il sut aussitôt qu'il se trouvait à l'infirmerie de Poudlard.
- Bonjour Potter, je vois que vous avez été capable de fermer votre esprit…
La voix rauque de Severus le fit sursauter. Il se retourna vers celui qui parlait et commença à parler.
- Je n'ai rien fait, professeur Rogue.
- Inconsciemment, vous avez fermé votre esprit, ce qui représente déjà un bon progrès.
Ne voulant plus entendre la voix de Rogue, surtout par un si beau matin qui parvenait à le réchauffer, il se leva et laissa le professeur en plan pour aller prendre son petit-déjeuner. En chemin, il rencontra Dumbledore, qui s'informa de son état de santé. N'ayant rien de plus à dire en confirmant son bon état en plus de la disparition de ses douleurs, Dumbledore parut satisfait et continua son chemin vers la Grande Salle au côté d'Harry, parlant du beau temps et des intérêts du brun.
Quand Harry s'assit à la table des gryffondors, non loin de celle des professeurs, il remarqua à quel point ils n'étaient pas beaucoup à rester à l'école durant l'été. Cette constatation le rendit songeur quant aux raisons qui poussaient certains professeurs à rester ici, dans un endroit où ils travaillaient la majorité de l'année. N'avaient-ils pas des familles ou des amis ?
Il mangea rapidement, n'osant pas regarder les professeurs déjà présents dans la Grande Salle et quitta, attirant leurs regards. Tandis qu'il progressait lentement au travers des couloirs, il se décida à monter à la volière et répondre à la lettre de Ron.
Salut Ron,
Je suis content de voir que tu t'amuses avec Hermione au Terrier. De mon côté, l'été s'annonce plutôt ennuyeux, mais je préfère cela aux Dursley. Je me trouve effectivement à Poudlard et je suis seul avec tous les professeurs. Si jamais tu veux venir faire un tour, ce serait bien, mais je ne sais pas si Dumbledore le permettrait. Il m'a d'ailleurs proposé de reprendre les cours d'Occlumancie pour occuper mon été, mais je ne suis pas sûr de la réaction de Rogue après… son souvenir.
Si tu te demandes pourquoi ce n'est pas Hedwige qui t'envoie la lettre, c'est parce qu'elle m'est revenue dans un état assez déplorable, alors j'ai pris un hibou de l'école. On se revoit dès que possible.
Harry.
P.S. En fait, je ne m'inquiète plus pour mon parrain, depuis hier. On dirait que de faire disparaître ma plaie m'a permit de remettre certaines choses en place.
Harry roula le parchemin avant de l'accrocher à la patte d'un des hiboux de Poudlard. Il appela ensuite son amie pour voir comment elle se portait. Haut perché sur une des poutres les plus élevées de la volière, cela ne l'empêcha pas de descendre aussitôt l'appel de son maitre. Elle ne semblait pas en meilleur état depuis hier, malgré l'absence de sang sur ses ailes. Occupé à caresser distraitement le plumage de la chouette, il n'entendit pas quelqu'un arriver derrière lui et sursauta lorsqu'une voix profonde l'appela.
- Harry Potter.
- Monsieur…
- Que faites-vous dans la volière ?
- Je… j'envoyais une lettre à mon ami… Ron.
Le professeur Rogue sembla juger la réponse du brun puis croisa ses bras et le regarda directement dans les yeux.
- Je suis venu vous annoncer la date de mon premier cours…
- Et quand sera-t-il ?
- Si vous ne m'interrompiez pas, je pourrais vous le dire. Il sera donc jeudi de la semaine prochaine et j'espère que vous saurez être plus consciencieux avec nos leçons, cette fois-ci.
- Mais…
- Potter ! Cessez de m'interrompre. J'espère que la matière que je vous enseignerai ne sera pas oubliée dans les mois prochains.
- Je serai plus attentif cette fois-ci, monsieur.
- Parfait. Maintenant, filez, je dois envoyer une lettre personnelle.
Après avoir remarqué le ton plutôt sec du professeur, Harry quitta la volière après avoir remercié sa chouette fidèle. Il fila vers son dortoir où il prit une douche longue et chaude pour enlever l'odeur de hibou absorbée par sa peau. Tandis qu'il se lavait, il entendit des petits pas dans le dortoir, puis une feuille qui tombait.
Ne fermant pas le robinet, il s'avança dans le dortoir à pas feutrés vêtu d'une serviette blanche autour de ses hanches. Lorsqu'il reconnut l'intrus, toute la tension dans son corps disparut et il sourit, bien que curieux de savoir ce que faisait Dobby dans ses affaires.
- Dobby ?
- Monsieur Potter, Dobby savait que vous étiez ici et il a tenu à vous dire le bonjour.
- Merci Dobby, mais que faisais-tu dans mes affaires ? Demanda-t-il en pointant sa valise, sens dessus dessous.
- Désolé monsieur Potter, Dobby ne voulait pas causer de troubles.
- D'accord… fit Harry, suspicieux. Pourrais-tu quitter maintenant, j'aimerais m'habiller.
- Bien sûr monsieur Harry Potter. Dobby sera aux cuisines si vous voulez appeler Dobby.
- Je le ferai, merci.
Dobby claqua des doigts et disparut en un « plop » presque silencieux. Harry enfila des vêtements propres, alla fermer l'arrivée d'eau de la douche et revint s'assoir contre le rebord de la fenêtre.
Il n'avait rien à faire en attendant les cours de Rogue alors il regardait le terrain en bas, caressant distraitement sa cicatrice au poignet, encore légèrement douloureuse. Il passa de nombreuses journées à ne faire que cela lorsque finalement Dumbledore lui permit de se rendre au Chemin de Traverse afin d'acheter ses fournitures scolaires de la prochaine année, accompagné d'au moins un professeur, bien sûr.
Harry accepta l'offre et la journée même, il quitta avec le directeur, ce qui attira l'attention de nombreux curieux sur place. Beaucoup s'arrêtèrent pour parler avec Dumbledore tandis qu'Harry terminait d'acheter le matériel sur sa liste.
Livres plein les bras, ils se dirigèrent vers le magasin de sports et jeux magiques pour admirer le nouveau balai, le IceStorm. Il pouvait aller à une vitesse hallucinante et était constitué de bois d'if. C'était le meilleur balai en vente, pour un prix exorbitant. Il ne pouvait se permettre une telle fantaisie puisqu'il avait déjà un très bon balai. Il sortit de la boutique et quitta à regret pour retourner à Poudlard.
- Harry Potter.
Le professeur Rofue semblait plutôt accueillant en ce jeudi matin. C'était aujourd'hui leur première séance d'Occlumancie depuis… la pensine.
- Bonjour Professeur.
- Veuillez prendre place. Il me semble que vous connaissez déjà les étapes de nos leçons.
- Oui monsieur.
- Aujourd'hui, je vais vous enseigner quelque chose d'un peu plus élaboré, vous verrez bien. Mais d'abord, j'aimerais voir votre niveau de magie, en observant votre capacité à bloquer ma présence dans vos pensées… legilimens !
Harry sentit avec appréhension la présence de Rogue dans son esprit, mais ne désirant pas montrer sa profonde tristesse pour Sirius, il forma un mur dans son esprit et celui de Rogue se percuta contre celui-ci, l'éjectant rapidement de son esprit.
Sauf qu'au lieu de se retrouver dans les cachots de Rogue, Harry se retrouva dans les souvenirs du professeur contre son gré. Il revit les trois amis autour de l'arbre près du lac et Rogue qui approchait lentement. Rogue lui montrait ce souvenir volontairement cette fois.
Lorsque le survivant sortit des pensées du professeur, il en fut grandement étonné.
- Parfait Potter, vous avez apprécié mon souvenir ?
- Je… je n'ai rien à dire…
- Je vois, vous voulez faire l'arrogant si je comprends bien.
- Non professeur, ce n'est pas mon intention, je… vous ne… non, laissez faire.
- Bien. Alors encore une fois.
- Attendez. J'aimerais dire quelque chose. Cessez de vous croire au-dessus de chacun de vos élèves. À vrai dire, excepté votre titre de professeur, vous êtes au même rang que nous et vous devriez nous respecter au lieu de toujours nous insulter.
Le professeur Rogue en resta sidéré. Jamais aucun élève n'avait osé lui faire face de cette manière et s'en sentait insulté. Son regard devint noir et ses lèvres se pincèrent. Il croisa ses bras sur sa poitrine et regarda Potter.
- Monsieur Potter, dites-le tout de suite si mes cours ne vous intéressent pas. Vous savez, c'est à mon avantage de vous enseigner l'occlumancie, mais si vous tenez absolument à ce que je…
- Professeur, j'aimerais juste réfléchir un instant je vous prie.
- Mais voyons, pourquoi cela dérangerait-il un professeur de voir enfin une parcelle de matière grise être utilisée par un étudiant ? Dit le plus vieux en pointant du doigt la tête de l'autre.
Rogue tourna autour de la chaise sur laquelle était assis Harry, le regardant avec ce regard noir que lui seul semblait maîtriser.
- Monsieur, si vous me le permettez, je crois que ce devrait être terminé pour aujourd'hui, vous ne croyez pas ? Dit Harry aussi sarcastiquement qu'il le pouvait.
- Allez donc il y a de fortes chances que je reprenne en considération ma décision quant à nos leçons.
- Eh bien… c'est votre décision. Au revoir.
Rogue n'eut pas le temps de placer un mot avant que le brun ne claque la porte sans même la toucher.
Harry se retourna lorsque la porte fut fermée et resta surpris en remarquant qu'il l'avait lui-même claquée. Il mourrait d'envie de s'en vanter à Rogue, de lui démontrer qu'il savait faire quelque chose de sa magie, mais se retint. Après tout, c'était peut-être le mangemort qui l'avait refermée.
Il fila vers son dortoir et s'étendit sur son lit. La tête enfouie entre ses mains, il regarda le plafond en songeant à tout ce qui venait de se produire. Il savait que Rogue devait être en direction du bureau de Dumbledore et c'était la raison de son anxiété. Il voulait commencer la nouvelle matière dont parlait Rogue et il venait d'en perdre toutes ses chances.
Il versa une larme lorsqu'il manqua gratter son poignet, comme il l'avait fait bien avant que cela ne devienne une plaie. Il savait maintenant l'importance de ce geste pour Ron et c'est ce qui le motiva à ne rien faire.
- Harry…
L'interpelé releva la tête et fit un sourire triste en voyant le directeur s'approcher de son lit pour s'y asseoir.
- Tu sais Harry, le professeur Rogue m'a raconté…
- Je suis désolé professeur, mais je devais lui dire ce que je pensais. Il n'arrêtait pas de me prendre pour inférieur…
- Je voulais seulement te dire que tu as mis le professeur Rogue dans une rage que je ne lui avais pas vue depuis quelques années… mais tu l'as aussi fait réfléchir. Il reconnait ne pas être le professeur le plus attentif du monde, mais il tente tout pour toi, malgré que tu ne lui rendes pas la vie facile…
- Je suis désolé professeur Dumbledore mais ce souvenir de mon père… je comprends qu'il méprise la part de James en moi. Après tout, mon père était vraiment méchant avec lui et je le comprends…
- Je vois. Je vais malheureusement terminer notre entretien ici, mais je promets que tes cours avec Severus ne se termineront pas pour si peu. Je te souhaite une belle journée Harry.
Dumbledore fit un clin d'œil à Harry avant de quitter la chambre.
Quand la porte du dortoir fut fermée, Harry enfouit de nouveau sa tête entre ses mains afin de réfléchir à la façon dont il pourrait faire part au professeur Rogue ses excuses les plus sincères.
Après quelques instants de réflexion, il s'abandonna à l'observation du parc de Poudlard, voyant de peu le lac au loin. Il se décida à rester ici, près de la fenêtre, pour sentir la brise fraiche plutôt que de sortir de l'école.
À suivre...
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Alors, ce premier chapitre retravaillé ? Vous aimez ?
Le chapitre deux est déjà retapé, donc il ne devrait pas tarder à venir. Je pense publier toutes les semaines, le lundi. Est-ce que ce rythme vous satisfait ?
Merci de me laisser un commentaire, ce serait vraiment apprécié, parce que je veux savoir si les modifications apportées sont bonnes.
Bonne semaine ! |