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au 31 Mai 21 :
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Aperto Libro, Maleficium
Par Lilithc
Harry Potter  -  Romance/Fantastique  -  fr
2 chapitres - Rating : T (13ans et plus) Télécharger en PDF Exporter la fiction
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Mantis Religiosa

Disclaimer: Le monde d'Harry Potter ainsi que ses personnages appartiennent à J.K. Rowling, aux divers éditeurs et à Warner Bros Inc. Cette fiction est écrite à but purement non lucratif, et en aucun cas avec une intention de violation de copyright.

Notes: J'ai bien peur qu'il y ait beaucoup moins d'action dans ce chapitre, mais je voulais poser un peu le paysage et créer un peu plus de mystère (honte sur moi).

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Aperto Libro, Maleficium

Chapitre II

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OoOoOoO

 

Date : Inconnue – Lieu : Quelque-part en Enfer

Je ne commencerai pas cette histoire par le début. Le début est à moi, il est la seule chose qui me tient vivante dans cet horrible endroit.

Si vous lisez cela, vous êtes probablement aussi perdus que je le suis en ce moment. Vous avez probablement une histoire, une vie, des amis, une maison. Sachez qu'ici, rien de tout cela n'importe.

Nous étions dix en arrivant ici. Maintenant, nous ne sommes plus que cinq, avec Mallory. Elle n'a que moi pour la protéger, et je le ferai, dussé-je y laisser la vie.

J'écris cela dans l'espoir d'éviter à d'autres les erreurs que nous avons faites. Les pièges de ce monde ne sont pas toujours ceux que l'on croit. Si vous avez survécu aux racines, vous pensez sans doute avoir dépassé le pire.

Vous vous trompez.

 

OoOoOoO

 

Le jour se levait sur la forêt, éclairant la clairière d'une lueur froide et violâtre. L'épuisement tirait chacun de ses muscles, et ses yeux humides peinaient à s'habituer à la soudaine clarté. Harry soupira et attira ses genoux contre son torse, les mains douloureuses. Il jeta un coup d'œil à Malfoy, qui semblait lutter pour ne pas s'endormir. Les paupières lourdes et les yeux injectés de sang, il faisait les cent pas, prenant soin d'éviter les étranges cadavres qui jonchaient le sol.

Aucun d'entre eux ne prononçait un mot. La bataille avait été une des pires de sa vie. Harry avait l'expérience de la guerre, avait l'habitude de l'adrénaline qui ne venait qu'avec le combat. Mais rien n'était comparable à cette lutte acharnée contre l'inconnu, contre ces serpents végétaux que rien n'avait semblé effrayer, jusqu'à ce que Malfoy, dans un mouvement désespéré, ne se saisisse d'une bûche enflammée pour se défendre contre une attaquante particulièrement virulente. La chose avait sifflé comme une vipère furieuse, mais s'était rétractée jusqu'à être placée à bonne distance de la menace.

Même alors, il n'avait pas été facile de chasser toutes les racines. Elles arrivaient de partout, rampant sous terre ou tombant des arbres. Ce n'était que lorsque l'aube avait pointé son nez et qu'Harry avait commencé à vaciller, prêt à abandonner et à se laisser aller à son épuisement, que la lumière avait fait fuir les choses monstrueuses. Tous deux s'en tiraient avec des brûlures superficielles aux mains et des coupures semblables à des marques de coups de fouet sur l'intégralité du corps, là où les racines avaient frappées.

« Potter. »

La voix de Malfoy était rauque d'avoir trop hurlé. Son ton était détaché, comme si les événements ayant pris place quelques heures plus tôt n'avaient été qu'un mauvais rêve. Harry savait que ce n'était qu'un masque, il le voyait dans le regard de son collègue, dans ses pupilles dilatées par la peur et l'expression hantée qui s'attardait sur son visage. Il semblait plus jeune, soudain, avec les mèches ensanglantées qui lui retombaient sur le front et ses yeux encore écarquillés. Plus tôt, lorsque les choses avaient battu en retraite, il avait tempêté, hurlé contre Harry, craché son venin, et Harry l'avait ignoré du mieux qu'il pouvait, jusqu'à ce qu'une bouffée de colère ne le saisisse et qu'il hurle à son collègue de la fermer.

Depuis, une trêve implicite semblait avoir pris place.

« Oui. »

Draco prit une profonde inspiration.

« Tirons-nous d'ici, » dit-il d'une voix qui peinait à cacher une pointe de supplication.

Harry hocha la tête et saisit la main qui lui était tendue. La fatigue le fit vaciller un instant, avant qu'il ne parvienne à secouer son corps courbatu.

Le sommeil n'était pas à l'ordre du jour.

 

OoOoOoO

 

Date : Inconnue – Lieu : Quelque-part en Enfer

Je ne sais pas depuis combien de temps nous sommes ici. C'est comme si le temps s'était arrêté. Nos montres ne fonctionnent plus, nos portables ont grillés.

Je ne sais même plus pour quelle raison j'écris. Pour ne pas devenir folle, probablement. Mallory a faim. Nous avons tous faim. Cela fait trois jours et trois nuits que nous marchons, et nous n'avons toujours pas vu le bout de cette forêt de cauchemar. Nous marchons vers le nord, si le nord existe encore.

Christopher est le seul qui se montre capable de chasser des proies. Il nous a même ramené un animal qui ressemblait à un cerf sans bois. La viande était sèche et rance, la bête devait être vieille, mais même Mallory n'a pas fait de manières.

Je m'inquiète pour l'eau. Nous n'avons croisé qu'un seul cours d'eau durant notre marche. Nous avons trois bouteilles et une gourde, récupérée sur le corps d'un de nos anciens compagnons. Je n'ose imaginer ce qui se passera lorsque la dernière goutte aura été bue.

J'ai peur.

 

OoOoOoO

 

Ils marchaient depuis des heures. Le temps semblait ralentir dans leurs esprits épuisés, s'étirer comme du miel au goutte à goutte. Harry regardait avec inquiétude le pas de Malfoy se faire moins assuré, moins alerte. Il boitait et, toutes les quelques minutes, devait s'arrêter pour reprendre sa respiration. Harry écoutait le sifflement de ses poumons, et l'anxiété lui serrait la gorge comme un étau implacable. Il restait derrière l'homme, prêt à le rattraper s'il chutait, mais celui-ci semblait tenir par la simple force de sa volonté.

Lorsque Malfoy pila devant lui, Harry manqua de trébucher de surprise.

« Draco ?, » demanda-t-il d'une voix incertaine.

Son coéquipier leva la main pour lui intimer le silence. Harry fronça les sourcils, mais obtempéra. Il avança pour vérifier l'état de l'homme, et vit sur son visage une expression de concentration intense.

« De l'eau, » l'entendit-il souffler. Il tendit l'oreille, mais rien d'autre que le cri occasionnel d'un animal ou le bruissement des feuilles ne lui parvint.

« Tu en es sûr ?, » demanda-t-il d'un ton dubitatif.

Malfoy hocha brièvement la tête et reprit sa route. Il bifurqua de leur direction, abandonnant toute prétention de suivre le nord. Harry ouvrit la bouche pour protester, mais Malfoy lui lança un regard épuisé, et il la referma sans dire un mot.

Au fur et à mesure qu'ils avançaient, Harry commença à entendre le bruit familier d'un cours d'eau. Il accéléra le pas, dépassant Malfoy qui avait sorti son couteau et le tenait devant lui comme un bouclier.

« Potter, » siffla-t-il, « vas-y doucement, on ne sait pas ce qui peut nous attendre. »

Harry ralentit et hocha la tête. La fatigue empêchait ses mécanismes de défense de fonctionner, et il était mortifié de se faire réprimander pour une chose aussi essentielle et basique. Réfléchir avant d'agir n'avait jamais été son fort, et il s'en mordait les doigts à présent qu'il était coincé dans ce merdier. Il régla son pas sur celui de Draco, soudain méfiant des bruits qui résonnaient dans les bois apparemment déserts.

Le gargouillement de l'eau se fit plus présent au fil des mètres franchis. Sur leurs gardes, ils avançaient dans sa direction, prêts à attaquer à la moindre menace.

Cependant, aucun danger ne se montra. Les arbres se firent plus épars et le soleil commença à transpercer les lourds feuillages, donnant au décor une allure moins sinistre. Harry sentit un nœud dans ses épaules se défaire brusquement, comme si son corps avait attendu la lumière pour se détendre. Il se réprimanda mentalement. Si les alentours semblaient moins inquiétants qu'auparavant, ce n'était pas une raison valable pour baisser sa garde. Lorsqu'ils déboulèrent soudain dans une trouée de lumière, il retint un cri de surprise devant le paysage qui s'offrait à lui.

Une rivière serpentait entre les arbres à présent clairsemés. Les reflets envoyés par le ciel lui donnaient une couleur bleutée irréelle. Le soleil faisait luire les galets humides qui en faisaient le lit, et le sol était couvert d'un tapis de feuilles dorées. Le paysage était si spectaculaire qu'Harry oublia un instant sa faim et son inquiétude, oublia le monde inconnu dans lequel il se trouvait, et se laissa absorber par la beauté de la vue.

 

OoOoOoO

 

Date : Inconnue – Lieu : Quelque-part en Enfer

Christopher est mort. Tout s'est passé trop vite pour que l'on ne puisse réagir.

Nous avons dû laisser son cadavre derrière nous, à la merci de la Chose.

La Chose.

Faites attention à la Chose.

 

OoOoOoO

 

Ce fut la voix de Malfoy qui le tira de sa rêverie contemplative.

« On fait une pause, » ordonna celui-ci d'une voix tremblante de soulagement. Avant même qu'Harry n'ait pu acquiescer, il s'était précipité vers la rivière. Le jeune homme regarda son collègue se jeter à genoux sur les galets sans hésitation et plonger ses mains dans le courant. Il s'aspergea le visage avec un gémissement béat. Harry ouvrit la bouche pour lui lancer un avertissement, mais un coup d'œil à la rivière suffit pour le convaincre qu'elle ne comportait pas de danger immédiat. Il s'approcha et imita son compagnon.

« Je veux me laver, » dit Malfoy d'un ton impérieux. Harry fronça les sourcils.

« Draco, je ne sais pas si c'est une bonne idée… »

« J'ai de la boue jusque dans des endroits qui ne devraient jamais connaître la boue, et des blessures qui risquent de s'infecter, » répondit Malfoy d'un ton sec. Il tourna la tête vers Harry et fronça du nez. « Tu devrais faire de même, Potter. Tu pues le vieux bouc. »

Harry haussa les épaules, conscient de la véracité de la déclaration.

« Prends ton couteau, » conseilla-t-il, « et je monterai la garde. Tu feras de même après, et je... » il leva les yeux et ses mots moururent au bord de ses lèvres. « Malfoy ! ,» s'étrangla-t-il.

Son exclamation lui attira un rictus narquois tandis que l'homme se débarrassait de ses nippes crasseuses.

« Je ne sais pas pour toi, Potter, mais chez moi, on se lave sans vêtements. »

Harry marmonna une insulte bien sentie et baissa les yeux vers le sol. Il entendit les pataugements de Malfoy lorsqu'il entra dans la rivière et le glapissement indigné qu'il poussa. Un sourire sarcastique étira ses lèvres.

« La température est à ton goût, Draco ?, » lança-t-il.

L'autre homme maugréa quelques mots inaudibles, et Harry sentit un éclat de rire bourgeonner dans sa gorge. Il le ravala avec peine et osa un coup d'œil en direction de son collègue. Celui-ci s'était attelé à la tâche de débarrasser ses bras et son torse de la boue et de la poussière qu'ils avaient accumulés sur le chemin. Le soleil aux couleurs irréelles rendait sa peau plus pâle encore qu'à l'habitude. Son dos étonnamment musculeux était strié de blessures, et Harry grimaça. Il vit le courant emporter l'eau rougie qui s'écoulait des cheveux de son collègue et détourna les yeux avant que la nausée ne le saisisse, préférant explorer les environs du regard. La clairière était étroite, et les arbres si immenses qu'ils cachaient presque le ciel clair. Ils devaient être vieux, songea distraitement Harry. Il n'avait pas la moindre idée de la variété à laquelle ils appartenaient, ni-même si elle existait ailleurs qu'ici. Par curiosité, il ramassa une feuille et la leva à la hauteur de son visage pour mieux l'observer. Large comme sa main, d'une curieuse forme étoilée, elle était d'un vert tirant sur le brun. Les nervures y étaient visibles par transparence, semblables à un réseau de vaisseaux sanguins courant sur de la peau. La texture elle-même était surprenante. Étonnamment chaude, elle palpitait sous ses doigts comme le corps d'un animal. Harry frissonna de dégoût et lâcha la feuille qui tomba avec un bruit mat et, l'espace d'un instant, sembla se recroqueviller sur elle-même.

« Tu peux y aller. »

La voix de Draco le fit sursauter et il leva les yeux pour trouver son collègue devant lui, totalement nu. Harry lutta pour ne pas laisser son regard suivre les gouttelettes qui coulaient le long du torse fin, abasourdi par le manque de pudeur de son collègue. Il se leva rapidement, tentant de cacher ses joues brûlantes. Au petit rire que laissa échapper l'homme, il comprit qu'il avait lamentablement échoué.

Ses vêtements raidis par la crasse et le sang séché tombèrent au sol. Harry fit rouler ses épaules avec plaisir, soulagé d'être débarrassé de cette couche de tissu souillé. Il se pencha pour saisir le couteau dans sa poche et avança en direction de la rivière, frissonnant d'anticipation.

Lorsque ses pieds entrèrent en contact avec l'eau, le froid l'envahit comme une vague et il retint un gémissement de désespoir. Cependant, son corps s'habitua rapidement au changement de température, et bientôt, il avait de l'eau jusqu'à la taille et se débarrassait de la boue et du sang à grands mouvements. Le fond de la rivière était sablonneux, et il y enfonça ses pieds endoloris, savourant la sensation revigorante.

Sans savon, la tâche était ardue. Lorsqu'il fut aussi propre qu'il pouvait l'être, il s'ébroua comme un jeune chiot et sortit. En comparaison avec le froid de l'eau, la température extérieure lui parut douce et agréable. Il s'étira, oubliant sa nudité l'espace d'un instant, et laissa les rayons du soleil réchauffer sa peau.

« Quand tu auras fini de jouer à l'Apollon, tu enfileras ça, » lui lança la voix sèche de Malfoy. Harry ouvrit les yeux, gêné de s'être oublié de cette manière. Malfoy lui tendait une chemise de lin, les joues écarlates. Harry fronça les sourcils, mais décida de ne pas poser de question et se vêtit rapidement. Le tissu colla à sa peau encore humide, mais il était indubitablement propre. Il se demanda distraitement ce que Malfoy faisait avec une garde-robe dans son sac, mais rejeta la question dans un coin de son esprit. Maintenant n'était pas le moment de se lancer dans une discussion qui ne pourrait bien se finir.

Il grimaça en ramassant son pantalon. Le tissu en était raidi et il dégageait une odeur puissante de terre et de sang. Harry grimaça et jeta un coup d'œil au soleil qui brillait toujours. Un vent presque trop frais balayait la clairière, et il décida de tenter de nettoyer le vêtement. Il s'attela immédiatement à la tâche, concentrant toute son énergie à frotter les tâches brunâtres du sang séché dans l'eau de la rivière. Lorsqu'il eût fait son possible, il étendit le pantalon au sol, ignorant le regard moqueur de Malfoy.

Celui-ci s'était assis sur la berge et reposait paresseusement sa tête sur une pile de feuilles. Harry fut soulagé d'entendre que la respiration de son collègue était moins sifflante et saccadée. Il l'imita alors, tentant de ne pas se sentir stupide ainsi vêtu d'une chemise et de ses sous-vêtements. Un élancement lui traversait régulièrement la main, et il leva devant son visage le bras douloureux. Ce qu'il y vit le fit prendre une inspiration horrifiée.

Une profonde coupure barrait son bras, du poignet au coude. À présent que la boue avait été lavée, la peau à vif était d'un rouge irrité. Les rebords de la plaie étaient noircis et gonflés, et Harry se mordilla la lèvre, inquiet. Sans magie ni potions, ce n'était pas le moment de subir une infection.

Un bruit se fit entendre, craquement de branches dans le silence de la forêt, et les deux Aurors se figèrent, leurs mains cherchant de concert les couteaux qu'ils avaient posés à leurs côtés.

Le silence retomba un instant, puis le craquement reprit, plus proche. Harry se leva lentement, observa du coin de l'œil Malfoy faire de même.

La tension était à son comble, bourdonnant dans les veines d'Harry au même rythme que l'adrénaline.

Crac.

Une sensation de froid l'envahit, trop brutale pour être naturelle.

Une seconde.

Deux secondes.

Malfoy poussa un hurlement à glacer le sang et se plia en deux, les mains plaquées contre les oreilles.

« Draco ! »

Harry accourut auprès de son collègue. S'arrêta à un mètre, incapable d'avancer plus près. Avec un cri de rage, il tenta de se jeter contre l'étrange champ de force qui entourait Malfoy. Celui-ci avait cessé de hurler, mais un gémissement constant lui échappait, si douloureux qu'il en semblait arraché de sa gorge. Si douloureux qu'Harry sentit la terreur l'envahir.

Le froid s'accentua, et un craquement assourdissant fit trembler le sol sous ses pieds.

Harry serra la mâchoire et brandit son couteau. La détermination l'emplit d'un courage qu'il n'avait pas ressenti depuis longtemps, ce courage de ceux qui n'ont rien d'autre à perdre que leur vie.

« Allez, viens, » marmonna-t-il, les yeux fixés sur l'orée de la forêt.

L'odeur vint avant le reste. La bile baigna le fond de sa gorge lorsqu'un relent de putréfaction atteignit ses narines, et il dût se retenir pour ne pas vomir sur le sol.

« VIENS, » beugla-t-il.

Lorsque la créature apparut, il manqua de lâcher son couteau.

La première chose qu'il pensa, ce fut que la chose ressemblait à une mante religieuse.

Si tant était que les mantes religieuses de trois mètres de haut existaient. Le corps était d'un brun sombre et écailleux, surmonté d'une gueule dentue éclairés par de petits yeux cruels.

Intelligents.

La créature ne sembla pas remarquer Harry, cependant. Son regard était fixé sur Malfoy, prédateur. Harry sentit un filet de sueur glacée couler le long de sa nuque.

La deuxième chose qu'il pensa fut que ce regard était celui d'un carnivore devant son repas.

Avec un cri de rage, Harry se jeta en avant.

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à suivre...

Je sais que je suis horriblement friande de cliffhangers, mais cette fois-ci, le prochain chapitre reprendra exactement à l'endroit où celui-ci s'arrête, promis. :)

à bientôt, si vous avez le courage de supporter cette fiction ;)

 
 
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