Comme promis le chapître 2 est venu très rapidement. :)
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-Harry ! Appela Hermione. Harry, par ici. Non pas là. Plus à droite. Non l'autre droite !
Beaucoup de monde s'activaient autour du château en cette après midi d'été. La guerre et la dernière bataille contre le monde des ténèbres avaient fait de sérieux dégâts. Le ministère de la magie avait jugé bon de tout mettre en œuvre pour rouvrir l'école en septembre prochain. La meilleur façon de recommencer à vivre après ce traumatisme était de se prendre en main immédiatement. Aussi des camps chantier avaient été organisés tout au long de l'été pour reconstruire l’immense école. De nombreuses familles avaient répondues à l'appel, profitant ainsi de bon moments, ensemble, entre amis et proche. Poudlard représenterai à jamais le pouvoir de l'amour des siens contre le mal.
La famille Weasley était arrivée en août. Harry et Hermione les avaient évidement rejoints. Avec Ron et George, ils s’occupaient de remettre sur pied le pond en bois qu'ils avaient détruits volontairement quelques mois plus tôt. La magie aidant, les lourdes poutres s'élevaient au dessus du vide dans un curieux ballet aérien.
- « Voyons Harry, concentre toi un peu, regarde la tête que tu as, on dirait que tu vas tomber
de ton balai.
Laisse le un peu tranquille Mione, lança Ron. Il a rien dormit de la nuit. C'est normal qu'il soit un peu à l'ouest. Et puis ça fait des heures qu'on est là.
Dans ce cas tu devrais faire une pause. De toute façon on a presque fini pour aujourd'hui.
Ok avec plaisir. Répondit Harry, désireux de passer un moment seul. On se rejoint pour le dîner. Je vais faire un tour dans le château. »
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Le jeune homme rêvait de cette pause depuis longtemps. Non pas que la vie en communauté lui pesait mais il appréciait tout particulièrement flâner seul dans les couloirs du château, en proie à ses pensées, sombres ou lumineuse. En quelques enjambées, il atteignit la cour pavé et l'imposante porte d'entrée de l'école. En moins de 5 minutes, il avait traversé les couloirs du rez de chaussé, profitant du raccourci qu’offrait un large trou dans un mur. Harry atteignait alors une cour couverte, la dernière avant la tour d'astronomie (ou du moins ce qu'il restait de la tour). Il allait s'engouffrer dans le passage secret derrière une statue de chevalier quand quelque chose retint son attention.
Au centre de la cour, assise sur la pelouse se trouvait une petite fille. Elle cueillait des pâquerettes en chantonnant ce qui ressemblait à une comptine mais Harry n'en comprenais pas les paroles. Le jeune homme s'approcha d'elle et s'assit dans l'herbe à ses cotés. La fillette leva les yeux vers lui et lui sourit.
- « Bonjour Monsieur, tu veux m'aider à cueillir des fleurs ?
Pourquoi pas, répondit Harry, mais qu'est ce que tu fais là toute seule ? Où sont tes parents ?
Je ne sais pas. Maman ne vient jamais et ça fait longtemps que je n'est pas vu Papa. Je suis venue ici avec Le professeur Magonall.
Le professeur Macgonagall ?
Oui. Je voudrais lui faire un bouquet pour qu'elle soit contente. Il y a plein de jolies fleurs ici.
Ce ne sont que des mauvaises herbes souffla Harry pour lui même. C'est drôle tu me fais penser à quelque que je connais. Sauf que jamais il ne sourira comme ça. Quand ce sale type ri c'est toujours après avoir dit ou fait du mal. Mais la ressemblance est curieuse. Tiens voilà trois nouvelles fleurs pour ton bouquet.
Merci. Il faudrait des fleurs jaunes maintenant, comme celles qu'on peut souffler dessus. J'aime bien le jaune. Même que c'est la couleur que j'utilise le plus dans mes crayons. Avec Nany, on a racheté un crayon jaune une fois parce que j'avais fini le premier et …. »
Harry n’écoutait plus. Il s'allongea dans l'herbe tandis que la petite blonde babillait à propos de ses poupées ou du magnifique caillou gris qu'elle avait trouvé devant chez elle. Le regard du jeune homme se perdait dans le bleu du ciel, troublé quelque peu par la course des nuages. Cette fillette lui faisait penser à une vielle connaissance. Le nez, le teint clair, la fossette, la chevelure blonde platine. Tout à part de grands yeux noirs de jais. Oui mais il ne connaissait aucune petite sœur à Draco Malfoy. Le souvenir du Blond s'installa dans l'esprit de Harry. Certes ils avaient passé 7 années de rivalité et de querelles mais il ne pouvait s’empêcher d'éprouver une certaine nostalgie à l’égare de l'ancien Serpentard. Il se souvenait de l'altercation qui avait eu lieu ici même quelques années en arrière à propos d'un match de Quiditch. Le pauvre Ron en avait craché des limaces grosses comme des poings.
Il resta là au moins deux heures, s'étonnant que personne ne vienne chercher l'enfant. Il connaissait a présent la moitié de sa vie. Elle s'appelait Violette. Elle vivait en France chez sa nourrice avec un chat nommé Miaou et un grand bocal de poisson, dont la population avait largement diminué à cause du Miaou en question. Sa poupée préférée était celle avec les cheveux rose et quand elle serait grande, elle aurait exactement les même pour que ce soit assortis à ses barrettes. Alors qu'elle lui parlait de son dessert préféré, le ventre du garçon gronda. Le repas serait bientôt servit et Molly Weasley n'aimait pas les retardataires à table. Il décida d'emmener Violette avec lui puisque de toute façon, tous les volontaires aux travaux de l'école logeaient à Pré Au Lard. Il la fit grimper sur ses épaules et repris la direction du hall d'entrée en chantant avec elle la chanson des jours de la semaine.
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Ils amorçaient la troisième semaine quand les toits du village apparurent au détour d'une colline. Ils logeaient dans des tentes plantées de part et d'autres de la place principale et une imposante table de cinquante couverts avait été placée en son centre. Hermione, Ginny et Neville Londubat discutaient tranquillement quand l'arrivée musical d'Harry les coupa dans leur conversation.
- « Mais Harry, s’étonna le premier Neville. Où as tu trouvé cette enfant ?
Elle était seule dans le château. Je ne pouvais pas la laisser. Il paraît qu'elle est là avec le professeur McGonagall alors je me suis dis que le mieux était de l'amener ici.
Ça doit être pour ça qu'elle est arrivée paniquée, il y a une demi heure. Elle est au pub des Trois Balais avec nos parents, indiqua Ginny en pointant l'enseigne rouillée un peu plus loin. Ça va ma puce, ajouta t elle à l'intention de Violette. Harry n'est pas une trop mauvaise baby-sitter ?
Il est super trop cool ! S’exclama la fillette manquant de tomber à la renverse, ce qui fit rire Harry.
Qui garde de l'autre, on se le demande, » railla Ginny.
Neville les accompagna jusqu'à la taverne. En temps de pluie, elle servait de réfectoire mais aussi de QG général pour les travaux. Il fallait pointer chaque jours, le matin et le soir, puis faire un court rapport sur les tâches accomplies. Ron et George parlaient notamment du pont, enfin fini avec le quartier-maître. Minerva Mcgonagall était assise non loin avec Molly et la mère de Seamus Finnigan . Quand elle aperçue le chargement de Harry, elle soupira de soulagement.
- « Pour l'amour du ciel Violette, où étais tu passé ? Je t'ai cherché partout dans le château. Tu ne peux pas disparaître comme ça. C'est dangereux pour une petite fille. Potter, merci infiniment de l'avoir ramené.
-Pas de soucis professeur, répondit Harry en faisant descendre Violette de ses épaules jusque dans ses bras. Comme vous pouvez le voir je me suis fais une nouvelle amie.
Qui est cette charmante enfant Minerva, s'enquit Molly. Ne me dite pas que c'est... La petite dont on parle dans la Gazette du sorcier ?
C'est bien elle. Le Ministère de la Magie m'a chargé de m'occuper d'elle le temps qu'une solution permanente soit trouvée. N'est elle pas adorable ? Qui voudrait croire qu'une fillette aussi charmante puisse en jour replonger le monde dans une guerre.
Ne vous attendez à ce que tout le monde l’accueille comme vous le faites. Lança Mrs Finnigan derrière l'épaule de Molly . Le Ministre Shacklebolt à peut-être confiance en l'avenir mais ce n'est pas le cas de tous les sorciers. Cette petite va être plus d'une fois rejetée et montrée du doigt pour des causes dont elle n'a même pas conscience.
Mais de quoi parlez vous? Demanda Harry, encore une fois à l'ouest.
Harry tu ne lis donc jamais le journal ? S'exaspéra Hermione qui venait de les rejoindre. Où est l'exemplaire de ce matin ? Ah le voilà. L'article est signé Barnabas Cuffe. Lis le à voix haute Ron. »
Le Rouquin s'installa aussi confortablement que possible sur une chaise en bois, s'éclaircit la gorge d'un air théâtrale et commença :
Une petite fille qui dérange
Hier soir, au cours du procès de la tristement célèbre Bellatrix Lestrange, dans le cadre de « La purge des Mangemorts » entreprise par le ministère de la magie, la condamné à réclamé son droit de dernière volonté pour révéler au monde une nouvelle aussi effarante que terrifiante. La fanatique aurait donné naissance trois ans plus tôt à une fillette dont le père ne serait autre que celui dont on ne devait pas prononcer le nom en personne. La véracité des faits reste à prouver mais le ministre de la magie, Kingsley Shacklebolt, à déclaré ce matin dans un communiqué de presse que la situation était prise au sérieux et qu'un sorcier - dont l'identité n'a pas était dévoilée - de confiance avait été envoyer pour ramener la petite fille sur le sol anglais. Le ministre appelle les citoyens à se montrer accueillant envers l'enfant. Il a déclaré en pesant ses mots que tant que l'enfant serait plongée dans un univers loin de toute magie noire et des allusions à ses sinistres parents, elle ne représenterait aucun danger. Ses mots exact ont étés : « Nous ne pouvons rien reprocher à cette pauvre petite mais plutôt la plaindre et la considérée, comme nous, comme une énième victime de Voldemort ».
Le silence s'installa dans la salle alors que Ron repliait maladroitement le journal. Tous les regards été rivés sur Violette qui, loin de tous les tracas du monde adulte, s'amusait gaiement à faire des couettes dans la tignasse indomptable de Harry. Puis se désintéressant de son nouveau jeu, elle se tourna vers Minerva et lança :
- « Où est Papa ? »
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Et voilà, à bientôt pour le chapître 3 :) |