Un petit OS écrit en cours de français... J'étais inspirée xD Il est un peu triste (c'est une death fic') mais moi je l'aime bien! =) Dites-moi dites-moi ^^

Enjoy! =D

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Dans un bois éclairé par la lune, une forme se détachait de la pénombre. C'était une vaste clairière, où quelques rochers trônaient, et où les arbres étaient semblables à de grands totems indiens, aux multiples bras et griffes acérées. Leurs ombres caressaient l'herbe avec tendresse, comme si tout avait toujours été ainsi. Les totems étaient silencieux, leurs feuilles ne s'agitaient pas. Tout était bien. L'air était doux... Bienfaisant.

Les fleurs, aux pétales rendus sombres par la nuit, étaient elles aussi immobiles. Seules, les premières gouttes de rosée qui miroitaient avec la lumière lunaire semblaient les faire vibrer.

La silhouette ne contrastait pas avec le paysage. Elle n'était ni frêle, ni très robuste, ni pressée, ni trop lente. Elle était juste dans le temps... Ses formes étaient pales, blanches. Couleur de nacre en fait... Ses pieds de porcelaine touchaient à peine le sol. L'étoffe dorée de ses cheveux voletait docilement au gré du vent nocturne.

Il ou elle, car il était encore impossible de le deviner, s'avançait calmement jusqu'à un point d'eau claire tout proche, les rayon de lune caressant sa chevelure. La silhouette tendit son visage vers le ciel qui semblait le contempler. Le ciel était noir, comme lors de ces belles nuits d'été où on cherche les étoiles. Celles-ci ne manquaient d'ailleurs pas, semblant se faire concurrence. C'était à celle qui brillerait le plus fort.

Son visage se baissa enfin, et le mystérieux personnage reprit sa route, regardant toujours loin devant lui. Ses pas étaient si légers qu'on aurait pu croire qu'il volait.

Sa tête était droite, il semblait fixer un point sur l'horizon. Pourtant, face à lui, au delà de l’eau, il n'y avait qu'une simple berge naturelle de terre et de fleurs sauvages; à l'allure rendue lugubre par l'obscurité. Mais, insouciant, la forme continuait son chemin.

Homme, femme… Qui était-elle ? Elle venait de nulle part. Inconnu de ce lieu, il marchait pourtant avec assurance. Il était revêtu d’une grande toge blanche

Ses deux bras s’échappèrent du tissu et le relevèrent, jusqu’à le faire basculer au-dessus de sa tête. Il le laissa, là, choir lentement sur le sol ; et continua son chemin.

C’était un homme. Il était jeune, peut-être pas encore adulte ou tout juste. Il était jeune, il était nu. Mais était tiède, alors il n’avait pas froid.

Ses yeux avaient une couleur qui tenait du merveilleux, comme ceux d’un prince tombé d’un conte de fées. Une couleur folle, irréelle, inexistante. Translucide… D’un bleu gris très pale, aux paillettes argentées… Ses yeux étaient translucides… Comme les yeux d’aveugles…

Qui était-il ? Où allait-il ? Dans quel but ?

Des passants se seraient sans doute posé la question, mais la forêt était déserte. Le soleil ne se lèverait en effet que dans quelques heures seulement… Même les insectes semblaient avoir trouvé le sommeil.
Il s’accroupit doucement près du point d’eau, ses doigts caressant les galets du bord de la rivière, l’eau filant entre ses phalanges presque amoureusement. L’air était tiède, mais il eut un frisson.

Il se releva puis s’avança dans l’eau calmement, le liquide remontant jusqu’à ses chevilles.

Ses jambes étaient fuselées, finement musclées.

Il fit un nouveau pas, le fluide le grignotant jusqu’à la moitié du mollet.

Son visage n’était pas marqué. Quelques cernes seulement… Trois fois rien. Il n’avait pas vingt ans.

Il avança encore, jusqu’aux genoux.

Son torse était constellé de petites rougeurs insignifiantes… Mais il dirait sûrement que c’était des piqûres… De moustiques, pourquoi pas.

Une nouvelle enjambée et il arriva à mi-cuisse.

Il ne faisait pas la moue… Il souriait légèrement même. Ça transparaissait à peine… C’était un sourire mélancolique.

Jusqu’aux fesses à présent.

Dans son regard qu’on aurait pu croire vide, on trouvait tellement de choses… La jeunesse, la tristesse… Quelque chose d’autre, qui lui appartiendra toujours… Et une autre chose encore, qui s’éteint doucement et qui bientôt ne lui appartiendra plus.

L’eau lécha ses pectoraux…

Mais… mais que fait-il ..?

…Glissa au-delà de ses épaules…

Que quelqu’un l’arrête !!

… Sur ses lèvres roses…

S’il vous plait quelqu’un !!

…Son nez tout rond…

Aidez-le !! AIDEZ-NOUS !!

…Ses iris de givre…

Que quelqu’un-

… Ses cheveux blonds… Ils furent tous engloutis par les eaux sombres.

Il est heureux à présent. Il n’a pas dérangé la nuit.

Fin.

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Alors alors ^^ ? Oubliez pas la review! =D

Bisous!