Voici donc ma deuxieme fic. Je l'avais écrite en cadeau pour une de mes rzvieweuse sur ff.net qui avait remporter le defi que j'avait lancé. Soyez indulgent, ça fait un moment que je l'ai écrite. J'ai fait mieux depuis^^

DISCLAMER : Les personnages de cette histoire ne m'appartiennent pas mais je fait quand meme mumuse avec

RATING : K+

COUPLE : HGDM

PARTICULARITE : Une idée completement folle à la base

ILLUSTRATION : L'illustration qui va normalement avec cette fic m'a ete envoyer par une de mes lectrice je ne pense pas qu'elle m'en veuille de la mettre en ligne ^^

voila, je vous souhaite 

BONNE LECTURE

Fuite

Bouleau, chêne, hêtre… ronce, herbe, fourré, talus… Tout craquait sous ses pas précipités. Dans sa fuite effréné vers le cœur sombre de la foret, elle avait une conscience aigu de tout ce qui l’entourait. Elle ne se retournait pas, elle savait qu’ils étaient derrière elle, qu’ils la suivaient. Elle savait que s’ils la rattrapaient s’en serait fini d’elle. Donc elle courait, oubliant les branches qui lui fouettaient le visage et qui s’accrochaient a ses cheveux, ne prêtant aucune attention aux ronces qui déchiraient ses vêtements…

Finalement, elle déboucha dans une clairière où coulait un mince filet d’eau. A l’instant ou elle se retrouva seule, sans le couvert des arbres, elle su qu’elle était perdue. Rien maintenant ne faisait obstacle a ses poursuivant. Dans un dernier sursaut d’espoir, elle franchit le minuscule ruisseau. Ses poursuivants jaillirent de l’obscurité et des ricanements nonchalants s’élevèrent dans la nuit. Les quatre hommes vêtus de noir et cagoulés savaient maintenant que leur proie ne leur échapperait plus. Les yeux rivés sur eux, elle reculait désespérée, sachant qu’elle vivait ses derniers instants.

-Alors salle sang de bourbe, tu ne cours plus ?

Elle eut une dernière pensée pour ses amis qui, en cet instant, ne pouvait imaginer ce qui se passait.

-Finissons en ! Lâcha l’un de ses agresseurs.

Dans un bel ensembles, les quatre hommes levèrent leurs baguettes. Elle pouvait deviner leurs sourires satisfaits. La colère l’envahit. Elle n’avait quand même pas fait tout ce chemin pour finir ainsi, pour mourir comme ça… Son cerveau fonctionnait à plein régime, mais aucune solution ne vint. La peur, insidieuse compagne des derniers instants, se déversa dans ses veines.

On dit que la peur donne des ailes, Hermione Granger appliquât cette expression au pied de la lettre ce soir la. A l’instant ou les quatre mangemorts dépêché par le Lord Noir pour la tuer lançaient l’ultime sort, elle se sentit décoller du sol. Un cri lui échappa et ses paupières se clorent par réflexe. Mais sa nature gryffondorienne reprit le dessus quand elle sentit a nouveau la terre ferme sous ses pieds.

Quand elle ouvrit les yeux, le spectacle qui s’étalait devant elle la laissa muette de stupéfaction. Un gigantesque ptérodactyle albinos faisait face à ses quatre bourreaux. Un cri strident retentit dans la nuit, figeant sur place les quatre assassins.

L’animal, plus blanc que la lumière de l’aurore, semblait énervé. Apparemment ces quatre créatures cherchaient à lui voler son repas. Un pas, puis deux dans leur direction décidèrent les meurtriers à s’enfuir à toutes jambes.

Une fois les gêneurs hors de vue, l’animal se retourna vers sa proie. Ses yeux rouges se posèrent sur la silhouette tremblante de la jeune fille.

Etonnamment, elle n’avait pas si peur. Quelque chose dans l’attitude de l’animal la poussait à croire en sa chance. Le ptérodactyle avança maladroitement vers elle. Elle se surpris a penser qu’il devait avoir plus de grâce en vol que sur terre. Sa démarche chaloupé lui rappela le poème de Baudelaire : l’Albatros.

L’immense volatile s’arrêta devant elle et l’observa. La peur refit surface, mais pas aussi intense qu’avant. Ce qu’elle aurait eut tendance à appeler le bec de l’animal avança jusqu'à toucher son épaule. Lentement elle éleva la main et la posa sur sa tête écailleuse. Il hocha la tête et s’affaissa sur le sol à ses pieds. Craintivement, elle commença à le caresser. Satisfait, il replia ses ailes et se roula en boule sur le sol. Enhardie par ce succès elle s’accroupi sur le sol près de lui et continua ses caresses. L’animal semblait apprécier.

Et puis, la grande culture de la meilleur élève de Pourdlard lui souffla que les ptérodactyle n’étaient plus sensé exister.

-Qui es tu ? Murmura t elle pour elle même.

Au son de sa voix il leva la tête et l’observa.

-C’est étrange…

Il pencha la tête sur le coté comme l’aurait fait un chien, ses yeux rouges coulant sur son corps. Elle frissonna de froid. Alors, il fit quelque chose qu’elle n’aurait jamais soupçonner : étendant ses ailes, il en enveloppa le corps transi de la jeune fille qui de ce fait se blotti contre lui. Loin de le craindre, la chaleur de son corps la réconforta et la rassura. Elle passa ses bras autours du corps de l’animal et s’endormi ainsi, au chaud. Le ptérodactyle s’installa a même le sol et s’endormi a son tour, protégeant l’étudiante de son corps.

Hermione se réveilla avec les premiers rayons du soleil. La caresse du vent sur sa peau la fit sursauter. Elle ouvrit les yeux et se figea. La clairière avait disparue, à sa place s’étendait sous son regard encore embrumé, le château de Pourdlard, resplendissant dans la lumière du levant. Pleurant presque de joie, elle s’élança vers la vénérable battisse. Et puis, un vague sentiment de culpabilité l’envahit. Elle se retourna vers la forêt en espérant apercevoir son compagnon ailé, mais rien ne l’attendait. Avec un soupir, elle se dépêcha de rentrer au château. Elle ne vit pas la silhouette d’un jeune homme dissimulé dans l’ombre d’un chêne séculaire, l’observer le sourire aux lèvres.

Ce ne fut qu’a la tombée du jour qu’elle trouva ce qu’elle cherchait. Mais elle n’eut pas le temps d’approfondir sa lecture car Mme Pince la mit gentiment dehors. S’apercevant qu’elle mourrait de faim, elle se dirigea vers la grande salle son livre sous le bras. Harry et Ron l’attendaient à la table des Gryffondors, visiblement inquiets. Elle vit leurs soupirs de soulagement quand elle s’assit à coté d’eux.

-Ou étais tu ? Attaqua Ron

-A la bibliothèque.

-Pour changer, rit Harry.

Elle percevait la peur dans leurs voix, l’angoisse dans leurs yeux. Même si elle savait qu’a la longue, leur surveillance constante finirait par l’étouffer, elle ne parvenait pas à leur en vouloir. Ils s’inquiétaient pour elle, elle ne pouvait pas les en blâmer. Ses yeux noisettes parcoururent la grande salle et accrochèrent la chevelure blonde du très flegmatique Draco Malefoy. Elle détourna les yeux au moment ou ils rencontrèrent ceux du préfet. Elle ne voulait surtout pas voir la haine ou le dégoût dans ces deux perles bleu. Malgré son animosité envers lui, elle ne pouvait s’empêcher d’admettre qu’il était beau et attirant. Mais pour rien au monde elle ne l’avouerait a quelqu’un.

Elle termina son repas, s’excusa auprès de ses amis et sortit dans le parc respirer l’air du soir. Sans vraiment en avoir conscience, elle se dirigeait vers l’orée du bois, la lisière entre l’étendue d’eau et d’arbres. Elle se réfugia sous le saule pleureur pénétrant dans une cathédrale végétale.

Elle s’assit sur une souche et ouvrit son livre, De l’histoire des dinosaures. Plusieurs passages la laissèrent pantoise. Selon ce livre, des espèces comme le ptérodactyle, le stégosaure ou encore le vélociraptor auraient survécu en se réfugiant sous les glaces du pole nord. D’après des témoignages de sorcier vivant là bas, de nombreuse apparition aurait été constaté. Mais n’ayant aucune preuve de l’existence effective des anciens seigneurs de la terre, les spécialistes n’accordent aucun crédit à ces thèses fantaisistes. Les dinosaures restaient, selon l’expression consacrée, un mythe.

Ainsi, l’animal qu’elle avait vu pourrait être un véritable ptérodactyle et non pas comme elle l’avait d’abord cru un animagus. Sans pour autant écarter cette thèse, elle se surpris a penser qu’elle préférait que l’animal ne soir que ça. Fatiguée, elle referma le livre. Quand elle releva la tête, elle eut la surprise de le voir en face d’elle, a seulement quelque pas, droit et fier.

L’animal ne semblait pas hostile, et ses yeux carmin reflétaient son intelligence. Prudemment, elle fit les trois pas qui les séparaient et leva une main hésitante. Il avança la tête jusqu'à la toucher et ce qui s’apparentait le plus à un sourire se dessina sur sa gueule.

-Qui es tu ?

Il grogna légèrement.

-Peut être devrai je te donner un nom ? Que pense tu de…euh… voyons… Sam ?

Il la regarda. Elle ne savait pas s’il pouvait comprendre et elle répéta.

-Sam ?

Il pencha la tête sur le coté. Mue par une certaine curiosité elle recula de quelque pas et l’appela.

-Sam… viens par ici.

Il continuait à la regarder.

-Sam

Cette fois il sembla comprendre et fit un pas.

-Viens me voir Sam, dit elle en ouvrant les bras.

Il combla l’écart et s’arrêta quand son museau allongé toucha l’épaule de la jeune fille. En récompense, elle entoura doucement sou cou de ses bras et se serra contre lui. Il sembla apprécier puisqu’il replia ses ailes membraneuse autours d’elle.

Soudain, l’écho d’un cri lui parvint. Quelqu’un l’appelait. Elle se dégagea de l’étreinte étrange.

-Va t’en Sam.

Il ne semblait pas vouloir bouger. Elle le poussa doucement vers la forêt et en désespoir de cause elle désigna su doigt la direction d’où venaient les bruits. Il sembla enfin comprendre car il se dirigea vers la forêt et dissimula dans l’ombre des arbres.

A regret, elle se détourna de lui et courant dans la direction des cris en se promettant de revenir le plus souvent possible.